• Home
  • /
  • actualite
  • /
  • Fahmi Saïd Ibrahim pour l’intégrité territoriale du Maroc

Fahmi Saïd Ibrahim pour l’intégrité territoriale du Maroc

Partagez sur

Fahmi Saïd Ibrahim pour l’intégrité territoriale du Maroc

Il en parle avec brio et maestria sur Décryptage, à Africa 24

Par ARM

</p>

     La journaliste Marcelle Kouassi, qui anime l’émission Décryptage sur la chaîne de télévision Africa 24, a eu la belle et utile idée d’y inviter Maître Fahmi Saïd Ibrahim, ancien ministre des Relations extérieures des Comores. Le sujet du jour porte sur l’Appel de Tanger (Tanger est une ville du Nord du Maroc, située à 14 km de l’Espagne, qu’on voit juste en face), dont Maître Fahmi Saïd Ibrahim est l’un des initiateurs, signataires et porte-paroles. Le but de l’Appel de Tanger est de la plus grande utilité et importance pour toute l’Afrique: la reconnaissance de l’intégrité territoriale du Maroc par la reconnaissance de la marocanité du Sahara marocain, et l’expulsion de l’Union africaine de la prétendue «République arabe sahraouie démocratique» («RASD»), une fantaisie du prétendu «Front populaire de Libération de la Saguia El Hamra et du Rio de Oro» («POLISARIO»), une organisation séparatiste et terroriste créée le 10 mai 1973 par la Libye et l’Algérie. «Organisation séparatiste» car ses membres et chefs sont tous des Marocains nés de parents marocains, certains ayant étudié chez eux au Maroc et milité dans des partis politiques du Maroc. À cet égard, il suffira de rappeler que Mohamed Abdelaziz (1946 ou 1947 – 2016), surnommé «Al Marrakchi» («L’Homme de Marrakech»), Président de la «RASD» de 1976 à sa mort, était né à Marrakech, ville touristique du Maroc mondialement connue, avec pour père Khelili Mohamed Salem Rguibi, un soldat retraité des Forces Armées Royales (FAR) du Maroc ayant combattu la «RASD» et qui vit paisiblement chez lui au Maroc, plus précisément à Kasba Tadla, près de Beni Mellal, criant haut et fort la marocanité historique du Sahara marocain.

       Lors de cette belle et riche interview, Maître Fahmi Saïd Ibrahim explique avec talent et conviction le bien-fondé et les enjeux juridiques de l’intégrité territoriale du Maroc. Pour lui, la défense de l’intégrité territoriale du Maroc «est une cause juste», «une justice». Le Groupe de Contact auteur de l’Appel de Tanger comprend d’anciens Premiers ministres et d’anciens ministres, et défend le Droit et l’Histoire, qui sont en faveur du Maroc et de son intégrité territoriale. L’Appel de Tanger a été lancé en novembre 2022. Le Livre Blanc rédigé à cet effet est d’un intérêt majeur en ceci qu’il met en exergue les solides arguments du Maroc sur son Sahara. Ce document de grande valeur scientifique, juridique et diplomatique a été remis officiellement et solennellement à Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

       «Nous sommes des amis du Maroc et des amis du Droit», clame à raison Maître Fahmi Saïd Ibrahim. Le Maroc fait un travail diplomatique de qualité pour expliquer au monde le bien-fondé de la marocanité de son Sahara. Le Groupe de Contact appuie «de manière indépendante» sa démarche diplomatique. La politique extérieure du Maroc est très percutante dans sa nouvelle dynamique africaine (pendant des décennies, son appareil diplomatique s’appelait ministère des Affaires étrangères et de la Coopération). Le nombre des pays se ralliant à la thèse du Maroc explose, et le nombre de ceux qui reconnaissaient la «RASD» diminue comme peau de chagrin et fond comme neige au soleil. Maître Fahmi Saïd Ibrahim souhaite que les pays africains dans leur totalité reconnaissent la pertinence des arguments juridiques et historiques sur lesquels se fonde la marocanité du Sahara marocain.

       Ne perdons pas de vue le fait que la «RASD» ne peut pas être considérée comme un État et être membre de l’Union africaine. Elle ne remplit pas les conditions d’existence d’un État: un territoire (le territoire du Sahara marocain ne lui appartient pas), une population (les Marocains du Sahara marocain vivent chez eux au Maroc. À Tindouf, en territoire algérien, ne vivent que des séquestrés, qui prennent la fuite dès qu’ils le peuvent), des institutions (la «RASD» n’existe que sur les papiers de la diplomatie et de l’appareil militaire de l’Algérie), et l’effectivité du pouvoir de ces institutions à la fois sur ce territoire et sur cette population (la plupart des fondateurs et autres dirigeants de la «RASD» ont regagné leur pays, le Maroc).

       En plus des considérations qui précèdent, citons l’exemple de l’État dans la conception moderne, celle de Charles de Gaulle: «L’État pour de Gaulle est la réunion de trois éléments indissociables: l’État comme valeur (A), un peuple rassemblé (B) autour d’un chef (C). L’État gaullien, plus qu’une notion juridique et politique ou un agencement de services publics, est d’abord une valeur supérieure, la plus haute des valeurs politiques; il relève de la mystique et de la métaphysique, du règne de l’esprit. Ce sera un État fort et respecté. […]. Ce sera un État appuyé sur des institutions solides et, parce que solides, assurées d’une véritable pérennité, gage de continuité des choix politiques. […] L’État gaullien est démocratique: suffrage universel, pluralisme politique, garantie des droits et des libertés sont ses composants, au rebours de l’État mussolinien»: Jean-Claude Ricci: Histoire des idées politiques, 4ème édition revue et augmentée, Éditions Dalloz, Collection «Cours Dalloz», Paris, 2018, p. 505.

       Or, la prétendue «RASD» ne remplit aucune de ces conditions juridiques, et cela donne toute sa signification au bon mot de Maître Fahmi Saïd Ibrahim: «Nous sommes des amis du Maroc et des amis du Droit». Ceci est d’autant plus vrai que la position du Maroc et l’Appel de Tanger sont entièrement fondés sur le Droit international public, comme l’explique souvent Maître Fahmi Saïd Ibrahim, devenu un expert reconnu du dossier. Des Marocains sont manipulés contre leur pays et luttent contre lui. Ils ne sont pas les premiers à trahir leur patrie.

       S’agissant des échanges entre les Comores et le reste de l’Afrique, Maître Fahmi Saïd Ibrahim estime qu’ils sont «assez timides». Or, le Maroc offre des grandes opportunités de coopération entre pays africains, compte tenu de ses performances économiques sectorielles et globales avérées. Le Roi Mohammed VI a impulsé une nouvelle dynamique économique, financière et technologique indéniable. Le secteur bancaire marocain est déjà présent dans des pays de l’Afrique de l’Est comme Madagascar et la Tanzanie. Les Comores pourraient s’en inspirer. Les investissements privés aux Comores sont faibles. La culture comorienne pourrait être un levier de développement du tourisme, mais un tourisme écologique.

       Toutes les positions défendues au cours de cette belle et enrichissante interview par Maître Fahmi Saïd Ibrahim sont basées sur le Droit, le réalisme et la vérité. Le fond et la forme sont d’une qualité «bon père de famille», et cela donne de la fierté aux Comoriens de voir un des leurs intervenir avec autant d’aisance et de compétence sur le Sahara marocain, un dossier rendu très complexe à dessein par les manipulations extérieures.

Par ARM

Le copier-coller tue la blogosphère comorienne. Cela étant, il est demandé amicalement aux administrateurs des sites Internet et blogs de ne pas reproduire sur leurs médias l’intégralité des articles du site www.lemohelien.com– Il s’agit d’une propriété intellectuelle.

© www.lemohelien.com – Mercredi 15 mars 2023.


Partagez sur

Laisser un commentaire

Time limit is exhausted. Please reload CAPTCHA.