Azali prend trop de libertés avec la liberté et la vérité
Coupé des vraies réalités du monde, il invente ses réalités
Par ARM
Les Comoriens et les chancelleries aimeraient tant savoir pourquoi le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a pris la parole ce lundi 10 juillet 2023 pour ses 100 premiers jours à la tête de «la présidence comorienne de l’Union africaine», alors qu’il n’a accompli aucun acte digne de la remarque. Il empêche toujours les Comoriens de vivre. Il voyage. Il se bombe le torse. Mais, qu’a-t-il fait pour l’Afrique en 100 jours? Rien. Or, il fait de l’autocélébration, de l’autoglorification et s’autoproclame «meilleur Président de l’Union africaine des tyrans et dictateurs de village», dans la médiocrité, la corruption et l’incompétence.
Pis, il s’est permis de réécrire l’Histoire et d’inventer l’actualité.
1.- Il accuse l’Opération Wuambushu, lancée le 24 avril 2023, à Mayotte, d’avoir échoué, quand cette action vitale lancée par la France et bénie par les Mahorais remporte de nombreux succès, malgré ce qui reste à faire: sur Petite Terre comme à Grande Terre, de nombreux quartiers insalubres et illégaux ont été rasés, 47 sur 57 chefs de bandes criminelles et d’autres criminels – comoriens non mohéliens – sont arrêtés, et des milliers de clandestins comoriens sont renvoyés chez eux. Chaque fois qu’on débarque de la barge à Dzaoudzi en provenance de Grande Terre, on voit en face un extraordinaire déploiement de forces arrêtant des clandestins comoriens, renvoyés ensuite chez eux. Ceci est d’autant plus vrai que certains taximen se plaignent: ils n’ont pas assez de clients puisque beaucoup de clandestins comoriens sont renvoyés chez eux, pendant que d’autres se terrent peureusement là où ils vivent.
2.- Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri accuse Mayotte d’avoir servi de base de lancement de Robert «Bob» Denard «pour assassiner des Présidents comoriens». Cette accusation, très grave, est entièrement infondée, et relève de la diffamation haineuse.
a.- Robert «Bob» Denard n’a pas «assassiné des Présidents comoriens», mais un seul, Ahmed Abdallah Abderemane, dans la nuit du 26 novembre 1989. Il n’avait pas pris de bateau et n’était pas passé à Mayotte: il vivait aux Comores et commandait le futur dictateur.
b.- Quand Robert «Bob» Denard et ses mercenaires sont arrivés aux Comores pour le coup d’État du 13 mai 1978 contre Ali Soilihi, ils étaient venus directement de France par bateau, sans passer par Mayotte.
c.- Ce n’est pas Robert «Bob» Denard qui a tué Ali Soilihi le 29 mai 1978, mais un acteur politique de haut niveau, de Moroni, avec la bénédiction du premier Co-président, Ahmed Abdallah Abderemane, alors que le second Co-président, Mohamed Ahmed, y était opposé.
d.- Robert «Bob» Denard et ses mercenaires étaient arrivés par Le Vulcain, un navire «océanographique», aux Comores pour destituer le Président Saïd Mohamed Djohar le 28 septembre 1995, sans passer par Mayotte. Cette nuit-là, le futur dictateur, alors chef d’État-major de l’Armée comorienne, s’était enfui en slip, dans le coffre d’une voiture pour se cacher sous une table et dans les toilettes de l’Ambassade de France à Moroni. Le brave homme!
Alors, pourquoi le dictateur Assoumani Azali Boinaheri s’attaque toujours à Mayotte, où Houmed Msaïdié Mdahoma, son crieur public et insulteur officiel, cache soigneusement sa propre sœur dans un bâtiment construit par «le colonisateur français» à Labattoir, à Mayotte où se terraient ses ministres, où ses ministres ont obtenu leurs faux papiers français avec lesquels ils s’engraissent illégalement par l’argent de la Caisse des Allocations familiales (CAF), où sa douce Ambari Darouèche dit avoir fait la connaissance du séparatiste et assassin «Colonel» Mohamed Bacar? Qu’il le dise pour que la chose soit claire dans les esprits.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 11 juillet 2023.
