Hassani Hamadi, complice du dictateur Assoumani Azali
Pour d’impossibles «subventions», il a vendu tout un peuple
Par ARM
La Bande à 4 (Saïd Larifou, Tocha Djohar Abdallah, Ali Mhadji et Kamal Abdallah Salim) s’appelle désormais «La Bande à 4 + 1». Cette singulière appellation a un sens maléfique et malfaisant: Hassani Hamadi, Gouverneur légitime de la Grande-Comore, en fait dorénavant partie. Sa participation à cette organisation criminelle et antipatriotique n’est pas le fruit du hasard, tant s’en faut. En effet, alors que, depuis la mi-2018, il était convenu de faire chuter la dictature par une alliance entre Hassani Hamadi, le Vice-président Djaffar Ahmed Saïd Hassani et quelques têtes de l’opposition, celui qui était alors le Gouverneur de la Grande-Comore a tout fait échouer parce que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, qui a fermé les robinets aux Gouvernorats des îles, lui avait murmuré une douce musique: «Reste fidèle à ma dictature, et je t’accorde diverses subventions pour le Gouvernorat de la Grande-Comore». Du jour au lendemain, Hassani Hamadi a tourné casaque et s’est rangé derrière le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, lui faisant des œillades, discréditant à jamais non seulement la classe politique comorienne, mais aussi l’être humain comorien lui-même.
Dès lors, quand les patriotes comoriens manifestent dans les rues françaises avec un courage extraordinaire et un civisme de bon aloi, les amis des Comores à l’étranger sont très surpris de voir des traîtres comme chefs de ces patriotes sincères. Dès lors, comment la cause comorienne pourra-t-elle être prise au sérieux, alors que les amis des Comores refusent d’avoir comme interlocuteurs des traîtres patentés?
Les traîtres bien-pensants prétendent que la dénonciation des traîtres par ce site favorise la dictature parce qu’elle sème la zizanie au sein de l’opposition. Mais, de quelle opposition s’agit-il? Tout est fait pour me faire taire, cela allant de l’injure personnelle, au dénigrement à la calomnie contre moi. Naturellement, les auteurs de ces insultes diffamatoires ignorent une chose: ce site existe depuis novembre 2010, et je reçois toutes sortes d’insultes depuis 10 ans, mais je suis resté debout, et je continue à dénoncer les ennemis comoriens des Comores.
Quel est l’enjeu aujourd’hui? Il est simple: le combat contre la dictature demande la mobilisation de toutes les bonnes volontés, mais vouloir nolens volens faire travailler des ennemis jurés n’a rien apporté aux Comores depuis 2017. Il n’est pas intelligent de vouloir la signature d’un Saïd Larifou sur un pacte républicain alors qu’il a renié l’Islam et les valeurs de l’École française. Les partisans de «l’unanimité» de façade ignorent qu’ils desservent la cause du peuple comorien en comptant sur un Saïd Larifou qui ne voit que sa propre personne et qui pousse les mauvaises manières jusqu’à fixer des faux rendez-vous aux vrais patriotes. Certaines actions de rassemblement populaire doivent être menées ensemble, mais pour le reste, le coefficient d’efficacité sera décuplé le jour où les branches mortes seront coupées de l’arbre du patriotisme, quand chacun luttera contre la dictature sur sa propre île.
Les Maliens, parce qu’ils voulaient vraiment se débarrasser de leur Président, Ibrahim Boubacar Keita (IBK), l’ont renversé sans effusion de sang, pendant qu’aux Comores, on veut réunir autour de la même table des patriotes et des traîtres ainsi que des gens qui se détestent. Il est temps d’arrêter le massacre. Depuis 3 ans, la cause de l’État de Droit, de la démocratie, de la bonne gouvernance et de l’unité des Comores n’a pas évolué. Alors, que les bien-pensants chantres des oppositions à 1.000 têtes et sans tête nous expliquent pourquoi. En attendant, Hassani Hamadi doit avoir fière allure au sein de sa Bande des 4 + 1.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 7 septembre 2020.
