Adoubé, il engrange les dividendes de la reconnaissance

Mohamed Ali Soilihi, inévitable candidat, en forme et pole position

Par le Docteur Ali Abdou Mdahoma

   Les Comores sont secouées par les rumeurs, les ragots, les prétentions et toutes les folies possibles et imaginables. Et pour cause, les élections présidentielles de 2016 s’approchent à une vitesse époustouflante, et certains ont commencé à prendre peur. La population s’enferme dans un mutisme béat et écoute les états-majors politiques égrener la longue liste inhérente à ce périple. Toutes les régions veulent être représentées dans ce marathon présidentiel, qui s’annonce très rude. Certains cadres jadis ne voulant pas du tout de la politique, pour ne pas dire qu’ils se définissaient comme apolitiques, veulent en découdre avec les professionnels politiques, qu’ils accusent de tous les maux. Quant aux citoyens comoriens, qui n’attendent que du bien-être, ils implorent la grâce de Dieu pour que ces élections présidentielles se déroulent dans la démocratie et la transparence car il y va de la stabilité de notre pays. Et une bonne élection est toujours le gage de développement économique et social.

   Les dates sont d’ores et déjà fixées et l’État s’attelle à la tâche d’accumuler les fonds susceptibles de couvrir financièrement ce scrutin ô combien très crucial. Le 19 août 2015, pour lever les soupçons et les rumeurs, Son Excellence le Président Ikililou Dhoinine, en présence de la Mouvance présidentielle, a choisi officiellement le Vice-président Mohamed Ali Soilihi comme candidat de l’UPDC en 2016. Le bonheur du camp du Vice-président Mohamed Ali Soilihi fait le malheur de certains camps, qui croyaient dur comme fer que le Président Ikililou Dhoinine adopterait leur leader comme son candidat, alors que le Vice-président vient d’accomplir des prouesses économiques et financières dignes de tous les éloges. Les mécontents de cette décision logique qui avaient des responsabilités politiques et qui espéraient le contraire de la décision du chef de l’État ont du pain sur la planche et sont devant des choix cornéliens: démissionner ou se rallier au chef de l’État et au meilleur des candidats. En tout état de cause, l’opinion publique nationale a applaudi cette décision pleine de sagesse à partir du moment où le chef de l’État a choisi un de ses Vice-présidents, un Vice-président fidèle et expérimenté parmi tous ceux qui prétendent briguer la Présidence. Les tractations vont bon train, mais le Vice-président Mohamed Ali Soilihi n’a pas encore choisi ses colistiers, dans la mesure où il n’a pas encore déclaré sa candidature de manière officielle.

   Aujourd’hui on n’a pas besoin de parler d’autres candidats qui seront en lice mais plutôt de vanter les mérites du Vice-président en charge de l’Économie et des Finances, après plusieurs décennies de bons et loyaux services en faveur du développement socioéconomique des Comores. Les médias internationaux et nationaux relayent l’information et vantent les qualités de ce spécialiste en Économie et Finance qui maîtrise ses dossiers, et explicitent sa longévité dans les affaires de l’État depuis l’indépendance à nos jours, plus particulièrement depuis 1979. En effet, Mohamed Ali Soilihi commença à travailler en 1979 au ministère de l’Agriculture et s’illustra à merveille au CEFADER. Pourquoi? Parce que c’est un homme de conviction. Il a voulu commencer à évoluer dans son domaine de prédilection qu’est le secteur de l’Agriculture et du Développement. En effet, il fit des études scientifiques en France qui étaient sanctionnées avec brio par un diplôme d’Ingénieur agronome. Il fut plusieurs fois ministre de l’Agriculture, de l’Économie et des Finances et est actuellement le Vice-président en charge de l’Économie et des Finances. Il est devenu le pivot de tous les secteurs névralgiques de l’État et prête main forte à ses collègues afin de mener à bien les tâches dures qui leur incombent. Les jeunes cadres et les anciens membres de la politique comorienne s’accordent tous à dire qu’aujourd’hui les Comores n’ont pas besoin d’un amateur mais plutôt d’un homme expérimenté sachant maîtriser les arcanes de l’administration, de la diplomatie et des enjeux économiques et financiers actuels. Les amateurs en politique ont maintes fois gouverné le pays et les résultats sont mitigés, et surtout décevants. Les Comoriens en ont tiré les leçons et misent sur l’expérience.

   Le choix du Président Ikililou Dhoinine et du parti UPDC n’est pas fortuit: il relève de beaucoup de paramètres de l’intelligence politique et feront des Comores de demain un pays prospère et épanoui en matière économique et financière. Les dettes ont été effacées et le pays s’apprête à relancer son économie grâce aux efforts déployés par son Excellence le Président Ikililou Dhoinine et son Vice-président en charge de l’Économie et des Finances ces dernières années. Tant de projets sont déjà réalisés et tant d’autres sont en voie de réalisation dans tous les domaines, de l’énergie aux infrastructures routières et administratives en passant par l’Éducation et la santé. Des pas de géant ont franchis. Donc les Comoriens ne sont pas dupes et savent très bien comment ils agiront dans les prochaines élections présidentielles. Cela étant, pendant que certains pataugent dans l’incertitude et dans l’attente d’être désavoués par la population comorienne, le Vice-président Mohamed Ali Soilihi engrange les dividendes de la reconnaissance et est déjà en pole position.

Par le Docteur Ali ABDOU MDAHOMA

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© www.lemohelien.com – Vendredi 4 septembre 2015.