J’appelle mon quartier et ma ville d’Itsandra-Mdjini à ce choix
Par Amina Mmadi
J’adhère en mon âme et conscience à la candidature présidentielle du Général Salimou Mohamed Amiri en 2016. J’appelle ma famille, mon quartier et toute la ville d’Itsandra-Mdjini à faire pareil. La politique pour moi est un monde étrange. Non pas parce que je suis une femme et qu’aux Comores les femmes ne s’intéressent pas, à tort ou à raison, à la politique. Mais, tout simplement parce que je fais partie de ces milliers de Comoriennes qui ont été déçues par nos acteurs politiques. Le discours des uns et des autres depuis la «naissance de la démocratie aux Comores» dans les années 1990 est exclusif, comportant un «caractère marqué par le genre» ancré dans la tradition et de nature à faire fuir les femmes du milieu politique.
Cependant, suivant pas à pas le parcours politique national et mondial ainsi que les idées de la conférence sur l’avenir des Comores présentée par le Général Salimou Mohamed Amiri, je constate que ma vision sur mon engagement politique est en train de changer et j’en ai décidé de la faire savoir au peuple comorien. Le courage de m’y engager m’a gagné. Après mes recherches de vérité sur patriote méritant, qui a presque tout le soutien de la jeunesse, je découvre que le Général est un homme intelligent, ambitieux pour son pays, sincère, posé et ayant un long parcours professionnel derrière lui et devant lui. Son expérience et patriotisme en tant qu’infatigable et honnête soldat de la paix font de lui un bon candidat pour présider aux destinées de notre nation. Il n’a pas volé l’argent du peuple, mais au contraire, il s’est efforcé de garder sa dignité. Ce qui est assez rare dans un pays comme le nôtre, dans lequel on honore les voleurs et on dit aux non voleurs qu’ils sont maudits. Ce qui me plaît dans cette décision, est le fait que j’ai pris beaucoup temps de réflexion pour me renseigner et pour le comparer avec tous les autres candidats. Cela étant, ce qui m’a le plus frappé chez le Général Salimou Mohamed Amiri, c’est que malgré l’injustice qu’il a subie dans la privation de sa liberté, il n’a été l’auteur d’aucun mot ayant vocation de détruire ses futurs adversaires aux élections présidentielles de 2016. C’est tout le contraire de ce qu’on entend chez les autres candidats dans les différentes manifestations. De plus, il se montre prêt à faire une politique inclusive, qui viserait à dénicher les talents et à favoriser la prise des responsabilités des femmes dans la gouvernance étatique, un domaine dans lequel le pays a échoué depuis son indépendance.
Baraka Mmadi,
Itsandra-Mdjini
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© www.lemohelien.com – Jeudi 17 septembre 2015.
