Azali, pique-assiettes mondial, paparazzo international
Chantre de la diplomatie de mendicité, il vit dans la honte
Par ARM
Tous les observateurs crédibles qui suivent l’actualité politique nauséabonde et nauséeuse des Comores estiment que si l’information se confirmait, le lâchage du dictateur Assoumani Azali Boinaheri par le gouvernement du Hedjaz et du Nedjd (pardon: d’Arabie Saoudite) serait une bien bonne chose. Pourtant… Pourtant… Oui, pourtant, le dictateur bouffon de Mitsoudjé n’a aucune honte à ramper dès que ça lui semble nécessaire, c’est-à-dire souvent. Il n’a pas hésité à tout faire pour participer à la Conférence de Paris sur le financement des économies africaines face à la pandémie du coronavirus, alors qu’il ne figurait pas sur la liste des invités. Il n’a pas hésité à se rendre à la fête nationale de Tanzanie, alors que la Présidente Samia Suluhu Hassan, que Dieu la bénisse et la protège, venait de laisser fuiter dans la presse un courrier de l’ancien Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi sur son incarcération anticonstitutionnelle, illégale en Droit interne et en Droit international, et inhumaine.
Le voilà qui saute et gambade sur l’occasion de la 3ème Conférence Afrique-Turquie, juste pour aller se faire photographier aux côtés du Président Recep Tayyip Erdogan de Turquie, alors qu’il avait bloqué les projets turcs aux Comores pour se faire bien voir de ses maîtres du Hedjaz et du Nedjd. Si au moins, il pouvait savoir qu’en italien dialectal, le mot «paparazzo» signifie «moustique bruyant»!
En tout état de cause, toute honte bue, il donne raison au Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, qui avait désapprouvé et dénoncé publiquement la brutale, barbare, sauvage et inutile rupture des relations diplomatiques entre la dictature familiale de Mitsoudjé et le Qatar. En effet, il dépêcha son Dhoulkamal, «ministre des Affaires étranges qui lui sont étrangères», pour tenter de procéder à un raccommodage de porcelaines avec le Qatar, avec qui il avait rompu les relations officielles de la manière la plus honteuse et scandaleuse, toujours à la seule demande de ses maîtres du Hedjaz et du Nedjd.
Si la honte pouvait tuer un dictateur sauvage et barbare…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 23 décembre 2021.
