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Délégués comoriens pouilleux à Paris, réalisme à Mayotte

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Délégués comoriens pouilleux à Paris, réalisme à Mayotte

La croisière comorienne s’amuse à Paris, Mayotte voit rouge

Par ARM

      Ha! On est obligé de rire. Une fois de plus, on note que les tribulations et la gesticulation dramatique des Comores sont scrutées à la loupe à Mayotte. À Mayotte, on a le ricanement facile face aux déboires et descente aux enfers de l’État comorien. Des fois, on n’exclut pas une certaine tendance à l’exagération, pour maintenir dans l’eau la tête de l’État mort-né des Comores. De fait, le vagabondage de la délégation puante et pouilleuse comorienne à Paris a fait dire à la presse mahoraise des choses que les Comores devraient absolument connaître.

      Le journal Les Nouvelles de Mayotte a fait fort, cassant tout sur son passage, par des mots très durs, mais qui donnent à réfléchir, surtout quand on sait que chaque île a intérêt à défendre son sol. Il dénonce cette «feuille de route» intitulée «Vers un cadre propice à une circulation régulière des personnes en toute sécurité». On y lit: «Une fois de plus, les Comores imposent leur dictat à la France, qui signe et se laisse faire, ouvrant encore plus grandes les portes de Mayotte aux voisins comoriens. Cet accord fera l’effet d’une pompe aspirante et Mayotte deviendra petit à petit une colonie comorienne puisque déjà plus de 50% de la population de Mayotte est d’origine étrangère, cet accord impulsera un élan formidable à l’arrivée massive de Comoriens et ce en toute légalité», «la France continuera malgré les camouflets qui lui sont régulièrement infligés par les Comores (jeux des îles par exemple) d’assurer l’intendance des Iles de la lune et la corruption qui va avec, tandis que l’attrait de Mayotte permettra aux Comoriens d’y venir plus facilement. Une fois de plus, notre grande nation se fait berner et continue de donner le chèque pour se faire battre»: Denis Hermann: Une surprenante feuille de route signée entre les Comores et la France à Paris, Les Nouvelles de Mayotte n°2874, Mamoudzou, jeudi 14 septembre p. 9.

Exagération? Que nenni! Le mardi 12 septembre 2017, le jour où les pique-assiettes puants, pouilleux et débraillés comoriens étaient reçus au Quai d’Orsay, le Député Mansour Kamardine de Mayotte, fervent et admirable défenseur de son île, mit les «poings» sur les «i» face au site www.causeur.fr: «Aujourd’hui, Mayotte compte 52% de sa population d’origine clandestine. C’est le seul territoire de la République française où les immigrés clandestins sont majoritaires. Naissent chaque jour à Mayotte trente enfants, dont 75% ont des parents clandestins. L’émigration à Mayotte provient à 95% de l’île comorienne d’Anjouan. Dans ce passage de l’océan Indien qui est une autoroute à dix voies et à sens unique, il y a bien sûr les Comoriens mais aussi des Africains des Grands Lacs, des Pakistanais, des Malgaches. Cette passoire pose un gros problème de sécurité, singulièrement en période d’état d’urgence! Tous les soirs, des bateaux débarquent les passagers dans le port de Mayotte sans que les policiers censés les contrôler n’aient d’ordinateurs, de détecteurs de métaux, si bien qu’on peut apporter une arme, ni vu, ni connu!».

Mansour Kamardine appuie sur le turbo: «Même s’il y a beaucoup de misère aux Comores, ce ne sont pas que les malheureux et les pauvres qui émigrent à Mayotte. Certes, les Anjouanais viennent pour des raisons économiques, afin de profiter des écoles et des soins médicaux gratuits. Il y a plus d’enfants d’origine anjouanaise dans les écoles de Mayotte qu’à Anjouan!». Et quand on lui demande «mais qui a intérêt à ce que cette vague migratoire perdure?», le Député de Mayotte passe de nouveau à l’attaque: «Au moins deux États: la France – à tout le moins une partie de l’appareil d’État – et les Comores. La France, pour ne pas faire de vagues, ferme les yeux et ne repousse pas les émigrés clandestins avec vigueur, ce qui permet de calmer les revendications territoriales des Comores. Paris se contente de faire un peu de gesticulation pour calmer les Mahorais, sans mettre fin à l’immigration illégale. Car les Comores revendiquent leur souveraineté sur Mayotte et, avec beaucoup de cynisme, laissent des kwassa-kwassas pleins d’une trentaine de personnes partir pour la haute mer. Les autorités comoriennes se disent “bon débarras: s’ils arrivent, tant mieux, s’ils se noient, tant pis…”. Quant à l’État français, son administration est divisée, ce qui donne des projets comme celui que le gouvernement Macron a pour Mayotte».

S’agissant de ce projet, Mansour Kamardine explique: «Ce projet entend créer un visa dit “outremer” mais c’est Mayotte qui est visée. Or, ce visa existe déjà: 95% de ceux qui le demandent l’obtiennent pour aller à Mayotte. Une fois arrivés à Mayotte, ils oublient de rentrer chez eux. Et là, le gouvernement crée un visa outremer concernant le regroupement familial, les étudiants, les malades. En réalité, si cette idée farfelue se mettait en place, plus de 80% de la population anjouanaise se retrouverait à Mayotte par le jeu du regroupement familial! On est dans une perspective d’envahissement». Il martèle: «C’est triste. Imaginez que 52% de la population métropolitaine soit des immigrés clandestins; depuis combien de temps Marine Le Pen aurait-elle été élue dans ce cas-là? Il ne faut pas profiter du fait que les Mahorais n’ont pas les moyens de se défendre pour les massacrer. C’est une politique de remplacement qui ferait de Mayotte un territoire comorien!».

N’ayant pas peur des mots, Mansour Kamardine hausse le ton: «La départementalisation n’est pas une politique de lutte contre l’immigration. C’est un changement de statut à l’intérieur même de l’État français, ce qui permet de répondre à une revendication politique vieille d’un demi-siècle et de rattacher Mayotte non seulement à la France comme c’est le cas de façon continue depuis 1841 mais, également, de l’intégrer pleinement à la République. À l’époque, les artisans de cette revendication exprimée en 1958 considéraient que c’était la meilleure façon de nous ancrer définitivement dans la France et de nous protéger des velléités comoriennes d’indépendance. Ils ont eu raison puisque les Comores sont entre-temps devenues indépendantes. Si on ne subissait pas la submersion migratoire, Mayotte serait aujourd’hui un paisible département français».

Mansour Kamardine soupire: «Même les gendarmes affectés à Mayotte ne viennent pas y vivre en famille. C’est dire où on en est! Il n’y a guère que le préfet pour croire que la criminalité a baissé de 9%. Au courant de l’été, la femme d’un sous-préfet a été saucissonnée chez elle au lendemain de son arrivée dans l’île! Le tribunal de grande instance a été “visité” trois fois, un colonel de gendarmerie agressé et laissé pour mort. Cela n’incite pas les investisseurs à venir. Je n’imagine pas qu’on n’ait pas les moyens d’y remédier alors que l’État peut assurer la sécurité en haute mer. Nous ne sommes pas en Guyane, avec le fleuve Maroni large de 500 mètres et impossible à contrôler».

Mansour Kamardine porta l’estocade en ces termes: «Regardez la carte. Il n’y a que deux passes pour entrer dans le lagon. Mayotte et Anjouan sont deux îles, distantes de 70 kilomètres en pleine mer. Il y a deux passages qu’on est obligé d’emprunter et qu’on pourrait donc contrôler. Il faudrait prépositionner des vedettes rapides au nord, notamment sur l’îlot de Mtsamboro, pour intercepter les bateaux. Il suffirait de faire faire des rondes aux bateaux de la marine. Au bout de six mois, les passeurs de migrants seraient dissuadés de venir. J’accuse l’État français d’inaction. Une main invisible organise le laisser-faire puis arrive avec un projet de régularisation des clandestins».

Mansour Kamardine a raison de défendre son île. En plus, c’est son droit. Son obligation morale aussi. Dès lors, le faux nationaliste et faux révolutionnaire polpotiste franco-comorien Idriss Mohamed Chanfi et son pote avocat – spécialisé dans les mariages et divorces clandestins – du prétendu «Comité Maoré», qui n’a de mahorais que le nom, gagneraient à connaître les positions qui sont défendues par les acteurs politiques et la presse de Mayotte.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 16 septembre 2017.


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