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Azali Assoumani et Abdallah Saïd Sarouma en conflit

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Azali Assoumani et Abdallah Saïd Sarouma en conflit

«Le pouvoiriste» méprise et marginalise le Vice-président

Par ARM

     Il s’appelle Abdallah Saïd Sarouma dit Chabouhane, dit Baguiri, dit Gris-gris, dit Lionel Messi dit encore Coach, et il est Vice-président de la République chargé du ministère des Transports, des Postes et Télécommunications, des Technologies de l’Information et de la Communication (Dieu est le plus Grand!). Jusqu’alors, il était considéré comme un simple faire-valoir et le Mohélien de service du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Baba au sein du gouvernement. Seulement, voilà, Abdallah Saïd Sarouma ne supporte plus le mépris du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Baba à son égard. C’est que le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani s’est trompé sur son Mohélien de service parce que ce dernier ne veut pas assumer seulement le simple rôle de ramasseur d’argent au ministère de Comores Télécom, le ministère de l’argent facile; il veut que sa dignité et ses prérogatives soient respectées. Or, avec ses méthodes de Caporal des casernes, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani n’a jamais su ménager les susceptibilités de ses collaborateurs. Il traite ces derniers plus bas que terre. Et comme il a souvent devant lui de simples mendiants, ceux-ci acceptent d’avaler les couleuvres et en avalent pour avoir l’argent en retour. Sauf que cette fois, la chose tourne au vinaigre parce qu’Abdallah Saïd Sarouma a des comptes à rendre à son quartier de Mdji Mbiya, à Fomboni, où on attend de lui des postes et d’autres choses pour ses supporters et ses voisins.

     Pour autant, c’est une chose que le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Baba, «très village» pourtant, comme l’attestent les nominations qui ont plu sur son village de Mitsoudjé, ne veut pas admettre. Il a licencié sec Saïd Bouhtane Chamassi dit Fontaine de Comores Télécom, sans même prévenir Abdallah Saïd Sarouma, le ministre de tutelle et en même temps le Vice-président pour le compte de Mohéli. Or, Saïd Bouhtane Chamassi est du quartier Mabahoni, à Fomboni, non loin de Mdji Mbiya, chez le Vice-président. Au surplus, à la demande du chef et de la cheffe des Mohéliens de Beït-Salam, Saïd Bouhtane Chamassi avait remis beaucoup d’argent aux partisans du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Baba, dont 100 millions de francs comoriens (200.000 euros) sur la seule île de Mohéli. Bien plus grave, un Mohélien de Beït-Salam était renvoyé, mais quand il s’agissait de le remplacer par le voleur professionnel Oumara Mgomri, Abdallah Saïd Sarouma n’a même pas été consulté par le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Baba. Dès lors, Abdallah Saïd Sarouma l’a pris très mal, et ses relations avec le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani ont pris un terrible coup de froid qui va dans le sens de la déception générale de ceux qui avaient soutenu l’éternel putschiste et qui se rendent compte aujourd’hui que celui-ci est resté un dictateur incompétent, corrompu, très peu recommandable et très peu fréquentable, en somme, un gars pas bien du tout.

     Au surplus, Abdallah Saïd Sarouma est très copain avec le Gouverneur Mohamed Saïd Fazul, aujourd’hui empêtré dans ses contradictions habituelles et dans une paralysie totale de son administration insulaire. Ce copinage est d’autant plus réel qu’Abdallah Saïd Sarouma avait préféré soutenir Mohamed Saïd Fazul, candidat indépendant, au détriment d’Achiraf Ben Cheikh, le candidat de la CRC, son parti politique. Et, malgré le soutien apporté par Mohamed Saïd Fazul au «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Baba lors de l’élection du chef de l’État, le chef de la junte militaro-civile a décidé d’asphyxier Mohéli et de l’exclure des nominations stratégiques. En même temps, à Mohéli, il fait déloger des bureaux par les soldats de l’Armée nationale de Développement les jeunes Mohéliens recrutés en 2016. Naturellement, en tant que militant qu’on retrouve dans toutes les revendications mohéliennes, sauf celles de 1997, Abdallah Saïd Sarouma vit très mal les humiliations du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani Baba, et c’est à peine si les deux hommes s’adressent la parole en conseil des ministres. En d’autres termes, maintenant, la déception s’exprime à l’intérieur même du gouvernement envers un dirigeant médiocre, qui a refusé de tirer les leçons de ses graves fautes de sa première présidence, qui a été un retentissant fiasco.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 7 juillet 2016.


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