Ahmed Hassane El Barwane: un communiqué scandaleux
Son communiqué bidon ne le dédouane guère de son incurie
Par ARM
Corrigeons les fautes abjectes sur le communiqué bidon, honteux et scandaleux signé le samedi 25 mars 2023 par l’inégalable et inégalé, inimitable et inimité Ahmed Hassane El Barwane, secrétaire général du Parti Juwa du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, dont il veut la mort, croyant récupérer son électorat, selon son bon vouloir et son bon plaisir:
1.- «En réponse à une requête que le Front Commun Élargi contre sa Dictature lui a adressé». Il aurait dû écrire «adressée» parce que ce participe passé doit s’accorder avec le complément d’objet direct «une requête», mot au féminin singulier, certes mais lié à un verbe conjugué au passé composé avec l’auxiliaire avoir, mais placé en amont, avant ce verbe. Qu’on se le dise. La règle grammaticale est: le participe passé employé avec l’auxiliaire avoir s’accorde en genre et en nombre avec le pronom ou le nom noyau du groupe nominal qui occupe la fonction de complément d’objet direct si ce dernier est placé avant le verbe. Bien.
2.- On n’écrit pas «aux quelles», mais «auxquelles», et il aurait fallu écrire «auxquels», au masculin pluriel, parce que le mot «préalables» est au masculin pluriel et non au féminin pluriel. Djaffar Mohamed Abasse se prend pour une belle plume, mais a beaucoup à apprendre sur la langue française, le pauvre chéri…
3.- Au lieu de «liberté d’entrée et de sortie», l’expression «liberté d’entrer et de sortir» ou «d’aller et venir» aurait été mieux indiquée. C’est une question de goût et de classe.
4.- On n’écrit pas «tous les comoriens», mais «tous les Comoriens».
5.- «Sur l’ensemble du territoire national et international»: c’est quoi, «le territoire international»?
Le communiqué des aveux signés
Maintenant, intéressons-nous au fond du communiqué scélérat d’Ahmed Hassane El Barwane. Il reconnaît avoir adressé «une requête» à son ami et chef, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Or, qui lui en avait donné l’autorisation? Pourquoi place-t-il l’opposition en position de mendicité électorale? Pourquoi a-t-il dit partout, alors que c’est faux, qu’il avait l’accord et le soutien du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et du Vice-président Mohamed Ali Soilihi? Pourquoi ne voulait-il pas que le Vice-président Mohamed Ali Soilihi montre sa prétendue «requête» aux autres membres de l’opposition? Pourquoi, connaissant la brutalité habituelle et le manque de tout sens de compromis chez le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, est-il parti solliciter sa franchise électorale par un dialogue impossible? Par quelle folie cet homme fait tout pour ne pas réclamer une supervision internationale d’un éventuel dialogue préélectoral et des élections, mais s’accroche à sa sucette d’une Commission composée de la dictature, d’une «société civile» décrétée par la dictature et d’une «opposition» de racolage, de mendicité et de prostitution, dans laquelle figurent ses lascars Ibrahim Ali Mzimba, Ahamada Mahamoud, Idriss Mohamed Chanfi, Djaffar Mohamed Abasse, Mouigni Baraka Saïd Soilihi et d’autres corrompus? Cela tourne à l’idée fixe chez lui. C’est gravissime…
Les Comoriens aimant sincèrement leur pays ont compris: par son communiqué bidon, Ahmed Hassane El Barwane affirme son soutien à la tyrannie sanglante du dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Plus grave encore, si le chien enragé de Mitsoudjé se sert de la mosquée pour faire des déclarations politiciennes en sa faveur, c’est parce que lui, Ahmed Hassane El Barwane, l’a sollicité par une «requête» criminelle. Le dictateur Assoumani Azali Boinaheri est aux abois, ne quitte même plus les Comores pour «sa» «présidence comorienne de l’Union africaine», et c’est Ahmed Hassane El Barwane qui lui donne le sein et le biberon.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 26 mars 2023.
