La malédiction de l’accord «secret» du 1er avril 2016
Les partis politiques concernés par cet accord sont maudits
Par ARM
Le 26 avril 2016, dans une horreur absolue, les Comoriens et la communauté internationale faisaient la découverte du funeste accord tripartite signé en toute irresponsabilité par Ahmed Sambi et le «saigneur» Azali Assoumani, sans qu’on ne comprenne ce que fait la signature de l’ancien candidat d’Ahmed Sambi sur ce document écrit par l’encre de la haine et de la détestation. Bon, entre nous, les deux signatures qui valent la peine sont celles du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani et d’Ahmed Sambi, le reste relevant de la foutaise sans le moindre intérêt politique. La première page de cet accord haineux est toujours introuvable, mais la deuxième est largement suffisante pour connaître les funestes desseins de ces gens animés de la plus sourde des haines, juste pour «remporter» l’élection présidentielle dans la fraude, la corruption, la menace et la terreur pour enterrer vivants les Comoriens par la suite. Ces gens-là ont eu dans la honte le pouvoir qu’ils voulaient, mais, depuis, ils sont poursuivis d’une malédiction qui a fait chavirer tous leurs partis.
Inutile de s’attarder sur le PEC. Il n’a jamais existé en tant que parti politique national, mais juste comme une association politique de quartier animée par des gens qu’on appelle «les Japonais». Déjà, le vendredi 13 décembre 2013, j’écrivais un article dont le titre se passe de tout commentaire: «Le Parti de l’Entente comorienne (PEC) quittera la Mouvance présidentielle – L’alliance électorale entre le PEC et Ahmed Sambi est une évolution inéluctable». J’avais anticipé et prévu l’inévitable alliance politique et électorale entre le Président du PE et Ahmed Sambi, chef du Parti Bidoche, soulignant que même s’il fallait mettre à mort son PEC pour être adoubé par l’ancien satrape, le futur candidat d’Ahmed Sambi allait s’en débarrasser sans le moindre état d’âme. Ce fut fait et le PEC a disparu d’un paysage politique comorien sur lequel il n’a jamais eu de place. Mardi 2 septembre 2014, j’expliquai que «ce n’est pas cette carcasse qu’est le PEC qui va tuer les ambitions, prétentions et velléités présidentielles» de cet homme. J’avais ajouté en guise d’estocade: «Je vous préviens aujourd’hui: si pour devenir le candidat officiel d’Ahmed Sambi en 2016, [il] doit quitter le PEC et adhérer au Juwa d’Ahmed Sambi, il ne ratera pas sa candidature pour ça. Le moment venu, je vous ressortirais, Incha Allah, cet article et l’agiter sous votre nez. Nous parlons politique, Mesdames et Messieurs». Et c’est ainsi que le PEC a disparu. Mort!
Pour sa part, le Parti Bidoche d’Ahmed Sambi a vraiment tangué en avril 2016, quand les Mahmoud Mohamed Elanrif, Mohamed Bacar Dossar et le Grandissime Docteur des Docteurs Sounhadj Attoumane, corrompus par le «saigneur» Azali Assoumani, avaient engagé leur parti sans l’aval du Bureau exécutif national, qui les désavoua le même jour. Par la suite, Ahmed Sambi se cacha et signa l’accord honteux, fangeux et ignominieux du 1er avril 2016 avec le «saigneur» Azali Assoumani, et ledit accord cassa définitivement son parti. Oui, le Parti Bidoche de la Consanguinité et des Consanguins d’Ahmed Sambi est devenu un zombie. La guerre des chefs a éclaté. La période des compromissions avait étalé les misères et les mésententes au sein du Parti Bidoche, l’aile anjouanaise trouvant criminel de s’allier avec le criminel Azali Assoumani, qui avait organisé la chasse aux Anjouanais dans les rues de Moroni en avril 1999 et qui en avait profité pour marcher sur l’État et sur la République par son odieux et méprisable coup d’État du 30 avril 1999. Aujourd’hui, le Parti Bidoche est même menacé de disparition par une loi scélérate. En son sein, chacun joue sa partition. La plupart des cadres de valeur du parti ont tourné le dos à un Ahmed Sambi qui ne les avait même pas consultés avant d’aller donner le sein et le biberon au gros bébé qu’est le «saigneur» Azali Assoumani.
En même temps, on constate que le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani a bel et bien trahi son «allié» circonstanciel de temps qu’est Ahmed Sambi, en se livrant à la chasse contre l’Iran aux Comores, juste pour tenter de tromper l’Arabie Saoudite. Or, le rétablissement des relations diplomatiques entre les Comores et l’Iran est la seule chose qui intéresse Ahmed Sambi. Naturellement, personne n’a pris au sérieux mon frère Fouad Mohadji, ancien Vice-président de la République, quand, au cours du congrès régional du Parti Bidoche à Mohéli, le jeudi 27 octobre 2016, il avait lancé, pour amuser le tapis: «Nous descendrons dans la rue le jour où l’Imam Azali déviera de la ligne tracée ensemble; ce qui est loin d’être le cas jusqu’ici». Belle façon de dire qu’un volcan qui détruit tout sur son passage est une bougie qui brille dans une nuit sereine. En réalité, le «saigneur» Azali Assoumani «saigne» déjà Ahmed Sambi, et lui a fait perdre la face devant ses maîtres de la République islamique d’Iran.
Et, il y a l’autre parti maudit, honni et damné: la Compagnie des Renégats et des Criminels (CRC) du «pouvoiriste» Azali Assoumani et du criminel, producteur de films pornographiques, pédophile et fugitif international Hamada Madi Boléro. Au sein de cette association de malfaiteurs et de voleurs, il n’y a que des conflits depuis mai 2016. La haine, la détestation et le mépris de Mohamed Chatur Badaoui et Maoulana Charif se concentrent sur Hamidou Karihila Hamadi, qui vient d’être dépouillé du secrétariat général de la CRC au profit du ténébreux Ali Mhadji sans qu’il ne soit consulté. Il est furieux. Et a honte. Pourquoi ne démissionne-t-il pas pour fuir ces mafieux? Hamidou Karihila Hamadi ne s’entend avec Chatur Mohamed Badaoui et Maoulana Charif que quand il s’agit de s’opposer au retour à la CRC d’Abdou Soefo. L’affaire les fédère, mais il s’agit d’une fausse embellie parce que, sans envergure politique, Mohamed Chatur Badaoui veut tuer politiquement Hamidou Karihila Hamadi dans la ville de Mbéni et dans la région du Hamahamet, qu’ils ont en commun. En réalité, les guerres intestines au sein la CRC font rage et finiront par faire imploser cette association de malfaiteurs dont les membres ne s’entendent que pour commettre des actes criminels. Les nominations continuent à diviser, et aujourd’hui la CRC est un monstre hideux à deux têtes. Deux tendances antagoniques s’y opposent. Tapi dans l’ombre, le «saigneur» Azali Assoumani s’emploie à semer la zizanie dans les rangs de ses séides dégoulinant d’obséquiosité devant lui et de haine entre eux.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 3 novembre 2016.