Azali fait la bise à ses fidèles «opposants» et prie pour eux
Vraie dictature et fausse opposition s’entendent contre Mayotte
Par ARM
Il boit du petit-lait, se félicite et se frotte les mains en ce moment, fait la bise à ses fidèles «opposants» et prie pour eux, ce dictateur Assoumani Azali Boinaheri-là, dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». L’opération légale, vitale et nécessaire de refoulement des Comoriens clandestins de Mayotte, département français de l’océan Indien, et de destruction de leur habitat illégal et insalubre a créé une union sacrée entre lui et ses fidèles «opposants», qu’il bénit, à tel point que lesdits «opposants» vont dire qu’il doit déjà être déclaré «vainqueur» de l’élection dictatoriale qui n’aura pas lieu en 2024. Bravo!
Alors que les faux «opposants» étaient en panne d’idées et de projets, cet exutoire de leur haine et de leur mépris envers les Mahorais leur a permis de se retrouver publiquement avec leur maître. Alors que le dictateur de Mitsoudjé ne savait pas comment entrer en «monologue des sourds» avec «ses» «opposants», ces derniers lui ont fait allégeance, prétendument pour empêcher les clandestins comoriens d’être refoulés de Mayotte et leur habitat illégal et insalubre d’être détruit, parce que, disent-ils, «Les Comoriens sont chez eux à Mayotte». Les clichés les plus éculés sur le prétendu nationalisme comorien sont mis au goût du jour par les «bons et vrais Comoriens» et les «Comoricains», ces intellectuels autoproclamés et stériles.
Les «opposants», interdits de toute manifestation politique en public ou en privé sont, comme par magie, autorisés à manifester bruyamment en public, mais uniquement pour clamer et crier haineusement dans la rue que «Mayotte est comorienne et le restera à jamais» et que «Les Comoriens sont chez eux à Mayotte». Ils ne veulent même plus manifester pour dénoncer la dictature sanglante qui détruit leur pays et le met à feu et à sang. Dès lors, les «opposants» ont oublié que certains parmi eux ont été chassés de leur propre pays par la dictature de Mitsoudjé, soit pour des raisons politiques, soit pour fuir leur étranglement par le portemonnaie et l’estomac. Les faux «opposants» et leur dictateur ont trouvé un terrain d’entente sur le dos de Mayotte, pour assouvir leur vieille haine envers cette île qui ne demande qu’à vivre en paix, sans les coupeurs des routes, les assassins, les voleurs, les accapareurs de terrains, les destructions, les trafiquants de papiers, des fausses déclarations de paternité et de maternité, l’engorgement de leur hôpital et de leur maternité, la destruction de la flore et de la faune, l’explosion de leur système de Sécurité sociale, de leur Santé publique et de leur École par les Comoriens. Trop, c’est trop…
L’hypocrisie des «opposants» face au dictateur Assoumani Azali Boinaheri, contre Mayotte, nous ramène à une page d’Histoire. Un conflit opposait l’Empire Ottoman à l’Égypte (un des territoires ottomans) en 1832-1833 et avait donné lieu à la conclusion d’une alliance désastreuse. Le pacha Mehmet Ali d’Égypte, puissant vassal du sultan ottoman, s’était révolté contre son souverain, lui avait déclaré la guerre, avait occupé la Syrie (qui faisait également partie de l’Empire Ottoman) et avait décidé de se diriger vers le cœur de l’Empire Ottoman, au Nord. La victoire qu’Ibrahim, fils de Mehmet Ali, avait remportée à Koniéh le 21 décembre 1832 contre l’Armée ottomane avait incité le sultan Mahmoud II à accepter «l’aide» du tsar Nicolas de Russie pour mater la révolte de son vassal devenu rebelle. Alors, Ibrahim avait prononcé cette phrase restée célèbre: «Quand un homme qui se noie aperçoit un serpent, il s’accrochera même à lui afin de ne pas couler». Ici, c’est la Russie qui est le «serpent».
Mesdames, Messieurs, passez une bonne soirée.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mercredi 19 avril 2023.
