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Azali a déjà son «Président de la Transition»: Barwane

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Azali a déjà son «Président de la Transition»: Barwane

Ahmed Barwane, dans le bonheur, fait la bise à la dictature

Par ARM

       Au secours! Au secours! Au feu! Au feu! À sa une du mercredi 2 novembre 2022, le journal Al-Watwan ne fait pas dans la dentelle, annonçant tambour battant: «Le ministre de l’education nationale, Docteur Takiddine Youssouf, a procédé hier mardi, à la pose de la première pierre des travaux de réhabilitation de l’école Fundi Saïd Mnemoi (Moroni Application). Des travaux financés à hauteur de 57 millions de francs par la Fondation MH (Mohamed Hazi) en partenariat avec la société Cimentis, la commune de Moroni et la Société Ingénierie Financière et Conseils (IFC)». Très bien, très bien, et même merveilleux.

       Ce que le bon Al-Watwan ne dit pas aux masses populaires, c’est que Mohamed Hazi, fils du Commandant Ahmed Mohamed Hazi, ancien chef d’État-major des Forces Armées comoriennes (FAC), l’un des premiers et pires fossoyeurs des Comores, est un bandit, un brigand, un vampire vivant du sang des autres, un jouisseur, un viveur qui a pour Dieu l’argent facile et sale, ayant fait beaucoup de saletés, main dans la main, avec le faussaire, bordelier et chef proxénète Ibrahim Ali Mzimba à l’ombre de la firme multinationale Lafarge. Depuis le règne maudit des Mohéliens de Bête-Salam, Mohamed Hazi, par la complaisance criminelle du fugitif international Hamada Madi Boléro, qu’il «arrose» de grosses enveloppes d’argent sale, a obtenu le contrôle des armes et munitions sur les bateaux des forces de sécurité qui assurent la surveillance en haute mer dans l’océan Indien occidental contre les pirates de Somalie. Une mission stratégique d’une telle importance aurait dû être assurée par les pouvoirs publics et non par une entreprise privée de sécurité, qui brasse des millions de francs comoriens, dont une partie atterrit dans les poches de l’insulteur officiel et aboyeur de rues et caniveaux Houmed Msaïdié Mdahoma, du «Colonel» Youssoufa Idjihadi dit «Youssoufa Mfamanga», «Youssoufa Poisson séché», passé de vendeur de poisson séché au marché à chef d’État-major de l’Armée nationale de Développement (AND – Développement de quoi, s’il-vous-plaît?) et autres bandits insatiables.

       Dès lors, les masses populaires veulent savoir pourquoi Ahmed Hassane El Barwane, secrétaire général du Parti Juwa de l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, se paie le luxe, au propre et au figuré, de participer aux événements financés par le bandit Mohamed Hazi et auxquels prend part la dictature de Mitsoudjé. Pis, en grattant un peu, on découvre, la mort dans l’âme, que le même Ahmed Hassane El Barwane organise des évènements familiaux auxquels il invite toutes «les sommités» de la dictature de Mitsoudjé, dont le propre fils du dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Il ne rate pas un seul dîner en ville réunissant les chefs de la dictature. Le dictateur psychotique de Mitsoudjé est tellement content de lui qu’il a laissé tomber cette petite phrase: «Si un jour, par malheur, il devait y avoir transition politique, le seul en qui j’aurais confiance pour la diriger est mon ami Barwane; il a fait allégeance, et les gages de loyauté et de fidélité qu’il continue de donner militent en sa faveur».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 3 novembre 2022.


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