Ahmed Hassane El-Barwane vit et prospère des malheurs d’Ahmed Sambi
Il fait de son emprisonnement son fonds de commerce politique et s’y accroche
Par ARM
En 1993, le Roi Hassan II du Maroc avait dit: «Les partis politiques sont les instruments nécessaires de la démocratie, mais il n’y a rien de plus dictatorial que leur fonctionnement interne. Les partis sont castrateurs, réducteurs, et il faut dès lors se révéler un formidable agitateur d’idées pour inculquer à un parti son style, sa façon de voir»: Hassan II: La Mémoire d’un Roi. Entretiens avec Éric Laurent, Librairie Plon, Paris, 1993, p. 62.
Il y a ce caractère «dictatorial», «castrateur» et «dictatorial» dans «le fonctionnement interne» du Parti Juwa, la chose d’Ahmed Hassane El-Barwane, autoproclamé «secrétaire général à mort», au prétexte funeste, dit-il, de l’emprisonnement anticonstitutionnel, illégal et inhumain, depuis le 19 mai 2025, du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Après plusieurs psychodrames arrosés des larmes du crocodile d’Ahmed Hassane El-Barwane, le Parti Juwa a finalement décidé d’organiser des réunions afin, semble-t-il, de se conformer à sa légalité interne. Pour cela, il a tenu des congrès régionaux et mis en place des bureaux par-ci, par-là. Il devra maintenant organiser le congrès national pour choisir ses nouveaux dirigeants. Ce congrès devra se tenir fin mai 2025, si tout va bien. Tout est dans ce «si tout va bien».
Pourtant… Pourtant… Oui, pourtant, lors d’une cérémonie de rupture du jeûne organisé par le Parti Juwa, à Wela Itsandra, en présence de toutes ses hautes personnalités, le Foyer étant rempli de partisans, l’inégalable et inimitable Ahmed Hassane El-Barwane, fidèle à lui-même, a encore péroré: il ne quitterait pas le secrétariat général, donc la tête du Parti Juwa, tant que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi serait en prison! Le pauvre chéri…
Ce cacique du Parti Juwa originaire de Mutsamudu ne décolère pas au téléphone: «ARM, Barwane est disposé à se servir du nom de Sambi, et même à boire son sang et à manger sa chair pour assouvir ses ambitions de pouvoir au sein du Juwa. L’emprisonnement de Sambi est une bénédiction pour lui, et il prie cinq fois par jour pour qu’il reste dans sa prison pour que lui reste à la tête du Juwa, mais pour agir contre ce dernier et contre son fondateur, Sambi lui-même. Barwane, le Brutus des Comores, refuse toujours de comprendre qu’il avait été élu par le congrès, mais depuis 2017, mais n’avait pas été désigné par Sambi, le Président d’honneur du Parti. Son mandat est fini depuis 2020. Le pire, c’est qu’il a été applaudi par certains, à Wela Itsandra. C’est quoi, ce bordel? ARM, un jour, tu as écrit sur ton site que selon l’écrivaine Régine Desforges, quand une femme se fait violer et n’arrive pas à se débarrasser de son violeur, elle doit prendre la meilleure pose pour tirer du plaisir de son viol! ARM, je ne te cache pas qu’au sein du Parti Juwa, les violés prennent la meilleure position pour tirer plaisir de leur viol, se préparant à offrir de belles fleurs à leur violeur après leur viol. Barwane est un homme qui ne respecte même pas la légalité au sein du parti qu’il dirige. Il est dans une illégalité totale. Comment un dirigeant de parti politique qui ne respecte pas la légalité au sein de sa formation partisane pourrait-il respecter la légalité tout court, la légalité nationale? Je comprends maintenant pourquoi c’est lui qui, en 2009, avait pris un arrêté en tant que ministre de l’Intérieur pour interdire toute manifestation publique en dehors de la période électorale. C’est à cause de lui que le tyran Azali interdit aujourd’hui toute manifestation politique publique. Il se sert de l’arrêté signé par Barwane. C’est sale!».
C’est donc ça? Ahmed Hassane El-Barwane promet des élections au sein du Parti Juwa, mais dit que celles-ci sont pour les autres mais pas pour «le secrétaire général à mort», lui?
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Lundi 31 mars 2025.