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Fakridine, Msaïdié et Boléro veulent prendre le pouvoir

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Fakridine, Msaïdié et Boléro veulent prendre le pouvoir

Ils mendient la complicité du «Colonel» Youssoufa Idjihadi

Par ARM

     L’occasion est trop belle pour rappeler le fameux mot de Philippe Decraene en date du 1er décembre 1972: «Comme les colères du Karthala, dont la dernière éruption remonte à quelques semaines, l’effervescence politique retombe généralement vite à la Grande-Comore. Mais, de même que persiste la menace de nouvelles coulées de lave en direction de la capitale, la morosité a ici la vie dure. Certes, comme nous l’affirmait un administrateur, “Moroni n’est pas la Grande-Comore et la Grande-Comore elle-même n’est pas l’archipel”. Mais, depuis le transfert en 1962 du chef-lieu de ce territoire d’outre-mer de Mayotte en Grande-Comore, c’est à Moroni que se concentre pratiquement toute la vie politique de l’archipel»: Philippe Decraene: I.- Morosité à Moroni, Le Monde, Paris, 1er décembre 1972, p. 1.

Comment ne pas rappeler le mot de Philippe Decraene quand, pour succéder au dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», Fakridine Mahamoud Mradabi, le prétendu «ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation et de l’Administration territoriale, Chargé des Relations avec les Institutions» (Ouf! Ouf! Une démocratie ne confie jamais l’Information et l’Intérieur au même ministre. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur est ipso facto chargé de l’administration territoriale dans les États unitaires), se sert de la Mairie de Moroni. Il y fout la pagaille pour s’en servir comme d’un tremplin pour devenir le prochain dictateur des Comores par un coup de force. Pour prendre les Comores par la force, il veut prendre au préalable Moroni par la force, même si «Moroni n’est pas la Grande-Comore et la Grande-Comore elle-même n’est pas l’archipel».

L’heure est grave, très grave, gravissime. Même Monsieur Fils Loukmane, fils de son père, vient de confier à un proche que son père est mourant et qu’il se prépare à ne pas laisser passer son occasion de devenir dictateur de père en fils, «au nom du Père et du Fils». Or, Fakridine Mahmoud Mradabi a déjà pris des dispositions pour devenir le successeur de son dictateur de chef. La main sur le Coran, je suis prêt à jurer en public que Fakridine Mahmoud Mradabi s’invite dans les chancelleries pour dire (1.) que son chef est presque mort, (2.) et qu’il est son meilleur successeur. Il fait tout pour obtenir le soutien du «Colonel» Youssoufa Idjihadi, chef d’État-Major de l’Armée nationale de Développement («Développement» de quoi, s’il-vous-plaît?), qui traîne l’horrible et vil surnom de «Youssoufa Mfamanga», «Youssoufa Poisson séché», en souvenir de son passé de vendeur de poisson séché au marché.

Mais, l’homme aux poissons séchés est un lâche qui ne pense qu’à son trafic de drogue et de lingots d’or avec Madagascar, où il brasse des millions de francs dans les transports maritimes et dans l’activité immobilière. Il est très riche, le bougre, et ne veut pas d’incertitudes dans la gestion de sa rente mafieuse.

Fakridine M. Mradabi, Houmed Msaïdié Mdahoma et le berger Djaé Ahamada Chanfi

L’affaire devient plus pimentée par la complicité du fugitif international Hamada Madi Boléro dit Ébola ou Makridine, «Le Religieux de la Magouille». On sait que le régime politique du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait mis au frigo Fakridine Mahmoud Mradabi à cause de ses dérives criminelles. Qui l’a fait sortir de son sarcophage politique pour le nommer à la tête des prétendus «services secrets»? Réponse: le fugitif international Hamada Madi Boléro, l’homme Ébola. Le duo maudit travaille la main dans la main avec l’aboyeur public et insulteur officiel Houmed Msaïdié Mdahoma. Pour que la chose soit claire dans les esprits, nous affirmons que Fakridine Mahamoud Mradabi, le fugitif international Hamada Madi Boléro et l’aboyeur public et insulteur officiel Houmed Msaïdié Mdahoma ont tout préparé pour prendre le pouvoir, y compris par un coup d’État contre le corps mourant du dictateur fou de Mitsoudjé ou contre son cadavre encore chaud.

Or, Fakridine Mahmoud Mradabi est tellement fidèle envers le dictateur fou de Mitsoudjé que lors de la mascarade électorale de 2002, il avait soutenu le putschiste Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe contre son propre père. Ce dernier l’avait maudit et lui avait même dit devant le Colonel Naoufal Boina qu’il n’allait rien bénéficier de sa soumission envers le chien enragé de Mitsoudjé, qui l’avait nommé Directeur de son Cabinet, malgré sa nullité intellectuelle et professionnelle. C’est l’époque où il avait braqué son pistolet sur quelqu’un au Lycée de Moroni et l’avait froidement et lâchement assassiné devant tout le monde sang-froid. Sa réputation d’assassin l’aide à faire peur à tout le monde, y compris à l’étranger. N’a-t-il pas ses propres assassins même à l’étranger, et comme il a une pompe pour aspirer les millions d’euros de «la citoyenneté économique», il peut faire assassiner n’importe quel Comorien à l’étranger? Il a été «à bonne école», celle de Robert «Bob» Denard, «Sultan blanc des Comores» du 13 mai 1978 au 15 décembre 1989.

Fakridine Mradabi et son chef Robert “Bob” Denard: La saison des assassins

Aujourd’hui, Fakridine Mahmoud Mradabi gère des millions d’euros d’argent sale, s’invitant même dans les paradis fiscaux et dans le blanchiment d’argent sale, pourri et puant. Il terrorise les gens par sa violence inouïe. Les habitants de Moroni n’ont rien oublié de la scène honteuse au cours de laquelle, à l’époque où il était Lieutenant de Gendarmerie, il avait fait sortir de force de sa voiture Moustoifa Saïd Cheikh, alors auréolé de son combat pour la démocratie aux Comores, pour le gifler devant la population. En d’autres termes, le putatif prochain dictateur des Comores est un assassin, un gifleur, un mafieux. Pour le traitement de ses affaires sales, il a une préférence pour les Blancs et ne fait pas confiance aux Comoriens.

Oui, avant d’être atteint de la maladie par démangeaisons cérébrales le poussant à vouloir se placer au centre de l’Univers, à Bête-Salamalecs, il avait toujours fait preuve d’une fidélité à toute épreuve envers le dictateur et «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri Ben Tartuffe. Toutefois, le vent a tourné: il veut être Khalife à la place du Khalife. Pour autant, on ne retrouve pas sa fidélité chez ses deux complices, censés lui apporter Mohéli et la Grande-Comore. En d’autres termes, ses deux complices sont des traîtres. Le fugitif international Hamada Madi Boléro a déjà trahi dans la chair et dans une suite d’hôtel à Dubaï son dictateur, pendant que l’aboyeur public et insulteur officiel Houmed Msaïdié Mdahoma s’était bagarré contre le même dictateur de 2003 aux années qui ont suivi contre le dictateur pour le contrôle de la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC), leur association de malfaiteurs.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 22 mai 2022.


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