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L’enlèvement de Mohamed Moina, partout condamné

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L’enlèvement de Mohamed Moina, partout condamné

Ce vil scandale est un acte de banditisme et de terrorisme

Par ARM

       Plus les jours passent, plus on s’interroge sur l’utilité des actes commis par les pouvoirs publics aux Comores. Mais, qu’est-ce qui pousse ces gens-là à se comporter ainsi: un refus de reconnaître la présence du coronavirus aux Comores pendant des semaines, mise en danger de mort de tous les Comoriens par l’affirmation mensongère selon laquelle «il n’y a pas de coronavirus aux Comores», détournement du matériel de lutte contre le coronavirus, vol du produit malgache présenté par Madagascar comme luttant efficacement contre le coronavirus, assassinat de Mohamed Ahmed Djaza, Président de la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI), par des amateurs, guérilla urbaine et à balles réelles à Foumbouni…

Les autorités comoriennes sont incapables de retrouver leur chemin de Damas. Elles ont même ordonné l’arrestation de Mohamed Moina, de Mbéni, à Mbéni, le lundi 11 mai 2020, juste au moment où, en famille, il procédait à la rupture du jeûne, en plein mois sacré de Ramadan. Il a fallu deux jours de réflexion pour tenter de comprendre le bien-fondé de cet acte inhumain, de grand banditisme et de terrorisme. Il est impossible d’en saisir les raisons. Et voilà qu’on accuse Mohamed Moina d’avoir voulu assassiner le poète Assoumani Azali Boinaheri au pétard mouillé à Anjouan…

L’enlèvement de Mohamed Moina, Porte-parole du Mouvement Dawla Ya Haki (État de Droit), est un acte tellement répugnant que sa condamnation a été unanime. Maître Saïd Larifou et Zilé Soilihi relèvent l’absurdité de la situation et exigent la libération de l’otage Mohamed Moina.

L’Union de l’Opposition s’indigne et condamne: «Cet acte commis en plein mois de ramadan, dans cette période critique de la crise sanitaire du coronavirus signe le caractère brutal de ce régime. Le mode opératoire mis en œuvre à cette occasion ressemble à s’y méprendre à celui de bandes terroristes hors-la-loi: la femme a été bâillonnée, les enfants menacés de tabassage s’ils criaient. L’Union de l’Opposition manifeste son indignation et sa révolte face à ces méthodes dignes de troupes d’occupation. Se joignant à la voix de tous les démocrates de ce pays, elle exige la libération immédiate et sans condition de Mohamed Moina».

Indigné et dégoûté, le Comité national de Transition (CNT) tempête également.

Extraits du communiqué du CNT

Le Docteur Hamidou Karihila Hamadi ne dit pas autre chose: «Nous exigeons la libération immédiate et sans condition de notre frère Mohamed Moina. Dans quel monde nous vivons? Ailleurs, avec cette pandémie de coronavirus, on libère les prisonniers, et ici aux Comores, on fait l’inverse. Et cela pendant le mois sacré de ramadan, en pleine rupture. Que Dieu nous vienne en aide et qu’Il protège notre frère Mohamed Moina. Amen».

Les réseaux sociaux des Comores véhiculent l’indignation des Comoriens sur la barbarie de cet enlèvement. Pourquoi n’avoir pas envoyé une convocation à Mohamed Moina, au lieu d’aller terroriser une famille comprenant des enfants? Pourquoi n’avoir pas demandé à un seul gendarme d’aller interpeller Mohamed Moina, qui n’a aucun passé de délinquant, au lieu de débarquer dans sa maison en pleine rupture du jeûne? Il est temps de se poser des questions sur la relation entre le régime politique en place et l’Islam. On aura tout vu. Quelle tristesse!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 13 mai 2020.


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