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Hamada Madi Boléro quémande un poste de ministre

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Hamada Madi Boléro quémande un poste de ministre

Il sollicita et obtint l’aide de ses puissants amis étrangers

Par ARM

       Sale temps pour le fugitif international Hamada Madi Boléro. Quand il fraudait les élections en 2016 pour le poète électoral divin Assoumani Azali Boinaheri, tout baignait dans l’huile. Son chef divin lui avait promis la Présidence de la République pour Mohéli-2026, dans le cadre de la présidence tournante originelle. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. La «non-Constitution de la main coupée et de la mort» du 30 juillet 2018 a tué la présidence tournante et a érigé son chef en monarque de Droit divin et de mission divine au moins jusqu’au 2029, croit-il, dit-il. S’il est prêt à patienter jusqu’en l’an 3998, ça sera parfait. En plus, les graves humiliations qui lui sont tombées sur la tête en 2019 prouvent qu’il est tombé en disgrâce, si tant est qu’il a déjà été en grâce auprès du bon démocrate Assoumani Azali Boinaheri. Ce dernier, ne déclarait-il pas le 14 janvier 2016 au salon VIP de l’Aéroport international de Nairobi: «Je ne vous dirai pas le nom de mon homme de confiance. Par contre, je vous dirai le nom de celui à qui je ne ferai jamais confiance: Hamada Madi Boléro»? Ah!

Le fugitif international Hamada Madi Boléro a subi beaucoup d’avanies depuis, que ce soit à l’Aéroport de Hahaya ou le 26 mai 2019, lors de la prétendue investiture. Certains hommes du sérail voulaient carrément l’y chasser et jeter son discours dans la poubelle la plus proche. Celui qui avait été Directeur du Cabinet d’Ikililou Dhoinine chargé de la Défense, une sorte de ministre de la Défense, s’est fait humilier par des militaires, des bidasses et des troufions qui étaient sous ses ordres il y a encore 4 ans. Triste. Or, il n’en a tiré aucune leçon.

Il voulait, après son passage à la Commission de l’océan Indien (COI), dont il voulait changer l’appellation (aux Comores, ne change-t-on pas de drapeaux, Constitutions, devises, et hymnes chaque matin?), il voulait être Ambassadeur à l’ONU et aux États-Unis. Ce fut tintin. Le poste a été attribué à Ismaïl Chanfi. Sous son nez. Le pauvre chéri doudou. Personne n’a compati. Maintenant, il veut être nommé ministre. S’il a fait appel à ses relations à l’étranger, c’est que la demande passe très difficilement du côté de Moroni. Il veut que, tout de suite après la COI, il soit nommé au sein du gouvernement. Il impose donc un remaniement ministériel, le deuxième en 2020. Mais, il oublie une chose. Au sein du sérail, nombreux sont ceux qui ne peuvent pas le voir en peinture: ils le détestent. Ils savent que, dès qu’il sera dans leurs parages, ça sera adieu la tranquillité. Il va comploter contre eux un à un comme il aime le faire. Il va monter les uns contre les autres. Il va faire vivre l’enfer à tout le monde. Fatalement, il aiguise et attise les méfiances et les haines.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 11 mai 2020.


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