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Bellou Magochi, Procureur du «procès» contre Sambi

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Bellou Magochi, Procureur du «procès» contre Sambi

Mais, que vient faire le parti unique dans un «procès»?

Par ARM

       C’est la dernière folie furieuse en date du dictateur Assoumani Azali Boinaheri et de ses séides sur l’acharnement contre le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. En octobre 2021, Houmed Msaïdié Mdahoma, l’aboyeur public enragé et insulteur officiel fanatisé et éhonté, en sortant de l’assemblée criminelle qualifiée «conseil des ministres», avait annoncé maladroitement la tenue du «procès» contre le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi «avant la fin de l’année 2021». Ce fut la belle bêtise d’un ignorant prouvant ce que tout le monde savait déjà: un «procès» kafkaïen et politique, concocté en «conseil des ministres» contre un innocent, contre qui n’existe aucune preuve de culpabilité.

       Cette fois, c’est la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC), le parti unique, qui commet la même faute, en s’invitant dans ce qui est supposé être «un procès», exactement avec la douceur et la délicatesse d’un camion de sapeurs-pompiers. En effet, pour la première fois dans l’Histoire de l’humanité, un parti politique, parti unique d’une dictature familiale et clanique, se permet de convoquer une «conférence de presse» pour faire l’apologie d’un «procès» politique, anticonstitutionnel, illégal et inhumain. C’est très grave. C’est gravissime. Même dans la plus sombre des dictatures africaines et dans la plus lugubre des Républiques bananières d’Amérique du Sud, une telle monstruosité n’a jamais été commise. Jamais!

       De quel droit, au cours de cette prétendue «conférence de presse» belliciste, vengeresse et revancharde, Bellou Magochi, secrétaire général de la CRC, se permet-il de se hasarder dans un domaine où il n’a aucune compétence, en prétendant, dans le cadre d’un faux procès que «nous espérons des débats impartiaux, transparents et ouverts devant permettre aux Comoriens de l’intérieur et de l’extérieur de pouvoir s’enquérir de toutes les informations relatives à la gestion de ce programme inédit de notre Histoire récente», alors qu’il fait partie de ceux qui ont monté la machination contre le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi?

       Où a-t-il fait ses études de Droit, cet Ahamada Baco-là, «Député» nommé par un dictateur illégitime et non élu par le peuple, pour se permettre de lancer au cours de la même «conférence de presse», que «c’est ainsi que le dossier est passé à une Cour équivalente qu’est la Cour de Sûreté de l’État. Le dossier suit ainsi une logique et la loi n’est pas violée. Que toutes les parties se préparent pour le procès car la justice sera respectée»? Cette Cour de Sûreté de l’État de racolage et à la dictée n’a aucune existence légale. Elle n’existe pas aux Comores. Or, ce lundi 21 novembre 2022, elle va envoyer un innocent en prison, en toute inconstitutionnalité, en toute illégalité, en toute inhumanité.

       En tout état de cause, la Justice désigne ce qui est juste, et elle existe pour mettre fin à la vengeance personnelle. En aucune manière, elle ne saurait être un instrument d’oppression et d’injustice.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 21 novembre 2022.


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