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Aïcham Itibar s’appelle désormais Son Altesse Royale

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Aïcham Itibar s’appelle désormais Son Altesse Royale

Hélas! Voici son troisième cours sur les conflits d’intérêts

Par ARM

       Maître Aïcham Itibar est-il un cas désespéré? Oui. Il est un cas désespéré et est désespérant. Depuis 2015, il a reçu de votre site préféré deux cours sur les conflits d’intérêts, l’une des bases de la déontologie de l’avocat. Comme il est intellectuellement très limité, il faudra lui rappeler ce qui lui a été enseigné le mardi 20 août 2019 par ce site sur les conflits d’intérêts, en espérant qu’un jour il comprendra le sens de cette notion fondamentale: «Le principe est que l’avocat ne peut être le conseil, ni le représentant ou le défenseur de plus d’un client dans une même affaire s’il y a conflit entre les intérêts de ses clients ou, sauf accord des parties, s’il existe un risque sérieux d’un tel conflit. Il résulte d’un tel principe que tout avocat amené à accepter un dossier de nature judiciaire ou juridique doit s’assurer qu’il ne risque pas de se trouver au centre d’un conflit avec un de ses clients antérieurs. Le simple risque sérieux d’un tel conflit doit le conduire à refuser le dossier. […].

       “Sauf accord écrit des parties, il s’abstient de s’occuper des affaires de tous les clients concernés lorsque surgit un conflit d’intérêts, lorsque le secret professionnel risque d’être violé ou lorsque son indépendance risque de ne plus être entièreˮ. On constate que le principe du conflit d’intérêts est intimement lié au respect des principes essentiels tel que l’indépendance et le secret professionnel. Dans le même esprit, l’avocat ne peut accepter l’affaire d’un nouveau client si le secret des informations données par un ancien client risque d’être violé ou lorsque la connaissance par l’avocat des affaires de l’ancien client favoriserait le nouveau client. […].

[…] Les règles du conflit d’intérêts s’appliquent également entre l’avocat collaborateur, pour ses dossiers personnels, et l’avocat ou la structure d’exercice avec lequel ou laquelle il collabore. Un collaborateur ne peut donc accepter un dossier d’un client qui pourrait le mettre en conflit d’intérêts avec un client de l’avocat-patron»: Jean-Michel Braunschweig, Jack Demaison et autres: Profession d’avocat – Le Guide. L’avocat. Le cabinet, Édition spéciale Convention nationale des avocats, en partenariat avec le Conseil national des Barreaux, Wolters Kluwer France SAS, Édition 2017, Paris, 2017, pp. 326-327.

Or, Son Altesse Royale Aïcham Itibar vient de commettre l’irréparable. Exagération? Que nenni! Que nenni! Il a défendu la partie demanderesse en première instance, et devient l’avocat de la partie défenderesse par la suite. Mesdames et Messieurs, même dans 10.000 ans, un avocat n’a pas le droit de défendre une partie qui s’oppose à son ancien client, et cette interdiction concerne tous ses collaborateurs. D’accord, d’accord, mais qu’a encore fait Son Altesse Royale Aïcham Itibar, le Prince héritier du Barreau de Moroni?

Ha! Il a commis un crime déontologique innommable. D’accord, mais il a fait quoi? Il a posé ses pattes de maquereau pour Procureurs et Président de tribunal sur l’affaire opposant Exim Bank à Comores Numérique au sujet du Projet MONEO, à propos duquel le gouvernement comorien est convoqué par la Justice française. Un premier jugement a été rendu à Moroni, et Son Altesse Royale Aïcham Itibar était l’avocat de Comores Numérique, et personne n’a compris comment il a pu valablement perdre une affaire aussi simple et aussi limpide. Or, le voilà désormais devenu l’avocat d’Exim Bank, une banque contre laquelle il a plaidé à Moroni. Du point de vue déontologique, c’est un crime.

Sur cette goujaterie déontologique, plane l’ombre de son chaperon, baby-sitter, protecteur, complice, maître à penser, modèle à suivre, repère, étoile polaire, croix du Sud et associé souterrain: Dieu Ibrahim Ali Mzimba, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Moroni. Ils font toujours fifty-fifty, ces deux-là quand ils dépassent «le mur du çon». C’est du banditisme. Dès que cette forfaiture a été constatée, l’Ordre des Avocats de Moroni aurait dû engager des mesures disciplinaires immédiates contre Son Altesse Royale Aïcham Itibar. Mais, son protecteur Ibrahim Ali Mzimba fait exactement les mêmes choses. Et, comme on dit sarcastiquement à Mohéli, «celui qui ne lave pas ses vêtements se moque de celui qui ne lave pas son propre corps». Dieu Ibrahim Ali Mzimba et Son Altesse Royale Aïcham Itibar sont deux gangsters. Ce sont deux bandits. Dans un pays normal, il y a longtemps qu’ils auraient été radiés de l’Ordre des Avocats pour au moins dix éternités.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 25 septembre 2019.


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