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De la mendicité politique naît l’anthologie de la servilité

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De la mendicité politique naît l’anthologie de la servilité

Assoumani Azali mendie chez les Nilotiques et se ridiculise

Par ARM

       Le vendredi 5 février 2021, le politicien ivoirien Laurent Dona Fologo (LDF) est mort. On entendit alors les superlatifs laudateurs les plus mielleux et les plus sucrés sur l’homme. Or, pour des millions d’Ivoiriens, Laurent Dona Fologo était un simple thuriféraire, un griot professionnel, qui chantait les louanges les plus encomiastiques, dithyrambiques, les plus panégyriques et les plus ampoulés sur «Dieu» Félix Houphouët-Boigny, premier Président de la Côte-d’Ivoire. Mais, même dans ce pays alors de parti unique, il avait piteusement perdu une élection imperdable de Député, faisant dire à «Dieu»: «Donc, en faisant confiance à ce garçon et en assurant son ascension politique, j’ai lésé des millions de personnes?».

Le 12 octobre 1985, lors de la clôture du 8ème Congrès du Parti démocratique de Côte-d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA), dont il était le secrétaire général, LDF avait prononcé un discours en présence de Félix Houphouët-Boigny, qui allait être «élu» «à 100%» le 27 octobre 1985. Pour Pierre Péan, c’est «une prestation qui mériterait de figurer dans toute anthologie de la servilité».

Laurent Dona Fologo: «Monsieur le Président de la République, Fondateur et Président de notre parti le PDCI-RDA, il me tarde de me tourner vers vous pour essayer de traduire en un hommage solennel, filial et déférent, les sentiments qui habitent chacun des membres de cette assemblée. Mais, quel hommage, à la vérité, avec quels mots, pour dire quoi, quand tout a été dit et a été bien dit? Il est mille et une manières de dire Houphouët. Mais, il se trouve que plus avisés, plus compétents et plus autorisés que moi s’y sont essayés avec brio.

       Il est mille et une façons de rendre compte d’une vie pleinement accomplie. Et, ils sont nombreux, essayistes, biographes, politologues… dont la pertinence du propos, la profondeur des analyses ne m’autorisent, du haut de cette tribune, sur la pensée et l’action de Félix Houphouët-Boigny, aucune originalité. Car Félix Houphouët-Boigny fait partie de ces êtres exceptionnels, hors du commun, tels que chaque siècle n’en produit que de très rares spécimens.

       S’il est la chance de la Côte-d’Ivoire, il n’appartient et ne peut appartenir à la seule Côte-d’Ivoire. Il apparaît ainsi naturel, normal, logique, que sur l’homme, sa vie et son œuvre, tout ait été dit et qu’en fait d’hommage, l’on vienne trop tard dans un monde trop vieux.

       Pourtant, et c’est ma conviction profonde, les hagiographes les plus talentueux ont beau se bousculer au portillon de la gloire immortalisant Félix Houphouët-Boigny en s’immortalisant eux-mêmes; les historiens les plus savants ont beau prétendre à la part la plus belle dans la connaissance de la vie d’un homme dont l’aura et le charisme en ont fait une figure de proue de notre temps; pourtant, dis-je, il reste et il restera toujours une forme d’hommage à Félix Houphouët-Boigny qui échappe et échappera toujours à toute exclusivité, parce que se situant au-delà de toute expression simple.

       Aucune clause de style, aucune figure de rhétorique, aucun mode de communication ordinaire ne peut l’épuiser. Cet hommage, c’est celui du cœur, celui qui sort du plus profond de l’être. Il est d’abord et avant tout un élan vers l’Autre, communion parfaite et intime avec l’Autre.

       Proche de la nature, proche de la terre, vous êtes aussi un homme d’une grande foi en Dieu, une foi vivante, agissante. L’Histoire a déjà retenu qu’en ce siècle dominé par le matérialisme triomphant, un homme d’État, le Sage de Yamoussoukro, a probablement enseigné à ses concitoyens à lever les yeux vers le Ciel, à s’aimer les uns les autres. Oui, vous avez placé l’amour, l’amour de l’homme, l’amour du prochain, au-dessus de toutes les lois.

       Vous êtes, pour utiliser une formule à la mode chez les jeunes, “branchéˮ sur l’éternel si, comme le reconnaît Saint Augustin, l’éternité n’est que l’entière possession de soi en un seul et même instant». Alors, le griot Laurent Dona Fologo pria et implora «Dieu» Félix Houphouët-Boigny de «faire une fois encore, et malgré ce qu’il peut vous en coûter, don de votre personne au Parti et au pays d’être le candidat du PDCI à la prochaine élection à la magistrature suprême de la Côte-d’Ivoire». 100% des électeurs avaient voté pour «Dieu».

La mendicité de Laurent Dona Fologo est le gagne-vie de Comoriens se piquant d’être des politiciens, se rabaissant au niveau le plus bas de la bassesse, de la sous-humanité et du «lèche-bottisme» de «lèche-bottistes» auprès du dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri: l’avocat déchu Saïd Larifou, «Mahmoud Salim Hafi» (Boicho, ça va?), Houmed Msaïdié Mdahoma «Msa-Idiot», Bellou Magochi, Mohamed Abdou Mbechezi, Shakespeare Saïd Ahmed Saïd Ali, Mohamed Saïd Fazul, le semblant de «Gouverneur» de Mohéli.

Mais, le dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri lui-même, après avoir été recruté comme bonniche de dictateurs du Moyen-Orient, est désormais dans la mendicité chez les Nilotiques du Soudan et du Rwanda, et tout ça pour un malheureux titre rachitique et rabougri de 2ème Vice-président de l’Union africaine. L’argent des Comoriens, étranglés par le portemonnaie et la ceinture, est gaspillé pour des foutaises afin qu’un dictateur inculte puisse aller cirer les chaussures du Congolais très mal élu Félix Tshisekedi Tshilombo, Président en exercice de l’Union africaine, juste pour 6 mois. Pour rappel, lors de sa junte militaire (1999-2006), le dictateur fou et terroriste Assoumani Azali Boinaheri offrait 200.000 euros par an à tel journal panafricain juste pour qu’il parle de lui et en rajoute sur son compte.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 23 février 2021.


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One Comment

  • Azad

    mars 11, 2021 at 6:08

    Une vice présidence du machin!!!!
    Grâce, à BOINAHERI ASSOUMANI Azali, l’africain connait l’existence des vices présidents Nommés pour rien servir. Seule la commission africaine est élue par les vassaux des imperialistes pour servir les intérêts de ceux qui la financent. D’ailleurs celle Union africaine, comme la commission, n’a jamais consulté le peuple africain et pour sa création, son évolution ou son fonctionnement. Alors comment se pavaner devant un peuple qui’ne vous a pas choisi? Une structure conçue pour le peuple sans le peuple est contre le peuple. La preuve cette Union africaine ou Union acculturée à l’image de la majorité de nos dirigeants. Alors BAA et MM doivent trouver un autre moyen de communication pour la propagande inaudible.

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