Au nom du Père, du Fils, du Saint Esprit familial du vol
Assoumani Azali et Nour El Fatah, voleurs de Père et Fils
Par ARM
Voici une nouvelle révélation sur l’implication de Nour El Fatah, le fils et Prince héritier du dictateur Assoumani Azali Boinaheri, dans le scandale international de Pandora Papers. Lecture…
Si le père a été pointé par Thierry VIRCOULON (lire à la fin de ce post), le fils est flashé par Pandora Papers avec sa machine à recycler l’argent public comorien: Olifants LTD. Nour El Fath Azali est conseiller de son père, Assoumani Azali, le président de l’Union des Comores. Assoumani Azali est arrivé au pouvoir lors d’un coup d’État militaire en 1999 et a été président pour la première fois de 2002 à 2006. Il a été réélu en 2016 et à nouveau en 2019, lors d’un vote que les dirigeants de l’opposition ont qualifié de frauduleux.
Nour Azali, titulaire d’un MBA à l’Université de Brandeis, a travaillé comme consultant et auditeur bancaire, avant de rejoindre l’administration de son père. Il participe à des réunions avec de hauts responsables comoriens, dont le directeur de cabinet du président. En 2020, il a participé à des pourparlers de haut niveau entre les Comores et les Émirats arabes unis, qui sont un donateur économique de plus en plus important pour la nation insulaire. Les médias comoriens ont proposé Nour Azali comme futur président, notant une histoire de népotisme dans la politique nationale.
Nour Azali possède Olifants Ltd., une société créée aux Émirats Arabes Unis. Les Pandora Papers ne révèlent pas l’objet de l’entreprise, mais montrent qu’elle a reçu des factures en 2018 et 2019, lorsqu’Azali est devenu conseiller de son père. Dans une interview avec le partenaire média comorien de l’ICIJ, Azali a déclaré avoir créé la société avant d’entrer en politique. Olifants Ltd. était destiné à offrir des services de conseil et de conseil, a déclaré Azali, mais il l’a fermé en 2019 et la société n’a jamais eu d’activité. «Les Émirats Arabes Unis sont le centre du monde», a déclaré Azali, expliquant son choix de juridiction.
Ainsi vont les affaires familiales.
Le parrain de Mitsoudjé a déjà eu son moment de gloire avec Thierry VIRCOULON. En voici un court extrait page 5 et lien pour ceux qui veulent porter plainte pour diffamation. «…Corruption et mauvaise gouvernance ont continué à prospérer sous les yeux de la “communauté internationaleˮ aux Comores comme l’atteste la récente découverte de 40 millions d’euros sur des comptes à l’étranger, le colonel Azali a pillé le trésor public et distribué les contrats publics à la coterie formée par des proches…».
https://www.diplomatie.gouv.fr/IMG/pdf/0902_Vircoulon_FR.pdf
Et oui le document est toujours présent sur le site du ministère des affaires étrangères Françaises.
https://projects.icij.org/investigations/pandora-papers/power-players/en/player/nour-el-fath-azali
Oui, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit de la famille de voleurs. Continuez, Messieurs, les Comores sont votre propriété privée. Une histoire de vol héréditaire a toujours des racines anciennes.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 5 octobre 2021.
