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Hamada Madi Boléro et son grade dans l’Armée

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Hamada Madi Boléro et son grade dans l’Armée

Il ment sur celui qui lui a demandé son grade d’officier

Par ARM

      D’emblée, une chose saute aux yeux. Dans son livre d’autoglorification, de complaisance et d’entretiens très mal ficelé et très lacunaire avec Charles Onana (dont le «seul» tort est de ne connaître ni les Comores, ni la personnalité et le parcours d’Azali Assoumani pour lui poser les vraies questions et le contredire au moment opportun), le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani fait tout pour ne pas citer le nom du fugitif international Hamada Madi Boléro, son âme damnée, et n’y a inséré aucune photo montrant l’homme de ses basses œuvres. Rien! Nulle part! Un jour de l’an de grâce 2012, le fugitif international me disait avoir été convoqué par son chef qui, pendant qu’il l’attendait dans son bureau à «Bête-Salam», tournait en rond comme un animal en cage, avant de lui dire qu’il ne supportait plus le fait que, quel que soit ce qui se faisait, c’était toujours au fugitif international qu’on l’attribuait.

Sans doute, le créateur de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé refusait-il tout strapontin dans son livre d’entretiens à l’exécuteur de ses besognes les plus dégueulasses pour qu’il ne le laisse pas lui voler la vedette dans son propre machin. Pourtant, dans ses prétendus Mémoires faisant la part belle aux voleurs comme Abou Achirafi Ali Bacar dit le Pablo Escobar comorien et aux séparatistes comme Abdallah Mohamed, le fugitif international Hamada Madi Boléro dégouline de servilité obséquieuse envers son maître, et le gratifie de quelques photos de complaisance démagogique.

Mais, le plus grave, ce n’est pas cette servilité, mais les mensonges répétés du fugitif international Hamada Madi Boléro sur les prétendues demandes sur son grade quand il partit en Afrique du Sud (à Addis-Abeba, dans ses mensonges verbaux) vendre le «sérieux» du putschiste Azali Assoumani après son coup d’État odieux et abominable du 30 avril 1999. À tout le monde, il dit que quand il atterrit à la conférence de l’OUA sur les Comores, c’était bien Jakawa Mrisho Kikwete, alors chef de la diplomatie tanzanienne, qui l’aurait apostrophé sur son grade au sein de l’Armée. Comme il nous l’avait raconté, nous l’avons raconté ici même sur ce site, et il n’avait jamais appelé pour demander une rectification.

Et voici ce qui avait été écrit à ce sujet le 1er décembre 2015, alors que le Tome I de ses prétendus Mémoires avait été publié en 2012: «Hamada Madi Boléro, actuel Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense, et Jakaya Mrisho Kikwete, Président de la Tanzanie du 21 décembre 2005 au 5 novembre 2015, se connaissent depuis 1999. En effet, quand Azali Assoumani Baba commit son coup d’État du 30 avril 1999 et qu’il se heurta au refus de la communauté internationale de reconnaître les régimes politiques issus de putschs, il avait délégué Hamada Madi Boléro, en tant que spécialiste des Relations internationales, auprès de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), la devancière de l’Union africaine, pour essayer d’arrondir les angles. Quand l’homme de Mohéli arriva au siège de l’OUA, à Addis-Abeba, il dût entendre Jakaya Mrisho Kiketwe, alors ministre des Affaires étrangères de la Tanzanie, demander avec agacement et colère:Il est où ce Boléro, il est qui et il a quel grade au sein de l’Armée comorienne?”»: ARM: Le pauvre chéri! Ahmed Sambi est tombé du tomatier! Le pauvre chou, sommé par l’Union africaine de faire le deuil de 2016, www.lemohelien.com, 1er décembre 2015.

Or, que lisons-nous dans le Tome I de ses prétendus Mémoires? Nous lisons ceci: «Les ministres des Affaires étrangères d’une dizaine de pays africains réunis à Pretoria reçurent d’abord notre délégation avant celle des séparatistes. La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Mme Zuma, sans complaisance, nous somma de remettre le pouvoir aux civils. Elle insista sur le fait que l’OUA ne reconnaîtrait jamais notre gouvernement militaire qui emprisonnait des politiques. […]. Après cette “audition”, je me retrouvais avec le représentant mauricien dans la réunion. À ma grande surprise, celui-ci me demanda mon grade dans l’armée ainsi que pour les autres membres de la délégation comorienne» (p. 140).

Il ne s’agit pas de polémiquer, mais de demander au fugitif international Hamada Madi Boléro pourquoi il ment avec un tel aplomb chaque fois. Pourquoi un Tanzanien devient subitement un Mauricien? Naturellement, ça ne fait pas sérieux et ça ne fait que renforcer le scepticisme et le mépris à son égard de ceux qui estiment à juste titre que la vérité est pour lui ce qui l’arrange à un moment donné.

N’oublions pas qu’il s’est déjà attribué un Doctorat en Relations internationales, avant de dire qu’il s’agissait en fait d’un MBA, un diplôme anglo-saxon, alors qu’il étudiait en ancienne Union Soviétique. Ce qui poussera toute personne sensée à se poser la question de savoir comment était-il possible d’obtenir un diplôme occidental en pleine Union Soviétique.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 26 juin 2017.


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