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«Boléro est aigri, le destructeur de l’unité nationale»

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«Boléro est aigri, le destructeur de l’unité nationale»

Salim Himidi tape encore et dur sur Hamada Madi Boléro

Par Mohamed Salim

      Mon frère ARM m’a fait l’honneur de me faire lire le manuscrit de son nouveau livre: Comores. «La Constitution, mon bon plaisir». Ce fut un vrai régal. Comme Hamada Madi Boléro est un des pires ennemis des Comores, au même titre qu’Azali Assoumani, j’ai tenu, comme lors de la sortie du livre Sociologie politique des Comores, du même auteur, en 2018, à vous présenter la page qui le concerne. Cette page spéciale est faite d’observations de l’érudit Salim Hadj Himidi, ministre de l’Intérieur d’Ali Soilihi et ministre des Affaires étrangères de Mohamed Taki Abdoulkarim. Voici une partie de la déclaration de Salim Hadj Himidi sur Hamada Madi Boléro.

      «Hamada Madi Boléro est un type aigri. Il ne voulait pas d’une Constitution de sortie de crise en 2001. Depuis le coup d’État qui a été perpétré par Azali Assoumani le 30 avril 1999, il est devenu le mauvais génie des Comores […]. S’agissant de Hamada Madi Boléro, il a hérité de toutes les patates chaudes et de toutes les saletés de la République. Il est le destructeur de l’unité nationale. Le projet politique qui lui tient le plus à cœur est le plus pernicieux, à savoir: la destruction de l’État aux Comores. Pour lui, l’État comorien doit cesser d’exister et doit donner naissance, au moment de son éclatement, à des entités indépendantes sur la base de “une île, un État”.

      Hamada Madi Boléro, qui n’a jamais voulu d’une Constitution et des institutions de réconciliation nationale, est conditionné et joue la carte des rapports de forces pour être président des Comores pour le compte de l’île de Mohéli, mais dans l’illégitimité. Il sait qu’il ne sera jamais élu mais, se dit que la légitimité par les urnes est morte aux Comores. Il avait été le vrai organisateur de la mascarade électorale de 2002 en faveur du putschiste Azali Assoumani. Il a récidivé en 2016, en faveur du même Azali Assoumani. Le 24 mars 2019, Azali Assoumani a assuré sa “réélection” en fraudant de la manière la plus honteuse, sans la moindre intelligence. Tout cela prouve que la légitimité par les urnes est morte aux Comores, et cela n’a jamais gêné un Hamada Madi Boléro.

      Azali Assoumani n’avait pas besoin des fonds de l’Union européenne pour sa parodie électorale du 24 mars 2019. L’Arabie Saoudite lui a offert tout ce qu’il voulait, allant jusqu’à mettre à sa disposition un avion privé pour le moindre de ses déplacements à l’étranger. Alors que son investiture du 26 mai 2019 était boycottée par la communauté internationale dans son ensemble, c’est Hamada Madi Boléro qui est parti faire un discours à cette occasion, et ce, en tant que secrétaire général de la Commission de l’océan Indien. Il n’avait pas sa place dans cette cérémonie à laquelle l’assassin qu’est le Prince Mohamed Ben Salman d’Arabie Saoudite avait dépêché une délégation pour semer des troubles entre les Comores et la France.

      Dès lors, il aurait été naïf de croire que du cerveau de Hamada Madi Boléro allait germer, en 2001, une Constitution et des institutions capables de favoriser une réconciliation entre Comoriens à la suite de la grave crise séparatiste ayant éclaté à Anjouan en février 1997. Dès l’instauration de la présidence tournante entre les îles de l’Union par la Constitution du 23 décembre 2001, Hamada Madi Boléro se voit en présidentiable. Il est toujours bercé par ce rêve qui tourne à l’obsession chez lui. Cette obsession est tellement ancrée en lui qu’il considère qu’à Mohéli, il est le seul acteur politique susceptible d’être qualifié de présidentiable, alors qu’il est détesté et haï par les Mohéliens et les habitants des autres îles de l’archipel des Comores. C’est un jongleur, et du point de vue de la technique du pouvoir, il est exécrable, malgré ses prétentions excessives, ses fanfaronnades et ses mensonges devant les crédules».

Tout ça est vrai. Hamada Madi Boléro est un vrai poison. Il n’aime pas son pays.

Par Mohamed Salim

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© www.lemohelien.com – Jeudi 21 novembre 2019.


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