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Avion pour Mufti, la mort pour Comoriens en Tanzanie

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Avion pour Mufti, la mort pour Comoriens en Tanzanie

Le Mufti aurait dû exiger le rapatriement de ces malheureux

Par ARM

       Que Dieu fasse périr le nouveau Mufti et le fasse brûler en enfer pour l’éternité.

Nous n’allons pas passer par quatre chemins pour crier haut et fort qu’Aboubakar Saïd Abdillah Djamalilaïl, le nouveau Mufti, est un criminel, un homme sans cœur, ni âme, ni humanité, ni foi, ni compassion. C’est un voyou, un brigand et un malfaiteur au même titre que son prédécesseur, «Son Éminence» satanique Saïd Toihir Saïd Ahmed Maoulana, mort sous les malédictions et les injures des Comoriens.

Mesdames et Messieurs, depuis plus d’un mois, 400 Comoriens sont en train de mourir un à un à Dar-Es-Salam, juste à 300 km et à 45 minutes des Comores. Ils ne sont pris en charge par personne. Certains n’ont plus d’argent pour payer une chambre d’hôtel ou une niche pour chien galeux en Tanzanie. Chaque jour, tombent des promesses de rapatriement de ces hommes et femmes, et rien n’a été fait. Ce vendredi 24 avril 2020, ces Comoriens ont tenté de manifester devant l’Ambassade des Comores en Tanzanie, et le chef de cette mission diplomatique a dépêché sur place la Police tanzanienne, qui a frappé et brutalisé ces hommes et femmes, avant d’en arrêter certains.

Or, au même moment, à Paris, le voyou Aboubakar Saïd Abdillah Djamalilaïl est monté dans un avion privé affrété par l’Arabie Saoudite pour le ramener aux Comores. Arrêtons le politiquement correct et parlons vrai: si ce Mufti était Mohélien ou Anjouanais, donc détaché de toutes futilités, fanfaronnades et vantardises «de Grand Notable» de pacotille, il ne serait jamais monté dans cet avion sans exiger que les malheureux Comoriens exposés à la mort en Tanzanie ne soient rapatriés. Il aurait même mis en jeu sa nomination en ces termes: «Mon sens de l’humanité et ma crainte de Dieu m’interdisent de faire un voyage spécial sur un avion privé et sur un trajet de presque 8.000 km alors que 400 Comoriens meurent un à un en face des Comores, à 300 km de leur pays. Donc, je refuse le titre de Mufti et je refuse de monter dans l’avion tant que ces gens-là ne sont pas rapatriés, surtout en ce début de mois sacré de Ramadan».

Mais, ce Mufti criminel est incapable de réagir ainsi parce que, ce qui l’intéresse, c’est qu’on dise qu’il a voyagé par avion spécial de Paris à Hahaya. Eh bien, il a raté son entrée en scène. Sa déshumanisation n’a d’égale que celle de son prédécesseur. Ce sont des gens qui mettent en avant leurs vantardises et leur cupidité avant toute humanité. Je répète: considérant que la vantardise relève de la futilité, et que l’honneur vaut mieux que les honneurs, un Mufti originaire de Mohéli ou d’Anjouan ne serait jamais monté dans cet avion en sachant que 400 Comoriens meurent en Tanzanie dans l’attente d’un hypothétique rapatriement par les autorités comoriennes. D’ailleurs, on constate que chaque fois qu’il veut aller ramper devant ses maîtres arabes du Moyen-Orient, le poète électoral divin Assoumani Azali Boinaheri obtient d’eux un avion spécial sur un simple claquement de doigts. Mais, quand il faut sauver des vies comoriennes, il se contente de discours insipides.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 24 avril 2020.


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