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La Faourata est tombée du tomatier. Quel désastre!

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La Faourata est tombée du tomatier. Quel désastre!

Mais, pourquoi ne démissionne-t-elle pas, celle-là? Hélas!

Par ARM

       La Faourata n’a pas encore compris. Elle n’a pas encore compris qu’elle est devenue un simple jouet entre les mains d’un dictateur honni et maudit, juste pour semer la zizanie à Moroni. En vue de l’élection présidentielle atrocement fraudée de 2016, elle a publiquement rappelé le Rapport publié en janvier 2007 par Thierry Vircoulon et faisant état du vol, lors de sa première kleptocratie (1999-2006), de 40 millions d’euros par le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger».

Voici la terrible accusation de Thierry Vircoulon: «La privatisation de l’État, le “néo-paternalisme” de type sultanique ou la “politique du ventre”, bref les racines de ce que la Banque mondiale appelle la “mauvaise gouvernance” n’ont pas été éradiquées durant la transition. Corruption et mauvaise gouvernance ont continué à prospérer sous les yeux de la “communauté internationale” : aux Comores, comme l’atteste la découverte de 40 millions d’euros dans des comptes à l’étranger, le colonel Azali a pillé le Trésor public et distribué les contrats publics à la coterie formée par ses proches».

Début 2019. En vue du plus grand désastre électoral de toute l’Histoire de l’humanité, toute honte bue, la Faourata présente des excuses au voleur de Mitsoudjé, parce qu’elle devait être sa candidate au Gouvernorat de la Grande-Comore. C’est de la pure lâcheté. Alors que les Comoriens auraient été très fiers d’élire une femme Gouverneure d’une île, ils sont dégoûtés et profondément meurtris par la première femme qui occupe le poste, une usurpatrice et une criminelle qui a accepté de s’associer non pas à une mascarade électorale, mais à une élection qui n’a même pas eu lieu et qui se solda par le sang, la mort et le deuil.

La Faourata est arrivée au Gouvernorat de la Grande-Comore en nageant donc sur un fleuve de sang. Que fait-elle au Gouvernorat? Elle se signale par une médiocrité crasse, une petitesse de nullissime, et une gestion calamiteuse. La malédiction de ceux dont le sang a coulé la poursuit. Même sa sœur est accusée de choses pas belles à la Mairie de Moroni.

Il est une chose que la Faourata n’a pas comprise: la dictature est en rupture totale avec les principales villes de la Grande-Comore (Moroni et Iconi), d’Anjouan (Mutsamudu) et de Mohéli (Fomboni et Djoiezi), qui représentent plus de 65% de la population des Comores, en plus des autres endroits du pays. Comme Kiki n’est rien à Moroni, le dictateur fou de Mitsoudjé s’est accroché à la Faourata, non pas pour elle-même, étant donné qu’elle n’est rien, ni personne, mais pour sa famille, dont certains membres sont parmi les principales victimes de la dictature.

Pour autant, la descente aux enfers de la Faourata a atteint un niveau tellement bas que tout le monde dit que, par respect pour la mémoire de ses glorieux ancêtres et pour l’honneur de sa famille, cette femme aurait dû limiter les dégâts causés par le déshonneur en démissionnant. Aujourd’hui, le mot qui résume le mieux sa chute du tomatier est «gâchis».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 30 septembre 2019.


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