Assoumani Azali passe ses nuits chez le Mufti défroqué
Craignant un coup d’État, le dictateur ne dort plus à Bête-Salam
Par ARM
Le pauvre chéri! Hein, mon petit, tu veux des sucreries, des sucettes, des Carambars et des bonbons Pecto? En voilà. Il croyait qu’il lui suffisait d’organiser sa mascarade «référendaire», boycottée par 95% des électeurs, pour régner en paix jusqu’à «l’horizon 2030», les Comoriens devant lui cirer les pompes et boire l’eau de ses chaussettes et de ses slips comme le font les Ibrahim Ali Mzimba, Mohamed Abdouloihabi, Houmed Msaïdié Mdahoma et Mme Saïd Larifou. Eh bien, les choses se passent autrement. Le «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», puisqu’il s’agit de lui, a perdu le sommeil, la quiétude et ses certitudes de rester en vie pour réaliser ses lubies obsessionnelles de pouvoir. La peur au ventre, il se terre comme un rat à Ntsoudjini, chez son ami le Mufti reconverti au Catholicisme. Il a peur de passer ne serait-ce qu’une seule nuit à Bête-Salam, où il a chassé tous les militaires mohéliens et anjouanais, dans le cadre d’une nouvelle épuration ethnique. Auparavant, il avait fait en sorte qu’ils ne s’approchent plus des armes, dont la plupart ont été retirées de la circulation pour être disséminées dans des cachettes en Grande-Comore. Quand le tyran ne se cache pas la nuit chez le Mufti défroqué, il se terre dans son village de Mitsoudjé, sortant nuitamment de Bête-Salam dans le coffre d’une voiture pour qu’on ne sache pas qu’il a quitté les lieux clandestinement. C’est la joie.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 19 août 2018.
