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«Bourhane a humilié ma sœur et moi-même. Il est mort»

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«Bourhane a humilié ma sœur et moi-même. Il est mort»

Idaroussi Hamadi s’est vengé sur Bourhane Saïd Abdallah

Par ARM

     La présomption d’innocence est l’une des bases du Droit, partout dans le monde civilisé. Il faut insister sur ce mot «civilisé». Elle signifie une chose très simple, mais qui est impossible à s’installer dans la structure mentale des autorités politiques et judiciaires comoriennes: une personne qui se voit reprocher une infraction est innocente jusqu’à ce que sa culpabilité soit prouvée par un tribunal, à la suite d’une procédure en bonne et due forme finissant par un jugement équitable. Aux Comores, le soupçon – souvent politique ou relevant de la vengeance personnelle – vaut condamnation pénale. L’accusation – souvent basée sur des motivations politiques ou de vengeance politique, personnelle et familiale – vaut condamnation pénale. Une fois de plus, les Comores sont en train de vivre cette douloureuse réalité politique, sociale, «juridique» et «judiciaire».

En effet, le Docteur Bourhane Saïd Abdallah, Président de l’Université des Comores (UDC), se voit reprocher le détournement de 50 millions de francs comoriens (100.000 euros). Naturellement, personne ne s’opposerait à sa condamnation, mais si et seulement si sa culpabilité était prouvée de manière irréfragable dans une affaire aussi triste. Mais, il n’y a aucune preuve sur sa culpabilité dans cette affaire. Rien! Rien du tout! À ce jour, il n’existe aucun élément matériel prouvant que le Docteur Bourhane Saïd Abdallah est l’auteur d’un détournement de 50 millions de francs comoriens à l’UDC. Pourtant, sa condamnation est déjà obtenue par les pouvoirs publics. Son honneur, son prestige et sa considération sont déjà dans la boue. La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé a tout fait pour désigner le Docteur Bourhane Saïd Abdallah à la vindicte populaire, en le faisant passer pour un voleur. Mais, où sont les preuves?

Toute cette affaire relève de la foutaise parce que, en octobre 2017, Idaroussi Hamadi, Monsieur Neveu, dit «Tonton-m’a-dit», secrétaire général du gouvernement et propriétaire de l’État comorien, a déclaré devant les délégués syndicaux de l’Enseignement qu’il allait avoir la peau du Docteur Bourhane Saïd Abdallah, en le chassant de la Présidence de l’UDC et en l’humiliant. Il en tremblait de colère, de haine et de détestation, «Tonton-m’a-dit». Il s’agit d’une vengeance personnelle. «Tonton-m’a-dit» est dans la fixation haineuse sur le Docteur Bourhane Saïd Abdallah pour une raison très simple et banale: l’ancien Président de l’UDC a refusé de se marier avec la propre sœur de «Tonton-m’a-dit». Du coup, «Tonton-m’a-dit», qui a retrouvé ses airs de crapule de l’époque où il avait volé argent et matériel au ministère de la Production, sous la première kleptocratie de son kleptocrate d’oncle (1999-2006), vilénie qui l’avait conduit en prison sous Ahmed Sambi jusqu’à ce que Bellou fasse en sa faveur un faux témoignage d’anthologie, a décidé de se venger et de «laver l’honneur de la famille».

Idaroussi Hamadi dit «Tonton-m’a-dit», accusé d’incompétence crasse et criminelle par le fugitif international Hamada Madi Boléro devant ses amis de Paris, n’a que ce mot à la bouche: «Bourhane a humilié ma sœur et moi-même. Il est mort. C’est déjà un homme mort. Je vais le faire chasser de la Présidence de l’Université des Comores. Ma décision est prise, maintenant, je vais inventer un prétexte qui me permettra de le faire virer et de l’humilier comme il a humilié ma sœur, ma famille et moi-même». Et c’est ainsi qu’une affaire de cul, qui devait relever de la sphère privée, est devenue une affaire d’État dans une «Ripoux-blique» de Mistsoudjé qui, chaque jour, humilie, persécute et tourmente les Comoriens, pendant que les voleurs les plus dégueulasses des Comores sont au sein de cette «Ripoux-blique».

Dans cette affaire, le Docteur Bourhane Saïd Abdallah, en plus d’avoir commis le crime de ne pas avoir pris en mariage la Princesse de Mitsoudjé et du Hambou, sœur de Monseigneur «Tonton-m’a-dit», a commis l’horrible crime de génocide d’être originaire d’un petit village du Sud de la Grande-Comore appelé Ifoundihé Chamboini.

Il fut un temps, le danseur du ventre Saïd Larifou aurait déjà lancé un cri d’indignation. Mais, c’était à l’époque où il se prenait pour l’Abbé Pierre des Comores. Maintenant qu’il est à la recherche de 2 millions d’euros (1milliard de francs comoriens) pour éponger sa dette auprès du Fisc à la Réunion, il verrait son propre père et sa propre mère se faire égorger devant lui sans réagir tant que cela pourrait lui permettre de gratter un peu d’argent par-ci, par-là, et se faire photographier aux côtés du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», recevant le Directeur général d’Air Mauritius, comme si un avocat radié en France et qui n’a pas été capable de gérer son propre cabinet pouvait être d’une quelconque utilité aux autres. Comment peut-on se qualifier de «juriste» et ramper devant un dictateur qui tue une Cour constitutionnelle et toute la Justice constitutionnelle d’un pays? Quel sens de l’honneur et du Droit!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 10 janvier 2018.


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