«À l’étranger, laisse la trace de tes pas, pas de ta bouche»
Mal contre Mal: Hamada Madi Boléro contre Comité Maoré
Par ARM
Dans une belle et émouvante chanson, l’orchestre Safinati-Salama de Mdjimbia, Fomboni, a repris des paroles chères aux anciens de Mohéli: «Mon fils, tu pars en voyage, donne de bons conseils à ton cœur. Mon fils, quand tu voyages à l’étranger, laisse la trace de tes pas, et fais très attention parce qu’à l’étranger, on ne laisse pas la trace de sa bouche. Le ravin creusé par la bouche ne peut pas être bouché par la main. L’oiseau Chida Nkaha a dit: “Deux bouches qui s’ouvrent en même temps = conflit”». Croyant rivaliser d’intelligence avec Dieu et seulement avec Dieu, le fugitif international Hamada Madi Boléro ne se croit pas obligé de prendre en compte ce que disaient les anciens. Il a tort. Il a vraiment tort.
Commençons par le commencement. En 2015, les Comores furent officiellement saisies par la Commission de l’océan Indien (COI) pour proposer un nom pour le poste de secrétaire général de l’organisation régionale. Un seul nom fut avancé, celui du Docteur El-Anrif Saïd Hassane, chef de la diplomatie comorienne de juillet 2013 à mai 2015, nommé Conseiller d’Ikililou Dhoinine en mai 2015 avant de devenir Ambassadeur au Qatar en mai 2016. Le fugitif international Hamada Madi Boléro n’y pensait même pas. Le jeudi 19 mai 2016, dans un avion de Kenya Airways reliant Hahaya à Paris, un Mohélien de «Bête-Salam» m’explique que c’est lui-même qui suggéra au fugitif international Hamada Madi Boléro de postuler pour le poste. Le Vice-Roi des Mohéliens de «Bête-Salam» bondit sur ces belles paroles et trouva la parade: le Docteur El-Anrif Saïd Hassane est indigne de diriger la COI au nom des Comores car il a la nationalité française! Il complota et fut nommé le 26 février 2016.
En juillet 2016, il s’installa en vaurien au siège de la COI, où il ne fout rien, passant tout son temps à voyager inutilement à l’étranger. Le personnel de l’organisation régionale est au bord de l’implosion. Il n’a jamais vu une telle incompétence, une telle désinvolture même chez un Comorien. Cet homme ne fout rien et n’a pas la stature qu’il faut pour remplacer le Mauricien Jean-Claude de l’Estrac. La COI est au bord de la disparition physique.
On l’a alors entendu débiter bêtise sur bêtise, insanité sur insanité: il veut la sécurité alimentaire pour l’océan Indien tout en restant inactif. Il pérore sur «la connectivité maritime et aérienne» dans l’océan Indien tout en état le seul à être «connecté» et à voyager. Ravagé par le désœuvrement, il a trouvé une nouvelle escroquerie: la COI doit cesser d’être une petite Commission pour devenir une Communauté. Il s’en explique sur le journal gouvernemental Al-Watwan dit Al-Wawa («Celui qui pique, démange ou fait gratter»), dans une interview au titre tout simplement surréaliste: «Le changement de dénomination nous permettra de faire valoir les résolutions de l’ONU sur Mayotte». La palme d’or du mensonge vient de trouver preneur. Mesdames et Messieurs, en toute objectivité, en quoi un changement de nom pourra permettre de vaincre la répugnance des Mahorais à intégrer les Comores? Cette façon qu’a ce type pour se moquer des Comoriens est monstrueuse. Est-ce que ce changement de nom va permettre également de régler les problèmes territoriaux et humains des Chagos, Îles Éparses, Diego-Garcia et autres îlots et atolls de l’océan Indien?
À Mme Faïza Youssouf Soulé du journal Al-Wawa, le fugitif international ose dire qu’«il est question de créer une communauté au niveau des États qui font l’océan Indien. Tout simplement parce que nous avons des problèmes qui nous sont spécifiques en tant qu’États insulaires et qui n’ont rien à voir avec ceux du continent. Je pense qu’en 2018, lors des prochaines négociations entre l’Union européenne et les Afrique-Caraïbes-Pacifique, nous ne serons pas en mesure de défendre nos États si nous ne devenons pas une communauté. Dans certaines réunions internationales, la COI n’a pas droit à la parole comme certaines communautés africaines», que «si notre organisation devenait une communauté, elle serait donc une véritable organisation internationale» et que «si notre organisation devenait une communauté, elle serait donc une véritable organisation internationale». Mensonges et balivernes! Foutaises! Calembredaines!
La COI a été créée en 1982, quand le fugitif international Hamada Madi Boléro était en classe de seconde au Lycée de Moroni. C’est bizarre parce que le fugitif international Hamada Madi Boléro a été formé en Relations internationales en URSS. Or, les Soviétiques étaient des orfèvres en matière de Relations internationales. Comment ont-ils pu former un ambitieux aussi nul en Droit international public, qui ignore deux choses fondamentales: d’une part, la COI est une organisation internationale parce qu’elle regroupe plus d’un État, et comme elle se limite à une zone particulière de la Terre, elle est une organisation internationale à vocation régionale ou une organisation régionale. D’autre part, ce qui compte pour former une organisation internationale n’est pas dans la dénomination, mais dans la vocation figurant sur les textes de l’organisation: «Il est créé une organisation internationale à vocation régionale dénommée COI…». De fait, l’organisation internationale peut s’appeler «Organisation», «Société», «Ligue», «Commission», «Union», «Communauté», «Alliance», «Mouvement», «Pacte», «Conseil», «Traité», etc.
Cela étant, s’il manque quelque chose à la COI, que ses dirigeants réécrivent les statuts de l’organisation au lieu de changer de dénomination pour les raisons débiles invoquées par le fugitif international Hamada Madi Boléro. On ne peut pas avoir passé sa vie à étudier le Droit international public et comprendre ce que dit le fugitif international Hamada Madi Boléro quand, à la question «quels seraient les textes de base qui la régiraient?», et là il s’agit de sa stupide «Communauté», il répond sans le moindre respect du Droit international public: «Premièrement, ce seraient les statuts des Nations Unies; deuxièmement, ce sont les résolutions de l’ONU, surtout les résolutions du Conseil de sécurité et, troisièmement, ce seront toutes les Conventions de Vienne relatives aux organisations internationales. Et de fait, ne pourra être membre d’une Communauté des États qu’un Etat membre des Nations Unies». Mesdames et Messieurs, tout ça est faux. Archifaux!
Tout d’abord, le document de base de l’ONU ne s’appelle pas «Statuts» mais «Charte». Ensuite, aucune organisation régionale n’est régie par les «Statuts, résolutions et conventions» de l’ONU. Ce que dit cet individu, c’est du gnangnan. Il ment. L’organisation internationale est toujours régie par ses propres textes de base, qui doivent être en harmonie avec ceux de l’ONU. C’est tout. Quelle est donc la réalité? Elle est simple et prosaïque. Comme le fainéant de la COI sait qu’il va avoir un bilan négatif, il veut laisser comme souvenir à cette pauvre organisation régionale un changement de nom. Un changement de nom pour tout bilan…
Comme on dit à Mohéli, «dans les festivités de la merde, ce sont les pets qui dansent». De fait, les énergumènes, branquignols et hurluberlus du prétendu «Comité Maoré» sont sur les dents, accusant le fugitif international Hamada Madi Boléro de comploter contre son pays au sujet de Mayotte, afin d’empêcher son intégration dans l’Union des Comores. Du coup, Maître Ali Abdou El-Aniou, pathétique Président de la chose, a retrouvé sa voix de Stentor pour dénoncer le fugitif international Hamada Madi Boléro au cours d’une conférence de presse organisée le jeudi 16 mars 2017: «S’il s’était investi avec la même énergie qu’il déploie aujourd’hui pour cette Communauté des États, Mayotte serait déjà parmi nous depuis belle lurette. Mais, il s’acharne alors que tout le monde comprend parfaitement ce qui se trame derrière. C’est d’autant plus inconcevable que ce soit un Comorien qui manœuvre pour que nous perdions définitivement notre île sœur». Ils peuvent s’entretuer, et les Comoriens n’ont rien à dire quand le Mal lutte contre le Mal.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 18 mars 2017.