Azali Assoumani limoge la belle-sœur d’Ikililou Dhoinine
Sadiques et cruels, les Mohéliens s’en félicitent et rient sous cape
Par ARM
Les Mohéliens peuvent être cruels. Et quand on leur donne l’occasion d’être cruels, ils ne s’en privent pas. Depuis la matinée de ce mercredi 7 septembre 2016, beaucoup de Mohéliens sont en fête, se félicitent et ricanent sur Facebook. Forcément, il doit s’agir de félicitations dues au grand nombre de mariages célébrés actuellement à Mohéli, non? Justement, non! Les Mohéliens se congratulent bruyamment parce que Martinette Aboubacar, la petite sœur de Hadidja Aboubacar, donc la belle-sœur d’Ikililou Dhoinine, est tombée du tomatier de Comores Télécom. Oui, elle, qui était un des Grands Manitous de Comores Télécom aux temps des Mohéliens de Beït-Salam, vient d’être limogée par Azali Assoumani. Savez-vous ce qui est émouvant dans l’affaire? Eh bien, au cours du fameux «mariage d’État» de Fomboni, Mohéli, en février 2014, quand, au cours de la danse du bœuf (Photo), une vache mohélienne avait méchamment donné des coups de cornes au «pouvoiriste» Azali Assoumani, lui avait déchiré son costume, blessant Razida à la main, quand l’homme de Mitsoudjé était devenu une boniche à Mohéli, déclenchant les sarcasmes de Houmed Msaïdié, poussant Kiki à le traiter de «lèche-bottiste» et à l’accuser de «lèche-bottisme», il s’agissait bel et bien du grand mariage de Martinette Aboubacar. Or, malgré tout ce que les Mohéliens de Beït-Salam ont fait pour placer au pouvoir par la violence, la terreur et la fraude le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, c’est la belle-sœur d’Ikililou Dhoinine qui boit la tasse aujourd’hui. Le «mariage d’État» à Mohéli et la mendicité du «pouvoiriste» sont oubliés.
Les Mohéliens se congratulent parce que Martinette Aboubacar, devenue l’une des victimes de l’usurpateur Azali Assoumani, avait eu un mot malheureux. Explications. Quand Ikililou Dhoinine a quitté le pouvoir, les Mohéliens avaient enfin trouvé l’usage de la parole et la liberté de lui dire que son mandat était tout sauf bon, qu’ils étaient déçus par sa gouvernance, et meurtris par la morgue haineuse et méprisable par laquelle tous les Mohéliens de Beït-Salam traitaient les autres Mohéliens et les autres Comoriens. La vanne des Mohéliens se résume au slogan «Yikomo», «Il a pris fin», en parlant du régime politique d’Ikililou Dhoinine. Or, un jour, quand elle a entendu le fameux slogan, Martinette Aboubacar avait commis la maladresse de répondre, en disant maladroitement: «Ça ne fait que commencer, notre règne ne fait que commencer. Il a tourné une page pour en ouvrir une autre». Naturellement, Madame la petite sœur tenait le raisonnement suivant: «Sans ma sœur Hadidja et mon beau-frère Ikililou Dhoinine, il est certain qu’Azali Assoumani n’aurait jamais été Président une deuxième fois, surtout au vu des malheurs qu’il avait laissés aux Comoriens avant de quitter le pouvoir le 26 mai 2006 sous leurs injures, leurs huées et leurs malédictions. Donc, le régime politique d’Azali Assoumani est notre régime politique».
Seulement, les choses ont pris une autre direction. Ikililou Dhoinine a choisi de trahir et de piétiner son Vice-président Mohamed Ali Soilihi, sur qui ont atterri toutes critiques et les injures adressées à son régime politique. Quand un homme de Djoiezi est allé lui montrer le pacte de sang pourri signé par Ahmed Sambi et le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani le 1er avril 2016, il en a lui-même divulgué le secret, et moins d’une heure après, l’homme de Djoiezi commençait à recevoir des menaces au téléphone d’un homme d’Ahmed Sambi qui glandait en France. On avait dit à Ikililou Dhoinine de faire attention avec un Azali Assoumani dont le bras droit, le bon Hamidou Karihila Hamadi, est l’introducteur d’Oussama Ben Laden aux Comores. Monsieur et Madame n’ont voulu écouter personne d’autre qu’un bandit «apatrîle», le fugitif international Hamada Madi Boléro. Or, en mai 2014, le fugitif international était décrit par les cousins et neveux d’Ikililou Dhoinine dans les termes suivants dans le tract historique «Kala Wa Dala»: «Boléro, Directeur de Cabinet à la Défense, surnommé Dracula. C’est un fantôme, un caméléon, un escroc, un menteur. Il n’a pas d’identité fixe, il change en fonction du pouvoir. Ses alliés (Moishikundi wayi conteneri ya banatacha) [«Le petit groupuscule qui se réunit devant le conteneur du père de Natacha» (Youssoufa Madi, de Djoiezi)] ne le soutiennent plus, ils le haïssent. Ce Monsieur n’est ni un Mohélien, ni un Grand-Comorien vu ses mentalités (moyenne: 0,5/20). Mention: Traître».
Dès que la nouvelle sur le limogeage de Martinette Aboubacar a commencé à circuler, le message suivant, venant d’une autorité supérieure, nous est parvenu: «Bonjour. Une fois de plus, le proverbe mohélien fait mouche: “La fosse de la haine est toujours pour deux. Si elle n’est pas pour qui elle a été creusée, elle est pour celui qui la creuse”. La haine a frappé, et Hadidja Aboubacar dite Mahaloua ronfle comme une voiture diesel marque 504. Elle traite désormais Hamada Madi Boléro de bâtard ingrat, et déplore le fait qu’elle ne peut plus se rendre Moroni, de peur d’être arrêtée et jetée dans une cellule de prison. Elle déplore le fait que son beau-frère Petit Mao soit jeté en prison pour de sombres histoires de matériel volé au ministère de la Production. À l’heure qu’il est, Mohéli est en fête parce que Martinette est limogée par le nouveau Directeur de Comores Télécom, et une telle décision ne serait jamais prise sans l’aval d’Azali Assoumani lui-même. La grandiose famille royale de Mohéli est en deuil et commence à regretter sérieusement et à penser à Mamadou, qui ne se serait jamais rabaissé à de telles vilénies, lui qui était prêt à nommer Hadidja Aboubacar à la tête d’un ministère, pendant que cette dernière s’acharnait aveuglément et haineusement contre lui». Ce message fut suivi de celui d’un autre dirigeant de haut rang: «Aucun commentaire sur des gens qui ont pensé pouvoir jouer avec la vie d’autrui, croyant pouvoir se protéger eux seuls et qui se retrouvent dans leur propre piège».
Pourquoi ces gens-là ont été si arrogants, et pourquoi avaient-ils cru qu’en donnant le pouvoir à leur ennemi mortel, Ahmed Sambi, ils allaient fuir son bras vengeur? En se laissant aveugler par la haine et l’amour de la trahison, ils ont creusé la fameuse fosse. Une fois de plus, fions-nous aux proverbes, et celui qui nous vient de Chine résume tout: «Si quelqu’un t’a fait du mal, ne cherche pas à te venger. Va t’asseoir au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre».
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 8 septembre 2016.
One Comment
mdjassiri
septembre 8, 2016 at 7:15Azali a fait limoger Martinette Aboubacar pour se venger. En fait, la vache qui a déchiré le costume d’Azali était programmée pour le tuer et l’empêcher de retourner à Beit-Salam