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Assoumani Azali est resté sur le mépris et la haine

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Assoumani Azali est resté sur le mépris et la haine

Il préconise la mort en prison de tous ses adversaires

Par ARM

     Quelle horreur! Ce lundi 18 mars 2019, une conférence de presse avait été organisée par le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». L’exercice a été d’une horreur absolue tant sur le fond que sur la forme. Sur la forme, le dictateur fou de Mitsoudjé a débité des horreurs linguistiques, tuant littéralement la langue française, mâchant les mots, étant dans l’incapacité de les prononcer en entier, étalant ainsi les effets de sa dyslexie développementale.

Sur le fond, il est intervenu notamment sur le dossier des plus de 200 prisonniers politiques qui croupissent dans les geôles comoriennes, le tout dans un langage décousu et dans des approximations douteuses, parlant de lui-même et du «chef de l’État» (dédoublement de personnalité dû à sa tumeur du cerveau), comparant sa situation de dirigeant démissionnaire à un congé, un congé étant une permission d’absence temporaire de son poste, alors que s’il y avait une élection démocratique, il allait être renvoyé définitivement chez lui. Pour tout dire, il n’y a pas de congé pour certaines fonctions étatiques, notamment pour celle de dictateur…

Voici ce qu’il a dit sur ses centaines de prisonniers politiques: «Avant mon congé, je n’ai jamais eu de demande de grâce. Heureusement. Comment voulez-vous qu’aujourd’hui, des gens qui ont intenté [Sic: «Attenté»] à ma vie ou à celle du chef de l’État ou du vice-président… [Où est la suite de la phrase?] Il y a une sentence qui est sortie, cela ne fait même pas un mois et on ferait une grâce? C’est une insulte à la justice et c’est une belle leçon pour dire aux gens: “Il faut continuer à faire comme çaˮ. Il faut être sérieux. Moi, je suis dans la réconciliation mais il y a des conditions à poser pour servir de leçon par rapport à nos enfants».

Ce fou parle de quelle «réconciliation»? Que signifie «pour servir de leçon par rapport à nos enfants»? Mais, que signifie tout ce verbiage?

En réalité, les prisonniers politiques comoriens croupissant actuellement dans des cachots moyenâgeux sortiront de leurs geôles dans peu de temps, mais ne seront pas libérés par le dictateur fou de Mitsoudjé. C’est le peuple comorien qui va libérer bientôt ses martyrs.

La roue de l’Histoire tourne inexorablement.

Ce qui n’est pas sans renvoyer à la morale d’un conte sénégalais: «Cette biche, c’est le monde, c’est la vie, telle que l’homme la parcourt et la poursuit. Imparfaite, fugitive et inexorable. Rien ne l’arrête, rien ne l’atteint. Des jours passent avec leurs ennuis que l’on ne peut hâter; des jours s’écoulent, avec leurs joies que l’on ne peut retenir; et l’on court après la biche-aux-trois-pattes jusqu’à ce que sonne l’appel des ancêtres»: Birago Diop: Les Contes d’Amadou Koumba, Présence Africaine, Paris, 1961, p. 164.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mardi 19 mars 2019.


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