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Ahmed Sambi politise et profane une mosquée à Moroni

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Début des activités terroristes des crypto-sambistes dans les mosquées aux Comores

Par ARM

   Dès 1994, le journaliste français Pascal Perri attirait l’attention sur la montée du radicalisme prétendument religieux à partir des mosquées comoriennes, devenues le lieu de défoulement haineux de tous ceux qui veulent mettre le feu aux Comores, de l’intérieur ou à partir de Madagascar: «Les Iraniens avancent un à un leurs pions dans les îles de l’océan Indien. Plaque tournante de leur activité, la représentation de la République islamique à Madagascar. Plusieurs personnes s’y activent autour de Bandar Kanori, un homme bien connu des services de police européens. […]. À Madagascar, l’homme est très actif. Plusieurs écoles ont été ouvertes à son initiative, sur la grande Île. C’est d’ailleurs un Comorien qui a été désigné comme Directeur de l’école de Tananarive». On a bien lu: un Comorien est chargé de la propagande chiite à Antananarivo, et d’autres Comoriens s’échinaient partout à travers Madagascar pour le compte de la République islamique d’Iran. Pascal Perri continue sa litanie des mauvaises nouvelles, qui finirent par prendre la forme la plus hideuse et la plus inquiétante: «Face à l’offensive de nouvelles puissances comme l’Iran, le Soudan, le Koweït ou l’Arabie Saoudite, il convient de prévenir les risques du radicalisme religieux. Dans le monde arabe, l’islamisme radical est né de la faillite de ses nationalistes arabes. Aux Comores aussi, l’idéologie religieuse peut servir d’idéal de substitution. C’est désormais dans les mosquées que les jeunes Comoriens vont écouter un discours différent, en rupture avec la pensée officielle et les mœurs publiques»: Pascal Perri: Comores. Les nouveaux mercenaires, L’Harmattan, Paris, 1994, pp. 98-99 et 154. Des Comoriens ont perpétré des attentats terroristes en Afrique de l’Est, plus précisément en Somalie, au Kenya et en Tanzanie. Maintenant, c’est à l’intérieur des Comores que le terrorisme a lieu, et les actes terroristes maquillés des faux habits de l’Islam ont officiellement commencé ce vendredi 19 juin 2015, et peut-être un jour avant. En effet, on peut dire que les actes terroristes prétendument «islamistes» ont commencé aux Comores le jeudi 18 juin 2015, le jour-même où Ahmed Sambi est arrivé aux Comores. N’avait-il pas promis «le chaos» si sa candidature présidentielle pour 2016 était invalidée, et l’Union africaine ne vient-elle pas de lui demander de se calmer parce qu’il ne peut pas, en 2016, briguer la présidence de la République?

   Que s’est-il passé? Le jeudi 18 juin 2015, Hassan Ahmed El Barwane et Ahmed Abdallah Salim, deux crypto-sambistes croyants, se sont rendus dans une mosquée de Moroni et ont demandé à ses Imams de faire en sorte qu’Ahmed Sambi puisse y être admis à faire des «prêches» prétendument «religieuses» afin de contrecarrer les conférences religieuses du Mufti. Comme à Domoni, Anjouan, où Ahmed Sambi avait assorti sa proposition de 100.000 francs comoriens, les Imams de Moroni ont tout simplement refusé l’injure blasphématoire, en expliquant qu’Ahmed Sambi n’était pas un homme de religion, mais un acteur politique, et qu’il serait malsain et dangereux de politiser les mosquées comoriennes. En plus, il fut demandé aux deux crypto-sambistes pourquoi Ahmed Sambi n’allait pas prêcher à la mosquée anjouanaise de Coulées-de-laves, où il avait l’habitude d’aller faire du spectacle. Très vexés, les deux crypto-sambistes reconvertis dans le «lobbying religieux» eurent l’idée de concrétiser le projet de terrorisme qui couve depuis quelques mois: provoquer une guerre civile en faisant prier Ahmed Sambi le vendredi 19 juin 2015 dans la même mosquée que le Président Ikililou Dhoinine et faire tout pour déclencher une bagarre qui finirait en bain de sang. Les crypto-sambistes, à la tête desquels officiaient Ahmed Abdallah Salim et Ahmed Hassan El Barwane, comme à leur habitude, ont donné de l’argent à leurs badauds professionnels pour acclamer Ahmed Sambi et huer le Président Ikililou Dhoinine et le Vice-président Mohamed Ali Soilihi, toujours dans la perspective de provoquer un bain de sang. N’étant pas arrivés à leurs sinistres fins, les crypto-sambistes ont lynché et battu à mort un jeune de Magoudjou à Moroni, dans une mosquée, oui, dans une mosquée, en plein mois sacré de Ramadan, oui, en plein mois sacré de Ramadan, uniquement parce que le jeune homme était choqué par le comportement blasphématoire d’Ahmed Sambi et de ses hommes, qui installent aux Comores des mentalités d’injure du prochain, de haine et de détestation, qui ne sont pas comoriennes. Les images de la scène montrent des crypto-sambistes déchaînés et haineux frappant à mort. Voir l’ancien ministre Ahmed Hassan El Barwane passer à tabac un jeune garçon est un spectacle lancinant et qui fait honte. Comment un homme naguère très respecté en est-il arrivé à de telles extrémités? Décidément, l’honneur n’est plus l’honneur chez certains à la Grande-Comore, l’île d’un «Pouvoir de l’honneur» cher à Sultan Chouzour. C’est le début du terrorisme prétendument «religieux» aux Comores, et comme toujours, son foyer natal est la mosquée, profanée et instrumentalisée par des esprits malveillants. À travers les légendes de photos de la scène et d’autres événements, le grand blogueur Abdou Hamadi dit Mrimdu nous dit tout.

   Pour mieux comprendre la situation, il faut voir les badauds anjouanais qui ont l’habitude de squatter les environs du Café du Port à Moroni. Ces gens-là sont le vivier de badauds et de casseurs haineux dans lequel leur «compatriote insulaire» Ahmed Sambi recrute les insulteurs professionnels chargés officiellement de huer le Président Ikililou Dhoinine et d’acclamer le chef du Parti Juwa quand il passe. D’ailleurs, lors de la célébration de la Fête de l’Indépendance le 6 juillet 2015, ils ont déjà été motivés à coups de billets de 1.000 francs pour aller faire un souk d’enfer, mais les forces de l’ordre les attendent de pied ferme pour «une passe d’armes». Quand ces gens-là sont allés faire du boucan à la mosquée, ils ne faisaient pas la prière. Ces adeptes de Boko Haram ne font même pas la prière, et parmi eux, on compte nombre de délinquants et de garçons qui se livrent à des activités sociales que réprouve la culture comorienne. Nous savons tous de quoi il s’agit, mais personne n’en dira plus. C’est ce qui a choqué les Grands-Comoriens qui, avec une horreur non feinte, voient Ahmed Sambi se servir de gens vivant en marge de l’Islam installer le terrorisme aux Comores. Les Grands-Comoriens sont en état de choc profond. Ils n’approuvent pas ce qu’ils constatent chez Ahmed Sambi, prêt à tout pour revenir au pouvoir alors qu’il ne sera plus jamais Président des Comores. Chaque fois qu’il voudra présenter sa candidature à une élection, il trouvera les Comoriens aimant leur pays devant lui pour lui signifier qu’ils n’en veulent pas.

   En son temps, l’ancien Président algérien Houari Boumediene, après s’en être pris à ceux qui ont l’habitude de se servir politiquement de la mosquée, tire une très belle conclusion qui illustre parfaitement l’usage politique que les crypto-sambistes font de l’Islam aux Comores: «Il convient de faire une distinction entre l’Islam et les Musulmans. Le défaut n’est pas dans l’Islam mais dans ceux qui se disent Musulmans». Aux Comores, avec horreur, on assiste à la transformation de la mosquée en un instrument politique, et quand la religion fait l’objet de telles manipulations, ça finit toujours par un bain de sang. Souvenons-nous de ce qui s’est passé en Iran juste avant la Révolution de 1978-1979, et plus récemment de ce qui se passa en Algérie, de l’instrumentalisation des mosquées à partir de février 1988 à la guerre civile qui commença en 1992 et qui a enfanté des terroristes qui tuent sans discernement et par pure haine au Maghreb et dans le Sahel. Dans le cas des Comores, la situation est plus grave parce qu’il n’est pas question d’emporter l’adhésion de la population par un discours religieux, mais de la corrompre à coups de billets de 1.000 francs comoriens, soit à peine 2 euros. Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, aux États-Unis, on constata qu’avec un tire-bouchon, on pouvait mettre à genou la première puissance mondiale. Apparemment, la sécurité des Comores coûte plus cher parce qu’il faut 2 euros multipliés par 100 clochards, soit 200 euros, pour mettre à feu et à sang ce pays. En même temps, le terrorisme qui est en train de prendre racine dans la partie indépendante des Comores ne connaîtra pas de naufrage sur le bras de mer entre Anjouan et Mayotte. Si rien n’est fait tout de suite pour s’attaquer au mal par la racine, le terrorisme ne subira aucun naufrage, et les Mahorais quitteront en masse leur belle île pour une destination inconnue. Cela signifie qu’Ahmed Sambi est devenu un problème mondial et une menace planétaire, un danger universel, une épine universelle. Ceux qui seront tentés de se montrer complaisants à son égard en payeront le prix fort.

   Ne perdons pas de vue la remarque d’Alexandre de Marenches, ancien Directeur général du SDECE français, au sujet de la complaisance envers un certain Ayatollah Khomeiny: «Là-dessus, le saint homme reçut la visite d’une équipe de la télévision française qui lui indiqua que la France était le pays idéal pour quelqu’un comme lui, ce qui confirma chez le vieillard le désir de nous rendre une visite prolongée. […]. Il y pensait déjà mais, comme ils des journalistes de la télévision française»] lui ont affirmé qu’il serait bien accueilli en France, notre homme y a débarqué un jour», et on connaît la suite: Christine Ockrent et Alexandre de Marenches: Dans le secret des princes, Stock, Paris, 1986, p. 246.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Samedi 20 juin 2015.


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One Comment

  • TOUROUNE

    juin 21, 2015 at 7:39

    BONJOUR FRERE ARM
    IL Y A MIEUX A SAVOIR
    LA MAJORITE DES TAXIS VOLANTS A DROITE SONT DES DONS DU MOLLAH SAMBI POUR FINANCER LES BADAUDS

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