Les Comores n’ont pas versé un sou à Air Tanzanie
Elles se gonflent la poitrine pour des billets entre les îles
Par ARM
Quelle indignité de la part de la dictature! À Dar-Es-Salam, l’ami étranger du ministre comorien joue avec l’argent du peuple comorien, prétendument pour le rapatriement des Comoriens abandonnés en Tanzanie par leur propre pays. L’Ambassadeur Badaouia Mohamed Fakih et les ministres de la dictature ont choisi les leurs pour les faire rapatrier, quand d’autres priorités existaient. Les autorités originaires de Grande-Comore ont privilégié leurs Grands-Comoriens. À Moroni, la dictature prétend avoir tout fait pour «le premier et dernier rapatriement». Pourtant, elle aurait dû garder un profil bas au lieu de parader, crâner et pérorer. En effet, la dictature n’a pas payé un centime à Air Tanzanie pour le rapatriement des Comoriens longtemps abandonnés en Tanzanie. Ces Comoriens sont rentrés dans leur pays avec leurs billets de retour. La dictature n’a payé que 6 euros par jour et par personne pendant 19 jours des chambres d’hôtel pour cafards, cancrelats et rats. Le vrai travail a été fait par la Diaspora comorienne et des bénévoles somaliens et indiens. Voilà la vérité. Par la suite, la dictature tentera de se donner bonne conscience en offrant des billets pour partir de l’Aéroport de Hahaya vers Mohéli et Anjouan. Une misère! Les bandits maudits! Un Anjouanais et un Mohélien arrivés à l’Aéroport de Hahaya peuvent rentrer sur leurs îles respectives en voyageant sur des coques d’arachide, sans l’aide d’un État voyou partout discrédité. Qu’on se le dise!
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Mardi 19 mai 2020.
