Gouvernance ratée: les chefs comoriens mangent du rat
Échec du gouvernement de l’Union et des Gouvernorats des îles
Par ARM
La première fois qu’il a mangé de la viande, c’était de la viande de rat. C’est que prétend le journaliste, écrivain et éditeur français Gérard de Villiers quand il parle de François Duvalier (1907-1971), ancien dictateur d’Haïti (1957-1971), créateur des terribles assassins appelés les Tontons Macoutes, surnommé «Papa Doc» ou «le Président à vie», le père du dictateur Jean-Claude Duvalier, «Bébé Doc». De la viande de rat. Comme on sait, les deux Duvalier ont été de féroces dictateurs qui avaient plus détruit leur pays que ne le font les cyclones et les séismes, comme le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani le fait actuellement avec les Comores. Est-ce parce que «Papa Doc» aurait mangé de la viande de rat que les deux Duvalier ont été des destructeurs sadiques, imprévisibles et catastrophiques? La question se pose. La question se pose également dans le cas de l’usurpateur Azali Assoumani et de «ses» 3 Gouverneurs. En effet, il faut se poser la question de savoir si la première fois que les 4 individus ont mangé de la viande ce n’était pas de la viande de rat. Nous retrouvons chez eux les mêmes pratiques prédatrices, le même aveuglement, la même incompétence criminelle, la même corruption malsaine et indécente et la même malédiction que chez les Duvalier. Ne rions pas. Oui, le temps n’est pas à la rigolade parce que les Comores sont foutues, et cela, par la faute de ces individus irresponsables, incompétents et corrompus.
Vers où tourner le regard pour voir une lueur d’espoir aujourd’hui aux Comores? Vers un usurpateur usé jusqu’à la trame ou vers 3 Gouverneurs discrédités? Ils naviguent tous à vue.
De Mohamed Saïd Fazul à Mohéli, personne n’attend quelque chose de bien. Il a ruiné Mohéli de 2000 à 2007. Il n’y a apporté que le trabendo des visas et les pique-niques. En 2007, le Docteur Abdou Djabir, futur secrétaire général du Gouvernorat de Mohéli sous Mohamed Fazul en 2016, disait: «Chaque fois que Babadi demande une audience à l’Ambassadeur de France à Moroni, celui-ci s’écrit: “Il va encore m’embêter avec ses petites histoires de demandes de visas!”». Babadi est le surnom attribué au personnage depuis sa tendre enfance. On le dit courtois, gentil et sympathique. C’est vrai. Mais, comme dirigeant, c’est un vaurien. Il a prouvé son statut de vaurien en faisant le Baccalauréat 5 fois, et à la 5ème tentative, une délégation de femmes mohéliennes est partie voir le Président du jury pour solliciter sa pitié: «Ayez pitié de cet homme qui souffre et qui nous fait honte». Le Baccalauréat lui fut attribué par pitié. En 1985-1986, sans être bachelier, il fit son service national au Collège de Fomboni en enseignant «la matière» réservée aux gnangnans et aux gagas: les TPA. Les «Travaux pratiques agricoles», transformant son «champ de classe» en cirque. Il fallait voir nos élèves se moquer de lui et le mépriser.
Pour ses propres ambitions criminelles, le fugitif international Hamada Madi Boléro lui promit le Gouvernorat de Mohéli s’il le faisait nommer Premier ministre en chassant Bianrifi Tarmindhi, par l’intermédiaire de son oncle, qui dirigeait alors la Coordination mohélienne du Front populaire comorien (FPC), complice du putschiste Azali Assoumani, qui avait procédé à un nettoyage ethnique des Anjouanais de l’administration comorienne. Par la suite, les deux lascars s’insultaient dans la rue comme du poisson pourri. Mohamed Saïd Fazul ruina Mohéli de 2000 à 2007, et ne fut élu en 2016 que parce que les Mohéliens voulaient exprimer leur haine mortelle envers Hadidja Aboubacar. Depuis son retour à Bonovo en mai 2016, il n’a offert aux Mohéliens que des regrets, et ce n’est qu’un début.
En Grande-Comore, le Gouverneur Hassani Hamadi n’a offert à la population que de la médiocrité et de la petitesse pour des petites historiettes de son intérim, déclenchant la colère des Conseillers de l’île, qui voulaient renverser son gouvernement par motion de censure. Pendant des mois, Ahmed Sambi s’était employé à l’ignorer superbement, et ne l’a soutenu au deuxième tour de l’élection gubernatoriale que pour embêter les autorités sortantes. Son «frère» le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani s’était joint à ce soutien de la haine, et même si certains internautes ne veulent pas qu’on le dise, les Grands-Comoriens trouvent que Mouigni Baraka Saïd Soilihi avait plus de classe, panache, flamboyance et présence, et valait nettement mieux. Les Grands-Comoriens sont effondrés.
Et si on allait à Anjouan? Là, les choses sont très claires. On peut dénigrer Anissi Chamsidine par haine et jalousie, mais rien n’empêchera les gens honnêtes de le considérer comme le meilleur Gouverneur comorien depuis des années. Le crypto-sambiste Abdou Salami Abdou ou Salami Abdou Salami est d’une nullité exécrable, et les spécialistes reconnaissent qu’Ahmed Sambi a eu vraiment tort d’avoir empêché la candidature d’Ahmed Ben Saïd Jaffar, qui a plus de métier, de respectabilité et de vision, même s’il doit se montrer plus mordant et plus présent sur la scène politique. Avant même 2021, il sera incontournable. Le Gouverneur actuel d’Anjouan est donc nullissime, et dès qu’il met ses échecs sur le dos d’Anissi Chamsidine et de son héritage, on sait qu’il est de mauvaise foi. Il ment pour tenter d’occulter son impréparation à la tâche et sa nullité.
En résumé, les 3 Gouverneurs sont nullissimes, désespèrent et dépriment les Comoriens.
Mais, qu’en est-il de leur chef, l’usurpateur Azali Assoumani? C’est un désastre total et une catastrophe nationale: népotisme aggravé, esprit villageois, copinage douteux, promotion canapé, incompétence criminelle, corruption malsaine et indécente, voyages aux 4 coins du monde 15 jours par mois, délégations pléthoriques et budgétivores, aveuglement, manque de vision, arrogance, mélanges des genres, dévoiement d’une Justice aux ordres servant de vengeance politique personnelle, tâtonnements, marché public de 5 milliards de francs comoriens attribué à une société amie sans le respect des procédures légales, banditisme étatique, renvoi de l’hôtel à Neuilly-sur-Seine dans la honte, fuite de Kiki vers l’Éthiopie, etc.
Le putschiste et «ses» Gouverneurs conduisent les Comores à la ruine. Les 4 premiers mois sont passés, et aucune amélioration n’est visible à l’horizon. Les autorités font du rafistolage et du raccommodage de porcelaine. Aujourd’hui, seul Dieu peut sauver les Comores d’une gouvernance maudite.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 10 octobre 2016.