Azali se choisit ses «opposants» et ses vrais interlocuteurs
Ahmed Barwane, Ibrahim Ali Mzimba, Ahamada Mahamoud
Par ARM
Bellou Magochi, chargé de la Défense à Bête-Salam, secrétaire général de la Confrérie des Renégats et des Criminels (CRC), «le parti unique monocéphale», insulteur au quotidien, a assuré sa survie professionnelle et politique auprès de son chef, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger»: il est plus royaliste que le Roi. Quand il achète du poisson pour des membres de la famille du tyran Assoumani Azali Boinaheri, il ne demande jamais aux militaires l’escortant de remettre le poisson à ces gens-là; il fait lui-même la livraison, pour être vu, afin que ceux-ci disent à leur tyran familial: «Bellou Magochi était passé me voir aujourd’hui et m’a ramené du poisson blanc, venu de Mohéli».
Le tyran Assoumani Azali Boinaheri affiche une fausse sérénité, écrasant les Comoriens de son mépris et sa morgue, mais Bellou Magochi sait qu’il est mort de peur. Il ne vit pas dans la peur; il meurt de peur. Il sait que bientôt, le peuple comorien va se révolter, qu’il va tuer des Comoriens, et que cela va tuer «la présidence comorienne de l’Union africaine». Rapidement, il a fallu trouver des bonbons, des carambars, des biscuits et des sucettes pour des faux opposants appelés à devenir les interlocuteurs de la dictature de Mitsoudjé dans la perspective de l’élection qui n’aura pas lieu en 2024. Il faut créer un faux dialogue national pour d’impossibles élections, avec de faux opposants posant de fausses conditions, et jurant à l’avance qu’ils ne contesteront pas les résultats de l’élection qui n’aura pas lieu en 2024. De la sorte, le chien enragé de Mitsoudjé pourra rester ad vitam aeternam à Bête-Salam. Allons!
Ah, le Maroc! J’y étais quand l’évènement suivant a eu lieu: «Le 28 février 1997, à Rabat, onze partis politiques, dont cinq de l’opposition, ont signé, avec le ministre de l’intérieur, M. Driss Basri, une charte politique visant “à la consolidation du régime démocratique fondé sur la monarchieˮ par la voie du consensus. Les termes de ce document sont révélateurs de l’atmosphère politique qui domine l’actuelle transition au Maroc. Tous les signataires se sont engagés à respecter la loi; l’administration s’oblige à veiller“au respect de l’égalité, de l’impartialité envers tous les partis politiquesˮ et à “sanctionner les pratiques illégalesˮ. Quant aux partis, ils promettent de mobiliser leurs électeurs “dans un esprit positifˮ et de ne pas contester, a priori, la sincérité des scrutins. L’opinion publique, à l’annonce d’un tel accord, a été passablement stupéfaite. Un journaliste a exprimé sa propre surprise en ces termes: “Depuis quand, dans les démocraties, éprouve-t-on le besoin de signer un engagement, en en faisant une montagne médiatique, qui stipule spectaculairement… que les gens vont respecter la loi?ˮ»: Zakya Daoud et Brahim Ouchelm:Vers une transition tranquille? Le Maroc prêt pour l’alternance, Le Monde diplomatique, Paris, juin 1997 (CD-ROM, 1954-2011).
Or, les résultats des élections de 1997 ont été contestés par les partis politiques signataires de l’Accord. J’en ris encore.
Aux Comores, en mars 2023, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, son fils Monsieur Fils Nour El-Fath, fils de son père et de sa mère, et le «ministre premier» Bianrifi Tarmindhi s’arrachent les cheveux pour sortir de l’impasse. Ils ont convoqué leur bordelier et faussaire Ibrahim Ali Mzimba, l’ont menacé de nationaliser son bordel Al Qamar Logde,construit sur le dos de «la citoyenneté économique» par son ancien client arabe aujourd’hui en prison au Koweït: «Mzimba, pour échapper à la nationalisation de ton hôtel, tu dois nous ramener des opposants à la table des fausses négociations pour les élections de 2024». Et, Ibrahim Ali Mzimba fait du «bon travail» en ramenant officiellement des hommes qui sont politiquement affiliés au dictateur Assoumani Azali Boinaheri: Djaffar Mohamed Abasse (l’Anjouanais alibi), Mouigni Baraka fils de Saïd Soilihi, Idriss Mohamed Chanfi, Ahmed Hassane El Barwane et Ahamada Mahamoud. Depuis, Bellou Magochi passe sa vie à féliciter, remercier et encourager son homme de main le plus fidèle: Ibrahim Ali Mzimba, qui a réussi à «vendre» à ses acolytes «vendus», donc corrompus, discrédités, décrédibilisés et avilis, la participation aux élections qui n’auront pas lieu en 2024. Les vrais opposants fulminent et renâclent.
Les «Infiltrés» du dictateur Assoumani Azali Boinaheri au sein de l’opposition ont fait fort: ils reçoivent de la dictature une prétendue lettre et font tout pour la faire signer par la vraie opposition. Ils somment le Vice-président Mohamed Ali Soilihi, chef de l’opposition, de l’avaliser en moins d’une heure. Quand ce dernier leur fixe des conditions pour une éventuelle participation de l’opposition à l’élection qui n’aura pas lieu en 2024, ils l’ignorent: le Vice-président Mohamed Ali Soilihi parle de la libération de tous les prisonniers politiques et du retour sécurisé aux Comores de tous les exilés, les vantards de Moroni parlent de «la libération des prisonniers politiques déjà jugés», le Vice-président Mohamed Ali Soilihi parle d’élections sous l’égide de la communauté internationale, les fanfarons de Moroni embrassent le tyran Assoumani Azali Boinaheri en pleine bouche, se limitant à la supervision de la fausse élection par une commission dirigée par la dictature, «la société civile» qui sera désignée par elle ainsi que «l’opposition» également agréée à Mitsoudjé, pour la continuité dictatoriale.
Poussant l’irresponsabilité, la veulerie, la petitesse et la corruption à ses dernières limites, Ahmed Hassane El Barwane, secrétaire général du Parti Juwa du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, se noie dans la concussion, et confirme sa lune de miel avec la dictatrice Ambari Darouèche dite Ma Dalton ou Makapihi, «La Mère qui ne prépare jamais à manger». 1.- Pour le tyran, il offre le Parti Juwa à Ibrahim Ali Mzimba dans son village de Dembeni, en Grande-Comore, 2.- et dit qu’on lui a demandé de signer un courrier au dictateur dont il ne connaît pas l’origine, quand l’inutile Ahamada Mahamoud, poussé par une certaine tendance à l’exagération, dit être propriétaire et dépositaire de l’électorat du Parti Juwa. Allons bon!
Les faux opposants Idriss Mohamed Chanfi (qui fustige «la politique de la chaise vide», en se taisant sur la supervision de l’élection par la communauté internationale), Mouigni Baraka, fils de Saïd Soilihi, Ahmed Hassan El Barwane, Ibrahim Ali Mzimba et Ahamada Mahamoud veulent que les Comores continuent à s’enfoncer dans le deuil, et sont prêts à toutes les bassesses pour favoriser les desseins du chien enragé de Mitsoudjé contre le peuple comorien.
Ibrahim Ali Mzimba a soutenu le dictateur Assoumani Azali Boinaheri dans tous ses crimes contre le peuple comorien. Aujourd’hui, il estime que son bordel vaut mieux et plus que la vie et la liberté du peuple comorien. Merci, Monsieur.
Dans cette affaire absolument dégueulasse, il y a une dimension dégueulasse à faire honte à un chacal: les faux opposants et d’autres politicards de Grande-Comore sont pressés d’arriver à 2024 pour aller mendier à l’étranger des millions d’euros pour financer chacun une campagne électorale bidon. Les bougres savent où aller mendier. Déjà, en plus de ce que le dictateur Assoumani Azali Boinaheri a promis de lui offrir pour financer son semblant de campagne électorale devant légitimer une élection qui n’aura pas lieu, Ibrahim Ali Mzimba crie sur les toits que le Groupe Bolloré va lui offrir des millions d’euros, quand ses lascars Ahamada Mahamoud et Ahmed Hassane El Barwane disent qu’au nom du Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, deux pays du Moyen-Orient vont financer leur mascarade. Pouah!
Dans leur magouille, Ibrahim Ali Mzimba, Mouigni Baraka fils de Saïd Soilihi, Ahamada Mahamoud et Ahmed Hassane El Barwane mentent aux vrais opposants en prétendant que le Président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et le Vice-président Mohamed Ali Soilihi soutiennent leur démarche scélérate et criminelle. Ces menteurs mentent. Ils mentent…
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Dimanche 26 mars 2023.