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Mzimba et Omar Ben Ali haïssent Fahmi Saïd Ibrahim

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Mzimba et Omar Ben Ali haïssent Fahmi Saïd Ibrahim

Pour eux, le métier d’avocat doit se limiter à un vœu de silence

Par ARM

       L’article 46 de la loi portant organisation de la profession d’avocat en Union des Comores dispose: «Il est interdit à l’avocat:

       1.- de se rendre directement ou indirectement adjudicataire de biens meubles ou immeubles dont il est chargé de poursuivre la vente;

       2.- de se rendre concessionnaire de droits successoraux;

       3.- d’avoir un rapport quelconque avec la partie adverse ayant constitué avocat et de faire avec les parties des conventions aléatoires ou subordonnées à l’avènement du procès;

       4.- de prêter son nom pour des actes de postulation illicite;

       5.- de prélever sur les sommes encaissées le montant de ses honoraires sans le consentement formel du client ou, à défaut d’accord sans l’autorisation du Bâtonnier;

       6.- de percevoir les droits et émoluments, autres que ceux prévus par les textes en vigueur, sous peine de restitution de la totalité ou de l’excèdent».

Nous avons bien lu les interdictions qui pèsent sur l’avocat. Il n’est mentionné nulle part que l’avocat ne doit pas parler ou commenter une décision de Justice. Cette obligation n’existe pas aux Comores. Or, Ibrahim Ali Mzimba, Bâtonnier de l’Ordre de Moroni, et le juge Omar Ben Ali ont décidé par fatwa la radiation de Maître Fahmi Saïd Ibrahim du Barreau de Moroni. Pour eux, il faut prendre cette impossible sanction haineuse, liberticide et stupide car Maître Fahmi Saïd Ibrahim, sur l’ORTC, «l’odieux-visuel» public, a critiqué la décision de libération du sinistre pédophile Mohamed Ahmed Bakar, maître d’école coranique, auteur d’une immonde et inacceptable agression sexuelle sur une fille de 12 ans!

Le juge Omar Ben Ali est très copain avec Mohamed Housseine Djamalilaïli, ministre de la Justice et de l’Islam, son protecteur, chantre de la pédophilie et de l’inceste. Le pédophile Mohamed Ahmed Bakar est, lui aussi, très copain avec Mohamed Housseine Djamalilaïli. Les pédophiles sont très solidaires. Ibrahim Ali Mzimba, mû par une sourde haine envers Maître Fahmi Saïd Ibrahim, a sauté sur l’occasion pour demander sur un piquet la tête sanguinolente de son ennemi, dont il a souhaité la mort publiquement, à haute voix.

C’est une affaire entre voyous dans laquelle il est impossible d’obtenir la radiation d’un avocat qui a fustigé la libération d’un pédophile ayant violé une fillette de 12 ans. Sur le plan humain, personne ne saisit la protection du juge Omar Ben Ali sur un pédophile, lui qui a trop souffert pour devenir père, lui qui est passé par une fécondation in vitro. Comment on passe par les éprouvettes pour avoir un enfant et protéger un pédophile? Ibrahim Ali Mzimba, incapable du moindre argument juridique, doit dire aux Comoriens qu’il est un usurpateur et un imposteur dont le mandat de Bâtonnier a pris fin en mars 2020. Il refuse de convoquer une assemblée générale pour l’élection du nouveau Bâtonnier, prétextant le coronavirus. On peut organiser l’élection du nouveau Bâtonnier en haute mer, sur les eaux internationales. Chaque avocat irait voter seul et en slip sur un porte-avions pour ne pas croiser et contaminer l’autre.

La haine de l’avocat et du juge rappelle la seule fois où Mohamed Saïd Fazul dit Babadi ou «Mtsouzi Poitra» («Sauce gélatineuse»), actuel semblant de «Gouverneur» de Mohéli, a dit une chose vraie et intelligente. C’était le vendredi 23 octobre 2015, lors d’une interview quémandée auprès de votre site préféré: «Je crois que nous devons écrire la Constitution en langue comorienne. Nous devons cesser d’avoir une Constitution uniquement écrite, pour opter pour une Constitution parlée, en espérant que les gens feront moins d’hypocrisie. Récitons la Constitution en comorien. Il nous faut une Constitution récitée en comorien. […]. Tout passe par la mise en œuvre de la Constitution. Nous devons avoir un Code pénal adapté aux réalités comoriennes. Aujourd’hui, Ibrahim Ali Mzimba, Fahmi Saïd Ibrahim, Soilihi Mahmoud et Nourdine Abodo ont chacun un Code pénal à lui. Cela doit cesser».

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Vendredi 17 juillet 2020.


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