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Du vrai Avocat ARM au faux avocat Ibrahim Mzimba

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Du vrai Avocat ARM au faux avocat Ibrahim Mzimba

Tes graves injustices visant Maître Ahamada Mahmoud

Par ARM

       Monsieur le «Bâton-niais»,

Je t’adresse cette lettre ouverte à un moment où tu as décidé de continuer à te vautrer dans la fange et dans la honte, sans la moindre retenue.

Rappel. Quand j’ai fait ta connaissance à Paris en juin 2013, tu me parlais de Droit et de Justice. C’est sur cette base que je n’hésitais pas à te défendre contre tes ennemis les plus virulents, les plus hargneux et les plus acharnés. Ces gens-là avaient une piètre opinion de toi-même. Or, en raison d’une certaine idée que j’ai de la fidélité en amitié, je t’ai défendu et soutenu, jusqu’en mars 2018, quand tu m’engueulas, en essayant de m’intimider afin que je ne te critique pas pour ton appui à la dictature quand elle allait tuer la Cour constitutionnelle, le pilier de la Justice constitutionnelle, Justice sans laquelle il n’y a même pas d’État. Ta lâcheté m’a conduit à m’éloigner de toi, et je ne souhaite pas te serrer la main un jour, ni te saluer, tant ton manque de principes et de probité est affligeant et écœurant.

Comme les autres Comoriens, je t’ai vu soutenir toutes les saletés criminelles et nauséabondes du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Alors que des Comoriens ont été assassinés par le dictateur fou de Mitsoudjé pour leur opposition à la goujaterie référendaire du 30 juillet 2018, toute honte bue, tu as bu leur sang et mangé leur chair en présentant des «félicitations» à leur bourreau, le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri, poussant la malhonnêteté et la mendicité jusqu’à attribuer un brevet de «succès» à un désastre infernal.

Je t’interpelle aujourd’hui pour te dire une seule chose: tu t’es tellement compromis face à un dictateur fou pour tes petits calculs foireux que tu t’es plié à l’injonction d’un «magistrat» fou, incompétent, corrompu et aux ordres de la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé demandant sans la moindre base légale des sanctions contre Maître Ahamada Mahmoud, Avocat de l’ancien Président Ahmed Sambi, au prétexte fallacieux qu’il lui arrive de parler politique, notamment quand il s’agit de dire qu’il n’y a pas eu d’élections le 24 mars 2019.

Tu t’es déshabillé en public en décidant de réunir un conseil de discipline, sur injonction d’un «magistrat» transformé en Commissaire politique, et pour empêcher un Avocat de parler politique, signifiant ainsi que tu es plus pourri que ne le disent les Comoriens. Le Procureur général Mohamed Soilihi Djaé n’a aucun pouvoir pour exiger des sanctions contre Maître Ahamada Mahamoud pour des raisons politiques. La loi organisant la profession d’avocat aux Comores ne comporte aucune interdiction de prises de position ou de propos politiques. Pour nous en rendre compte, il suffirait à peine de lire son article 42, qui figure sur le régime des interdictions et des incompatibilités: «La profession d’avocat est incompatible:

  • avec toutes les fonctions publiques;
  • avec tout emploi de directeur, de gérant, administrateur de société, les emplois à gage, ceux d’agent comptable;
  • avec toute espèce de négoce;

Toutefois l’avocat peut, à titre subsidiaire;

  • dispenser dans les facultés ou écoles de formation, des enseignements;
  • donner des conseils et faire de l’assistance juridique;
  • exercer les fonctions du syndic, de commissaire aux apports, d’administrateur judiciaire et liquidateur».

On se rend également compte du caractère criminel de tes manœuvres et de celles de ton complice, le Procureur général Mohamed Soilihi Djaé, en lisant également l’article 46 de la loi précitée: «Il est interdit à l’avocat:

1.- de se rendre directement ou indirectement adjudicataire de biens meubles ou immeubles dont il est chargé de poursuivre la vente;

2.- de se rendre concessionnaire de droits successoraux;

3.- d’avoir un rapport quelconque avec la partie adverse ayant constitué avocat et de faire avec les parties des conventions aléatoires ou subordonnées à l’avènement du procès;

4.- de prêter son nom pour des actes de postulation illicite;

5.- de prélever sur les sommes encaissées le montant de ses honoraires sans le consentement formel du client ou, à défaut d’accord sans l’autorisation du Bâtonnier;

6.- de percevoir les droits et émoluments, autres que ceux prévus par les textes en vigueur, sous peine de restitution de la totalité ou de l’excèdent».

Donc, aux yeux de la Loi, Maître Ahamada Mahmoud est innocent. Il est interdit d’engager des mesures disciplinaires contre un Avocat pour ses idées politiques. Donc, le dossier contre Maître Ahamada Mahmoud, avant d’être vide, est tout simplement inexistant.

Malheureusement, si moi, ton plus fervent soutien pendant 5 ans, en suis arrivé à voir en toi du poisson pourri, c’est que tu es irrécupérable. Tu n’es mû que par l’argent, le pouvoir, les titres ronflants, les honneurs et non l’honneur, te transformant en mendiant, dévoyant le Droit et la Justice. La seule excuse que tu as en la matière, c’est que tu n’as pas fait des études en Droit et que tu n’as aucune formation d’avocat.

Comme tu ne vaux rien, je finis ma lettre ouverte sans formule de politesse.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 15 octobre 2019.


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