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Azali Assoumani ment: les Gouverneurs sont en colère

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Azali Assoumani ment: les Gouverneurs sont en colère

Une fois de plus, sa dictature hérisse les Gouverneurs des îles

Par ARM

     On attribue par la fraude et la force le pouvoir à un homme sans culture générale, ni culture d’État, et on se met hypocritement à attendre de lui des miracles. De la part de l’usurpateur «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, il n’y aura aucun miracle. Cet homme a dit lui-même à cette femme de Mitsoudjé qu’il était là pour les «honneurs et le prestige». Et quand on voit son entourage, on constate qu’il aura les honneurs et non l’honneur. La nuance est à faire. Et comme nous l’annoncions ici même, les Gouverneurs des îles autonomes, nonobstant leur caporalisation manifeste du fait d’un manque flagrant de personnalité de leur part, ont déjà commencé «la grève de la faim». Ils ne supportent plus les mauvaises manières de ce garçon habitué à se faire obéir au doigt et à l’œil, surtout quand il a tort, donc souvent. Les Gouverneurs sont en rogne du fait des méthodes dictatoriales et improductives de l’ingrat de Mitsoudjé, et ont commencé à le faire savoir. Ils n’ont pas un sou pour faire fonctionner leurs Gouvernorats. Pour couper court à une nouvelle guerre civile entre l’Union et les exécutifs des îles, l’usurpateur «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani a convoqué ses chefs de cantons à Beït-Salam pour essayer d’arrondir les angles. Comme il sait qu’il est dans le collimateur des Gouverneurs des îles et que ceux-ci veulent organiser une réunion pour le dénoncer publiquement, il a pris les devants. Au départ, il a demandé à son chaouch Mohamed Saïd Fazul, nullissime Gouverneur de Mohéli, de ne pas faire cause commune avec ses homologues de Grande-Comore et d’Anjouan. Comme il ne pouvait endiguer la colère de ces gens-là, le mardi 2 août 2016, il les a donc reçus dans l’ancienne case des Mohéliens de Beït-Salam, de sinistre mémoire.

     D’accord, il recevait ses sous-fifres, mais déjà sur le plan vestimentaire, le pyjama en haillons qu’il porte provoque la polémiques parce qu’il représente la République. Il peut porter ses haillons quand il va aux toilettes, mais pas quand il reçoit les élus de la République et devant les caméras. Un homme civilisé et bien éduqué ne porte pas des pyjamas en haillons pour aller devant les gens. Il doit réserver cette tenue à ses innombrables épouses, épouses morganatiques, concubines et autres maîtresses et non aux élus comoriens. Ça ne fait pas digne. Qu’on se le dise et qu’on le lui dise!

     Et puis, il ment quand il fait dire à ses gens chargés de sa calamiteuse communication que «le Président de la République veut à tout prix éviter l’expérience qu’il a vécue sous son premier régime, avec la fameuse “guerre des compétences”, qui a porté un coup dur au fonctionnement des nouvelles institutions nées de la Constitution de 2001. Pour cela il veut que tout soit réglé par le dialogue et qu’ils évitent autant que faire se peut de rendre publics leurs différends». Ces gens-là manquent visiblement d’intelligence parce que, ce qu’ils doivent craindre ce n’est pas «de rendre publics leurs différends», mais de voir éclater des différends qui n’apportent rien aux Comoriens. En plus, les conflits de personnes et d’intérêts qui avaient étouffé les Comores de 1999 à 2011 n’étaient dus qu’à la mauvaise éducation du «pouvoiriste» Azali Assoumani et de l’ancien satrape Ahmed Sambi qui, tous deux, voulaient s’occuper même de la nomination de dame-pipi à Anjouan et du Manager d’une station-service à Fomboni, Mohéli.

     Aujourd’hui, la situation est très grave parce que, pendant que l’usurpateur Azali Assoumani se promène aux quatre coins du monde, le pays sombre. Les Gouverneurs n’ont pas reçu un centime de leurs salaires depuis le mois de juillet 2016. Et, chose qui a son importance, avant de se rendre «chez» le polygame Azali Assoumani Baba ce mardi 2 août 2016, les trois Gouverneurs s’étaient enfermés au Gouvernorat de la Grande-Comore pour élaborer une stratégie commune face à l’ingrat de Mitsoudjé. Ils se taisent obstinément sur les conclusions de leurs conciliabules. À ce stade, on peut dire que la crise entre les Gouvernorats et Beït-Salam est inévitable, et ce n’est pas le fugitif international Hamada Madi Boléro qui va voler au secours de sa créature de Beït-Salam. C’est déjà foutu, surtout à un moment où les Gouverneurs n’ont pas un sou à voler, pendant que la queue des solliciteurs s’allonge chaque jour.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 6 août 2016.


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