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Le naufrage personnel de Mohamed Elamine Soeuf

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Le naufrage personnel de Mohamed Elamine Soeuf

Un va-t-en-guerre ne peut faire la paix chez lui et ailleurs

Par ARM

      Peu de temps avant sa mort au Nord de Paris, le frère Ali Madi (Paix à son âme et que Dieu l’agrée dans Son Paradis) nous avait invités chez lui pour passer quelques moments fraternels. Nous étions 3 frères à ses côtés, et parmi nous, un magistrat connu pour son amour des bons mots et des dernières facéties du Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit Obama, dit José, qui lançait des malédictions envers tous ceux qui continuaient à l’appeler Commandant. D’entrée de jeu, Ali Madi passa à l’attaque: «Mohamed Elamine Soeuf est un vantard, et je n’aime pas ses vantardises. Elles sont trop grossières et infantiles. Regardez son profil sur Internet. De sa main droite, il fait le V de la victoire. Parce qu’il a remporté une victoire? Il s’agit de quelle victoire? Et contre qui, s’il-vous-plaît? Dites-le moi! Et, il y a cet acharnement qu’il met à se définir comme “diplomate de formation et de carrière”. Parce qu’il considère qu’il est un diplomate? De carrière en plus? Il passe une année au Pakistan, aux côtés des Taliban, et il prétend avoir étudié la diplomatie?».

Ce que le frère Ali Madi avait tu ce jour-là était encore plus grave: Mohamed Elamine Soeuf, arrivé au Maroc en 1988, a été incapable de faire ses études à la Faculté des Lettres et des Sciences humaines à Fès. Prétendant être «polyglotte», avec un arabe étudié en Arabie Saoudite, un français approximatif, 10 mots d’allemand et quelques vagues notions d’anglais, il se rend à l’Institut Roi Fahd de Tanger, spécialisé dans la traduction et l’interprétariat. Il échoue aux portes de l’Institut, mais se répand en fanfaronnades sur «le Doctorat» qu’il y préparerait, oubliant qu’au Maroc, il n’y a pas de Doctorat dans les Grandes Écoles et dans les Instituts, mais uniquement dans les Facultés, donc à l’Université. Ça, il ne le savait pas. Il aurait gagné à dire aux Comoriens l’intitulé du sujet de sa «Thèse de Doctorat». De ce côté, c’est le silence radio.

Il est tellement obsédé par le titre de «diplomate de formation et de carrière» qu’il écrit lui-même cette bêtise sur sa page Wikipedia. Honteux! Mais, le plus grave reste à venir. À la mi-1996, il est de passage au Maroc. À l’époque, il était Ambassadeur des Comores en Égypte, où les Comores n’arrivaient pas à payer le loyer du local de la mission diplomatique, pendant que Monsieur, associé à des trafiquants et trabendistes égyptiens, faisait passer leurs voitures d’importation sous le nom de l’Ambassade des Comores. Ce fut un désastre. En 1996 donc, l’homme haineux du Hambou est au Maroc. Maintenant, laissons la parole à Adam, un Sierra Léonais, pour finir l’histoire: «Vous imaginez le scandale provoqué par un homme qui se présente au Recteur de l’Université de Fès en tant qu’ancien étudiant à la Faculté des Lettres et des Sciences humaines, sans en obtenir le diplôme, mais tout de même nommé Ambassadeur en Égypte et qui vient demander une Maîtrise de pure complaisance pour son dossier au sein de l’administration. Le Recteur de l’Université était effondré, trouvant très difficilement ses mots pour lui demander de quitter son bureau avant l’arrivée de la Police».

Cet homme haineux est capable et coupable du pire. Nous connaissons tous le Grand Docteur Youssouf Saïd Soilihi, originaire de Ntsaoueni, jeune révolutionnaire sous Ali Soilihi avant ses études supérieures en Algérie et à Aix-en-Provence, études couronnées par un Doctorat en Économie. Eh bien, le Grand Docteur Youssouf Saïd Soilihi était fonctionnaire à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), où il travaillait correctement, du fait de son expertise et de sa compétence. Il était même le représentant de l’OIF dans un certain nombre de pays d’Afrique. C’est Mohamed Elamine Soeuf qui avait exigé son limogeage, en expliquant aux chefs de l’OIF que le Grand Docteur Youssouf Saïd Soilihi… était un acteur politique aux Comores. Depuis, on n’a plus revu un Comorien dans les murs de l’OIF.

Nous étions nombreux à avoir été indignés par la pluie d’applaudissements et superlatifs laudateurs des thuriféraires du journal gouvernemental Al-Watwan dit Al-WawaCelui qui pique, fait démanger ou fait gratter») sur cette créature malfaisante. Par la suite, il sera écrit sur la nomination de Mohamed Elamine Soeuf pour détruire de nouveau la ridicule diplomatie comorienne: «L’homme qu’il faut, à la place qu’il faut et au moment où il faut». Dieu soit loué! Sur sa page Wikipedia, il a écrit: «D’avril 2011 à septembre 2015, il assume successivement les fonctions de Chef du Bureau de liaison de la MINUAD (Mission hybride des Nations Unies et de l’Union africaine au Darfour) à Khartoum, Nyala (Darfour Sud) et El Fasher (Darfour Nord). Ensuite, M. Souef assume d’octobre 2015 à fin-juillet 2017 les fonctions de Chef de Bureau de la MINUSMA à Gao au Mali». Je suppose qu’on doit lui présenter des félicitations pour les milliers de morts du Darfour, pendant que lui-même grossissait comme une baleine. La MINUSMA est la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali. Je suppose également qu’on doit le féliciter également pour les morts au quotidien au Mali, du fait du terrorisme.

En réalité, le naufrage de Mohamed Elamine Soeuf est logique. Ce va-t-en-guerre prétend faire la paix chez les autres sans y arriver, et provoque la guerre chez lui. Il n’a rien fait de positif là où il est passé comme sous-fifre. D’ailleurs, il prétendait être le représentant de l’ONU au Darfour et au Mali, alors qu’il n’était qu’un gratte-papiers de chef de bureau dans des bleds paumés.

L’homme qui se définit comme «diplomate de formation et de carrière» hennit, grogne et aboie en menaçant Fahmi Saïd Ibrahim de le jeter en prison pour avoir dénoncé sur Al Jazeera la rupture des relations diplomatiques entre les Comores et le Qatar, sans commettre la moindre infraction. Son cou de Bouddha avait pris de nouvelles dimensions monstrueuses quand il avait instrumentalisé certains politiciens grands-comoriens pour les entraîner dans sa sinistre mascarade. Seulement, en moins de 72 heures, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. En effet, face au tollé provoqué par les propos douteux et malheureux de Houmed Msaïdié Mdahoma faisant de son pote le «concubinocrate» Azali Assoumani un monarque de Droit divin et de mission divine dont «la parole a force de Loi», l’homme de Maoueni dans le Mboudé a mis de l’eau dans son vin. Il a publié sur Al-Wawa un démenti qui n’a pas convaincu grand monde: «Oui le président signe [Sic: «Promulgue»] les lois et veillent [Sic: «Veille»] strictement à leur application, mais en aucun cas sa parole ne peut être assimilé [Sic: «Assimilée»] à une loi. Par conséquent tout ce qu’il dit et/ou fait peut être critiqué. Et j’ai eu à critiquer certains de ses paroles et actes et Al-Watwan dispose de preuves tangibles». Faux! Depuis le 26 mai 2016, il ne l’a jamais critiqué, mais baisé les deux mains.

Bientôt, Mouigni Baraka Saïd Soilihi va publier son propre démenti pour sortir du ridicule dans lequel il s’est enfermé du fait de ses histoires de «copinage» avec Fahmi Saïd Ibrahim, son ennemi intime, depuis que les deux acteurs politiques les plus en vue de la région d’Itsandra étaient amoureux de la même fille en 1977, il y a exactement 40 ans. Ouf!

Après la lugubre période des mercenaires, le pionnier du trabendo international de passeports comoriens est le sinistre Mohamed Elamine Soeuf. Imaginez l’étendue des dégâts à naître des magouilles combinées et concertées entre un Mohamed Elamine Soeuf et un Kiki. Vive «l’émergence émergente du pays émergent».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 15 août 2017.


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