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Ahmed Ali Amir n’est nullement le chef de son chef

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Ahmed Ali Amir n’est nullement le chef de son chef

Il a une obligation de moyens, pas une obligation de résultats

Par ARM

     L’ignorance du fonctionnement des affaires publiques, une certaine tendance haineuse à l’exagération et la volonté de parler pour ne rien dire conduisent les «Comoricains», ceux qui prétendent savoir et connaître ce qu’ils ne savent et ne connaissent pas, à dire crânement qu’Ahmed Ali Amir n’a pas été capable d’imposer un texte libéral et démocratique en matière de presse à son chef, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri. Ces accusations sont malveillantes, haineuses et irresponsables. Dans le monde, il n’existe aucun chef sur qui pèse l’obligation de suivre à la lettre les recommandations, même les plus intelligentes et les plus opportunes de son Conseiller. C’est le chef qui détient l’autorité. C’est le chef qui décide.

Conseiller en Communication à Bête-Salam, Ahmed Ali Amir s’emploie à jouer admirablement et courageusement un rôle de modération dans une tempête de dictature violente et sans vision. Chaque jour, il donne des conseils pour plus de liberté dans la presse et dans la vie quotidienne aux Comores. Il n’est pas entendu. Pourtant, il ne perd ni son courage, ni l’espoir de pouvoir infléchir les choses dans un sens plus libéral.

Comme le médecin qui doit guérir et tel l’avocat qui doit défendre son client, il est astreint à une obligation de moyens: il se comporte en bon père de famille, agit de manière consciente et responsable, espérant que ses recommandations et suggestions, au demeurant intéressantes, utiles et intelligentes, soient prises en compte. Mais, en aucune manière, on ne peut l’astreindre à une obligation de résultats. Juridiquement, administrativement et techniquement, il n’a pas les moyens d’imposer des décisions à sa hiérarchie.

Aux aguets, habitués à remuer les poubelles, les aigrefins, les aigris, «Messieurs les bons Démocrates» (l’expression est du Cheikh Abdesslam Yacine, du Maroc) et les donneurs de leçons qui devaient commencer leurs leçons par eux-mêmes hurlent de haine, si tant est qu’ils ont des leçons à donner aux autres: «S’il n’est pas écouté, pourquoi ne démissionne-t-il pas? Qu’il démissionne pour exprimer sa déception et ses désaccords!». Les affaires publiques ne sauraient se limiter à une longue série de démissions.

Mieux encore, Ahmed Ali Amir travaille mieux pour la cause de l’État de Droit, de la liberté et de la démocratie et de leurs corollaires que sont la liberté d’expression et la liberté de la presse que ne le font de multiples braillards et crieurs qui prétendent être des démocrates tout en ayant des méthodes de dictateur. Contrairement au vantard et flagorneur shakespearien répondant au nom de Saïd Ahmed Saïd Ali, Ahmed Ali Amir ne se revendique jamais Chérif (descendant du Prophète Mohammed Ibn Abdallah), n’étale et n’étrenne jamais de l’autorité, n’insulte jamais les gens et ne désoblige jamais l’opposition. Pendant ses années épiques et glorieuses de journalisme, il s’est exposé à la colère acariâtre et haineuse des dirigeants: le 26 mai 2016, jour de son départ maudit et honteux de Bête-Salam, Ikililou Dhoinine, toute honte bue, l’avait limogé, et quelques mois plus tard, le dictateur Assoumani Azali Boinaheri, qui l’avait réintégré à son poste puis limogé, était obligé de le nommer à Bête-Salam, parfaitement conscient que même s’il n’allait pas écouter ses conseils de sagesse, il ne pouvait se passer d’un professionnel aussi expérimenté, aussi consciencieux et aussi intelligent.

Une fois de plus, les gens honnêtes admettent qu’on peut travailler au sein d’une dictature et être honorable et respectable, pendant que des prétendus opposants ne suscitent que le rejet et le doute. Chacun a droit à ses affinités politiques, et les démocrates respectent celle-ci.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 14 février 2022.


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6 Comments

  • Abdallah

    février 15, 2022 at 5:26

    Ali Amir est un griot de la pire espece. dommage que ARM, tu te laisses pris comme une pouffe par ce griot qui danse toujours pour remplir ses poches. Oublies tu que ce griot a toujours vecu sur le dos des Comoriens sans rien mais vraiment rien de retour a part ecrire des conneries pour tromper les Comoriens?

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    • ARM

      février 15, 2022 at 7:30

      Bonjour, mon frère,
      Ahmed Ali Amir ne m’a pas demandé de le défendre et n’a pas plaidé sa “cause” auprès de moi. Il présente les qualités énumérées dans l’article, et ce n’est pas parce qu’il travaille à Bête-Salam que nous devons le maudire.
      Fraternellement,
      ARM

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      • Ali Madi

        février 15, 2022 at 12:33

        Oui mais monsieur 3A est un conseiller de communication d’un dictateur qui enlève, torture, séquestre voir assassine tout comorien diffusant une voix dissonante. Aussi, ce monsieur ne se satisfait pas de ses tristes conseils pour une propagande mensongère et mortifère, il se déploie sur la presse pour défendre la politique de son colonel. Une politique basée sur la ruse et le mensonge dans le seul but de museler le peuple et détruire toutes les institutions synonymes d’une marque de démocratie. Vous pouvez tenter de traiter les comoriens d’ignorants du fait de leur critique sur les faits de 3A, il n’en demeure pas moins qu’ils ne sont ni aveugles ni illettrés et encore moins sourds. Les comoriens savent ce qu’est 3A ou du moins ce qu’il en est devenu depuis son museau dans le miel Crciste et Azalien

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      • Ali Madi

        février 15, 2022 at 6:20

        3A est un collaborateur du Satrape reptilien venimeux et rien que pour cela on se demande comment a-t-il pu éviter le venin sans qu’il ait le même ADN que le dictateur. Que vous travailler pour le collabo, je ne crois pas. Qu’il soit votre idole, on peut en douter eu égard à la défense aveugle que vous porter pour lui.

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  • Abdou Said Houmadi

    février 16, 2022 at 11:05

    Mr ARM,cher frère bien aimé.Je suis entièrement d’accord que Mr 3A a choisi d’ètre le conseiller en communication du dictateur-putsiste-assassin-criminel GOZIBI aujourd’hui.D’accord c’est son choix le plus élémentaire et absolu;c’est sa liberté de choisir.En revanche,nous critiquons le choix de 3A,mais pas la personnalité,ni l’intelligence,ni la famille,ni les amis,ni l’entourage de 3A.Nous le disons tout simplement qu’il aide,soutient,participe,conjugue,oriente,encadre,accompagne une dictature féroce,barbare qui n’a pas de nom,une dictature inédite dans notre pays.Mr 3A est averti à plusieurs fois.N’EST-IL PAS DIT QUE MIEUX VAUT PREVENIR QUE GUERIR,GOUVERNER C’EST PREVOIR,RECULER POUR MIEUX SAUTER?

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  • Abdou Said Houmadi

    février 16, 2022 at 5:53

    Mr ARM,cher frère bien aimé.Je le dis haut et fort que tous ceux ou celles qui entourent,travaillent,accompagnent GOZIBI à BEIT-SALAM ou à MITSOUDJE sont des maudits,des laches,des imbéciles,des idiots,des traitres,des vauriens,des incapables,des lèches-bottes,des affamés,des menteurs,des manipulateurs,…..y compris Mr 3A.Ils sont nombreux à se comporter comme leur patron GOZIBI.Il n’y a pas d’excuses et des pardons pour ces monstres féroces et dangereux.

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