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Juger Ahmed Sambi, oui, mais pas n’importe comment

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Juger Ahmed Sambi, oui, mais pas n’importe comment

Lors du procès, les Émirats Arabes Unis devront témoigner

Par ARM

       Ce Comorien est mort de honte en entendant de la bouche de ce Comorien de cœur ceci: «Ton ministre de la Justice-là, a-t-il été à l’École un jour, et a-t-il étudié le français un jour? Son niveau de la langue française, ce n’est pas ça! Son français est approximatif, poussif et surchargé de fautes. C’est honteux!». Et s’il n’y avait que ça! En effet, l’affreux et immoral Mohamed Housseini Djamalilaili, ministre de la Justice, des Affaires islamiques et de la Fonction Publique chargé des Droits de l’Homme, de la Transparence et des Administrations publiques (Ouf! Ouf! Au secours! Au secours!), avait convoqué la presse dans son bureau pour des blablas. Il parla du martyr vivant Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, emmuré sans procès, ni reconnaissance d’une quelconque culpabilité, en violation de toutes les règles universelles régissant les procès dans les pays civilisés.

Le sinistre Mohamed Housseini Djamalilaili, Commandeur des Croyants, Protecteur de l’Inceste et de la Pédophilie, représentant de Dieu sur Terre, descendant autoproclamé du Prophète Mohammed Ibn Abdallah, dit que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi sera jugé avant la fin de l’année 2021, et qu’il le sera sur l’ancien Code pénal. On dirait qu’il annonçait à une prostituée presque vierge de bouiboui qu’il lui accordait un supplément «pour services rendus». Dans son ignorance légendaire et son obscurantisme pathologique et historique, Mohamed Housseini Djamalilaili ne sait pas que la Justice n’est pas une faveur, mais un droit pour le prévenu et la société, et une obligation pour la puissance publique.

Votre site ne cesse de rappeler que, selon John Rawls, «la justice est la première vertu des institutions sociales comme la vérité est celle des systèmes de pensée. […]. Chaque personne possède une inviolabilité fondée sur la justice qui, même au nom du bien-être de l’ensemble de la société, ne peut être transgressée. Pour cette raison, la justice interdit que la perte de la liberté de certains puisse être justifiée par l’obtention, par d’autres, d’un plus grand bien. Elle n’admet pas que les sacrifices imposés à un petit nombre puissent être compensés par l’augmentation des avantages dont jouit le plus grand nombre. C’est pourquoi dans une société juste, l’égalité des droits civiques et des libertés pour tous est considérée comme définitive; les droits garantis par la justice ne sont pas sujets à un marchandage politique ni aux calculs des intérêts sociaux. La seule chose qui nous permettrait de donner notre accord à une théorie erronée serait l’absence d’une théorie meilleure; de même, une injustice n’est tolérable que si elle est nécessaire pour éviter une plus grande injustice. Étant les vertus premières du comportement humain, la vérité et la justice ne souffrent aucun compromis»: John Rawls: Théorie de la justice, (A Theory of Justice), Nouveaux Horizons & Éditions du Seuil, Collection «Empreintes», Paris, 1987, p. 30.

L’épouvantable Mohamed Housseini Djamalilaili ne sait pas qu’est révolue la période au cours de laquelle la puissance publique n’était pas responsable de ses actes, même les plus condamnables. Aujourd’hui, les pouvoirs publics n’ont pas toujours raison. Et quand ils causent du tort à autrui, ils répondent de leurs actes: «[…] Un grand nombre d’auteurs voient, dans la responsabilité de la puissance publique, une conséquence nécessaire du principe de l’égalité des citoyens devant les charges publiques. L’action administrative s’exerce dans l’intérêt de tous: si les dommages qui en résultent pour quelques-uns n’étaient pas réparés, ils seraient sacrifiés à la collectivité, sans que rien ne puisse justifier pareille discrimination»: Jean Waline: Droit administratif, 28ème édition, Dalloz, Paris, 2020, p. 542.

Donc, dans l’acharnement du dictateur Assoumani Azali Boinaheri contre le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, viendra le jour où il faudra indemniser le martyr vivant pour chaque jour passé dans l’isolement total, sans le moindre motif légal. Et, en tant que prévenu, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi n’a pas à prouver la preuve de son innocence. Ce sont ses accusés qui doivent prouver sa culpabilité, inexistante. Rien n’a été produit sur une prétendue culpabilité. Rien! Le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi demande une chose simple et logique à ses Ponce Pilate: comme on l’accuse d’avoir détourné l’équivalent d’une tonne de billets de 100 dollars des États-Unis, qu’on montre cet argent physiquement, ou son virement ou par le chèque y afférent. Sa défense doit se limiter à ça, sans rien demander de plus. Où est l’argent? Où est la trace du virement? Où est la trace du chèque?

En plus, comme la très sérieuse et crédible enquête internationale (la seule) d’Atossa Araxia Abrahamian prouve parfaitement que l’argent de «la citoyenneté économique» n’a pas été détourné par le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi mais par Bashar Kiwan, la «Justice» du dictateur Assoumani Azali Boinaheri et de l’affreux Mohamed Housseini Djamalilaili devra convoquer les Émirats Arabes Unis au procès. En ce moment même, «la citoyenneté économique» produit plus d’argent que sous Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et Ikililou Dhoinine, toujours au profit des Émirats Arabes Unis, qui se taisent et laissent mourir un innocent isolé de toute forme d’humanité.

Ce qui intéresse ce pays, ce n’est pas la vie d’un être humain, ce n’est pas la liberté d’un innocent, mais l’obtention de documents administratifs pour ses propres citoyens, qu’il rend lui-même apatrides. Les Émirats Arabes Unis ont les moyens de prouver l’innocence du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, mais l’ont abandonné à un dictateur inculte et fou pour qu’il le tue. Viendra un jour où ce sera le peuple comorien qui jugera les Émirats Arabes Unis pour son indifférence inhumaine et sa lâcheté odieuse. Ce pays est indigne de figurer parmi les nations civilisées. Et, viendra le jour où aucun document administratif valide comorien valide ne sera entre les mains d’un citoyen des Émirats Arabes Unis. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri n’est pas éternel.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 28 juillet 2021.


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