Dites à Mohamed Elamine Souef d’arrêter son char!
Il parle trop, se répand en billevesées, sottises et bêtises
Par ARM
En cette période d’attribution des Prix Nobel, la plus grande découverte diplomatique du millénaire vient d’être faite. Elle est l’œuvre du mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Ladite découverte tient en une phrase, et ravit toutes les chancelleries: «Mohamed Elamine Souef, mon cousin et ministre des Affaires étrangères, diplomate de formation et de carrière, est tellement fort en Diplomatie qu’il va devenir le prochain secrétaire général de l’ONU, par acclamation». Cette nouvelle est accueillie dans la joie par les tous les Terriens et les extraterrestres, très contents de savoir que leurs vies vont être révolutionnées de la plus sucrée des façons. Que du chemin parcouru par Mohamed Elamine Souef, des écoles coraniques de radicalisation par les Talibans du Pakistan à ses fonctions d’étrange ministre des Affaires qui lui sont étrangères et de chantre mondial de «La Coopération-biberon».
Votre site préféré lui présente des félicitations d’autant plus fraternelles que Mohamed Elamine Souef, lors d’un énième semblant de conférence de presse (n’a-t-il pas un attaché de presse et un Conseiller en Communication?), menace crânement de porter plainte contre ceux qui l’accusent de soutenir l’internement par la Chine de millions de Musulmans Ouighours dans des camps de concentration nazis. Les Comores de Mitsoudjé sont en 10ème position sur cette liste de la honte et de l’infamie des 37 supporters de la version chinoise du Goulag. Or:
- Aucun État démocratique n’y figure.
- Aucun autre pays membre de la Commission de l’océan Indien (COI) n’y figure.
- On y retrouve que deux pays d’Afrique de l’Est: le Burundi de Pierre Nkurunziza (qui sert de modèle aux cousins de Mitsoudjé que sont le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri et Mohamed Elamine Souef) et, l’Érythrée, une prison mouroir à ciel ouvert qui oblige chaque citoyen à effectuer un service militaire illimité et sans salaire, et chaque homme à avoir au moins deux épouses, le tout étant imposé par décret présidentiel!
- En Afrique australe, il n’y a que le Zimbabwe, pays non encore vacciné de l’expérience dramatique de Robert G. Mugabe, dont le successeur, Emmerson Mnangagwa, était celui qu’il avait chargé de tuer notamment 20.000 personnes dans le Matabeleland! Ollé, ollé!
Mais, là où le ridicule prouve ses limites et refuse de tuer, c’est lorsque le bon Mohamed Elamine Souef, toute honte bue, essaie de dépêtrer son dictateur de cousin du «glorieux, délicieux, précieux et lumineux titre» de «dictateur infréquentable», généreusement, obligeamment et charitablement attribué par le journaliste français Jean-Jacques Bourdin, de renommée mondiale et qu’on ne présente plus. L’homme de «La Coopération-biberon» ose prétendre qu’il n’y aurait aucune trace de dictature au pays du roitelet de Mitsoudjé et du Hambou, se faisant rattraper par la dure réalité le jour-même par l’arrestation arbitraire d’un jeune journaliste du magazine Alfadjr qui a commis l’abominable crime de lèse-majesté et le crime contre l’humanité, avec crime de génocide et tout et tout, en refusant de livrer sa source, au sujet d’un article faisant état de vols d’argent public par le frangin, l’autre Souef, Monsieur Kamaldine Souef, qui gère les Douanes comoriennes comme sa propre épicerie ou comme son propre champ de patate et de manioc. Alléluia!
Mais, pourquoi s’oblige-t-il toujours à arborer et étrenner cet affreux badge dans son propre ministère, de 20 personnes? Dites-lui qu’il est vraiment ridicule et pathétique!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 8 octobre 2019.
