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Assoumani Azali et ses mesurettes attisant la haine

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Assoumani Azali et ses mesurettes attisant la haine

De «l’apaisement» en «libérant» 17 innocents sur 220?

Par ARM

       La vie de plus de 220 Comoriens est illégalement volée et ignominieusement confisquée par le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Ces Comoriens ont été jetés en prison sans le moindre motif légal et «jugés» par une Cour de Sûreté de l’État qui n’a aucune existence légale dans la mesure où elle n’est prévue par aucun texte juridique comorien, pendant que nombre de ces prisonniers politiques n’ont même pas été présentés à un juge. La «Ripoux-blique» de Mitsoudjé fabrique ses propres complots, dont des «attentats terroristes», et accuse des opposants, les emprisonnant systématiquement, sans la moindre preuve, souvent sans le moindre procès.

Ceux qui n’ont aucune notion de Droit et de justice peuvent voir une «mesure d’apaisement» en la prétendue «libération» de 17 innocents et quand les peines de prison à mort de 4 autres innocents ont été commuées en emprisonnement de 20 ans. 20 ans! On rit.

Naturellement, ces innocents prendront le chemin de la liberté le jour où leur bourreau prendra celui du cimetière, à la suite d’une mort violente. Cependant, en attendant ce jour heureux, il faut se poser la question de savoir ce que signifient «17 libérations» quand le pays compte encore plus de 203 autres prisonniers politiques, tous innocents. Faut-il pavoiser et parader parce qu’on rend «la liberté» à un innocent? Où sont le Président Ahmed Sambi et le Gouverneur Salami Abdou Salami (Photo)? Où sont maître Bahassani Ahmed Saïd Hassani, Saïd Ahmed Saïd Tourqui dit SAST, Mohamed Ali Abdallah et El Had Ibrahim Halifa, stupidement accusés d’avoir voulu organiser un coup d’État avec des stylos Bic? Où sont les autres prisonniers politiques innocents du pays?

Je me dis quand même que, comme je souhaite publiquement et ardemment le renversement et la mort du dictateur fou de Mitsoudjé, j’aurais dû figurer sur la liste des condamnés à la prison à mort et même à la peine capitale. On peut venir m’arrêter ou me fusiller, et cela ne me dérangerait pas.

Des vies sont volées, spoliées, confisquées, endeuillées. Aucune famille ne doit considérer la libération d’un proche innocent comme un cadeau venant du voleur de vies et briseur de destins. Le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri aurait dû commencer par présenter des excuses à Dieu, au peuple comorien, à ses victimes et à leurs familles et par indemniser les victimes pour leurs instants de vie volés à jamais. Il doit comprendre également que ses mesurettes n’apportent pas de «l’apaisement» dans les esprits, mais attisent de la haine dans le cœur des Comoriens.

Dans l’affaire, il y a deux Mohéliens, absolument innocents comme les autres prisonniers politiques, exilés en prison à Moroni, donc à l’étranger, sur qui des militaires grands-comoriens ont fait pipi, deux jeunes Mohéliens débarqués à l’Aéroport de Hahaya en slips, torturés, humiliés, ayant subi des traitements dégradants, ayant été incarcérés pendant 17 mois dans la prison-mouroir de Moroni. Leur calvaire avait commencé le 19 février 2018.

Et les autres prisonniers politiques, tous innocents?

Cette innocence ne sera vengée que par la mort du bourreau.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Jeudi 30 mai 2019.


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