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Ahmed Sambi et Salami Abdou Salami, les invisibles

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Ahmed Sambi et Salami Abdou Salami, les invisibles

Les parlementaires n’ont pas le droit de leur rendre visite

Par ARM

       Dans un certain nombre de pays, les criminels les plus endurcis moisissant en prison ont le droit de faire des études par correspondance et d’entretenir une relation amoureuse avec une personne en liberté. Même les personnes qui sont dans le couloir de la mort ont droit à des visites. Dans les États modernes, des dispositions sont prises pour que la personne qui sort de prison puisse réussir sa réinsertion sociale. Cela signifie que la prison ne se limite pas à un simple rôle de punition, mais s’étend également à une fonction d’humanisation et de socialisation.

Aujourd’hui, aux Comores, la prison est un instrument de vengeance politique complètement déshumanisé. Le Rapport de l’ONU sur les droits de l’Homme aux Comores est accablant. Est également accablante, la lettre du 11 août 2019 par laquelle l’ONG Planète Réfugiés – Droits de l’Homme informe Raphaël Glucksmann, Député européen et vice-président de la Sous-commission des Droits de l’Homme au Parlement européen, sur l’apocalyptique situation de la Justice aux Comores. Est également accablant le Rapport de l’Ambassade des États-Unis sur la déplorable situation des droits de l’Homme aux Comores.

Or, au lieu de calmer le jeu en manifestant du respect pour le Droit, la dictature clanique de Mitsoudjé s’enfonce dans le crime, refusant aux prisonniers politiques non jugés ce que dans d’autres pays, on accorde aux criminels qui attendent leur exécution dans le couloir de la mort: la visite d’un être humain. Ceci est d’autant plus vrai que l’ancien Président Ahmed Sambi et le Docteur Salami Abdou Salami, Gouverneur légitime d’Anjouan, sont privés même de la visite des Députés, les élus de la République, les représentants de la nation. Ces deux hautes personnalités de l’État n’ont jamais été jugées, n’ont jamais été reconnues coupables par une juridiction. Ce sont les otages expiatoires et l’exutoire de la haine d’une dictature familiale. Leur détention est entièrement illégale et inhumaine. En plus, ce refus d’une visite par des Députés est un acte des plus barbares.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 21 août 2019.


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