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Azali Assoumani cache la République dans les strings

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Azali Assoumani cache la République dans les strings

75,22% de ses nominations sont liées à des trucs sordides

Par ARM

     «Des vétilles», diraient certains. Pourtant, ce ne sont pas des vétilles. Et, le fiston et la fifille se souviennent d’une chose: Maman leur a dressé une liste de choses qu’on ne nomme pas en public. Or, que faire d’Azali Assoumani? Il se comporte de plus en plus en collégien gommeux, boutonneux et aux oreilles décollées le soir de son premier rendez-vous galant. Les calculs effectués permettent de constater avec effroi que 75,22% des nominations gouvernementales auxquelles il a procédé sont systématiquement liées à des histoires de vie privée. Ce sont des histoires tournant le dos à la méritocratie et à l’objectivité. Triste. Très triste. En d’autres termes, ses histoires de copinage vont plus loin qu’on ne le croit. Il n’y a que des histoires de copinage dans ses nominations, et surtout là où personne ne s’y attend. Il est vraiment allé très loin, faisant en sorte de croire que les Comoriens ne savent pas. Or, les Comoriens savent qu’il a fait des strings, des jupettes, et des jupes son seul critère de recrutement et de promotion. Écoutons et respectons Maman quand elle nous dit de ne pas nommer certaines choses en public. Azali Assoumani, l’homme le plus habitué aux putschs et aux mascarades électorales, a tout fait pour retourner à Beït-Salam, mais uniquement pour gérer sa vie privée en se servant de l’appareil d’État. Comment respecter un tel homme? Comment ne pas être mal à l’aise face à un tel homme? Ah! Si Maman n’avait pas dit qu’il ne fallait pas nommer certaines choses en public! Ça aurait été formidable de tout dévoiler aux Comoriens, pour leur prouver que cet homme se sert de l’appareil d’État pour ses histoires domestiques.

     En plus, il a déjà repris sa vieille habitude consistant à faire virer les fonds spéciaux de la Présidence de la République sur son compte à la BIC. On aurait pu supporter beaucoup de choses venant de lui. Mais, le voir faire de sa vie privée un élément de distribution de prébendes étatiques a de quoi choquer les Comoriens. Il a même scellé son alliance avec l’un de ses pitoyables Vice-présidents sur la base des strings. Partout où il est, il y a des strings. Il a fait du string l’ustensile de cuisine politique indispensable. Dieu soit loué, personne n’a entendu un des séides d’Azali Assoumani placer une once d’espoir sur l’homme des strings pour redresser les Comores. Ceux qui l’ont suivi l’ont fait pour sa propension à les corrompre et à les tenir par là où ça fait mal. Donc, quand on voit cet homme notoirement incompétent et corrompu faire de l’appareil d’État un instrument de vie privée a de quoi faire mourir de honte un chacal et une hyène réunis. L’appareil d’État devenu un simple instrument de copinage. Le copinage dans la seigneurie d’Azali Assoumani a atteint un niveau tellement élevé que les petites salades du nullissime Saïd-Ali Saïd Chayhane, le fameux «ministre des Finances et du Budget», semblent être du gnangnan. Même si personne ne sait de quoi demain sera fait, point n’est besoin d’être devin pour savoir que tout ça finira très mal. C’est juste une question de temps.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 3 juin 2016.


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2 Comments

  • Momo

    juin 3, 2016 at 5:28

    Yendzouwani na yiho moili azali katsina mnahawara,mana honou ngazidja hahisahanome hawarayahahe mdzima ministreet, ,yapvongarilindawo ye wamoili, nemdzouwani, sha karitsoudjoywa woudjokaya 1ere dame ndopvimwe,,yepvanou wouyi hanikiwa ye finance ye daba,woutsorengoi yaliziwa nehawara yahe mze,shangenahahi ba ngoidjo do la mbahindrou, tsoyI ngoutsonikiwa grade ,,nalayele

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  • MARANDRAZI

    juin 4, 2016 at 12:09

    Bonjour frère ARM,

    Si au moins la République n’était rabaissée que dans des affaires de strings, ce ne serait pas aussi préoccupant. Cela s’est déjà vu sous Djohar, Azali I et Sambi, même si c’était dans des proportions moindres.

    Ce qui est grâve et très préoccupant, cher ARM, c’est cette prise d’otâge de notre pays par des mercenaires sans foi ni loi, après avoir cru que la période DENARD faisait définitivement partie de l’histoire noire de la République.

    Jamais, on aurait pensé que cette sombre et monstrueuse épisode allait se réincarner au travers ce nouveau régime.

    J’avais, en effet, la naïveté de croire que les menaces de guerre civile sanglante proférées par le camp Azali et Sambi, pendant les dernières élections, n’ étaient que des pures délires et intimidations. Mais, non, cher ARM, il s’agissait bien d’un projet bien organisé et qui était prêt à être exécuté dès la proclamation légitme de la victoire de Mohamed ALI SOILIHI.

    Il a fallu beaucoup de renseignements et de témoignages comme celui que je viens d’entendre, hier soir, d’un ami à la crédibilité insoupçonnable, que des anciens militaires de l’Armée comorienne, certains parmi la diaspora et d’autres sur place, qui ont servi, notamment, sous l’état-major d’Azali et jusqu’à sa présidence, ont été rappelés par ce dernier afin de l’aider à combattre le peuple comorien, si le pouvoir venait à être confié à son conccurent donné largement favori.

    Ce triste témoignage venait confirmer les informations selon lesquelles le Président IKILILOU et le Présdient de la Cour Constitutionnelle auraient décidé de voler la victoire à Mohamed ALI SOILIHI, qu’ils considéraient plus sage et épris de paix, pour la donner frauduleusement à notre putschiste AZALI et éviter ainsi le bain de sang promis par ce dernier et son mentor le grand satan SAMBI.

    Aussi, outre les mercenaires classiques venant des milieux hostiles à notre pays et qui nourrissent ces personnages qui viennent de spolier la victoire du peuple, des anciens militaires comoriens étaient, également, prêts à se transformer en milice impitoyable au service du pouvoir illégitime actuel.

    Il faut donc s’attendre à toutes les dérives possibles du régime actuel, en termes des libertés publiques et des droits humains.

    Par conséquent, je crois que le moment est venu pour que chacun de nous, chacun à son niveau, prenne ses responsabilités pour sauver la liberté, la paix et la sécurité de notre pays.

    Aux intellectuels et journalites épris des valeurs humaines et engagés pour les causes de notre pays d’être les Norbert ZONGO, Hassan MAGUED, les Jules VALLES, Prosper Olivier LISSAGARAY et Eugène VARLIN afin de créer cette effervescence populaire porteuse d’une conscience nationale capable de liberer notre pays de ces mercenaires et de ces voyous qui sont en train de détruire notre patrie commune.

    A cette grande coalition républicaine des plus respectables de notre classe politique de prendre leurs responsabilités et de se montrer dignes de ces grands hommes que sont Nelson MANDELA, Thomas SANKARA et Patrice LUMUMBA qui ont su démontrer l’honneur de dépasser ses propres intérêts et de sacrifier sa propre vie au profit de la dignité de son pays et de l’humanité.

    Oui, cher ARM, nous devons assumer nos responsabilités, nous que Dieu a donné cette chance d’avoir la lumière de la vie. C’est à nous d’éclairer nos compatriotes plus fragiles à cet obscurentisme barbare qui anéantit notre belle nation comorienne. En ne faisant rien, nous serons coupables, devant les hommes et devant Dieu, de lâcheté comme le disait si bien Norbert ZONGO.

    ” Le pire n’est pas la méchanceté des gens mauvais, mais le silence des gens bien”

    Lançons le manifeste des intellectuels et des compatriotes pour libérer notre pays.

    Au devoir, citoyens.

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