Elamine Souef est démissionné par Idaroussi Hamadi
Les embrouillaminis de la tyrannie ont dégoûté le ministre
Par ARM
Mohamed Elamine Souef avait finalement la volonté de laisser son empreinte de façon positive au ministère des Affaires étrangères des Comores. Ayant constaté que c’est mission impossible, il a démissionné ce mercredi 29 juillet 2020. Il n’en pouvait plus. Il a tout supporté, mais était arrivé à la limite du supportable. Depuis la démission d’Andrew Jackson Young de sa fonction d’Ambassadeur des États-Unis à l’ONU à l’été 1979, c’est la deuxième démission d’un Noir. Cette affirmation est volontairement exagérée, mais elle est une façon de dire qu’un Noir ne démissionne jamais car les Noirs aiment obsessionnellement le pouvoir. Mohamed Elamine Souef a démissionné alors qu’il aurait dû être le dernier à quitter le navire en plein tangage dans les eaux déchaînées de l’océan Indien. N’est-il pas le cousin du dictateur Assoumani Azali Boinaheri? Il a démissionné parce qu’il avait naïvement cru que son expérience étatique aurait dû pousser les autres membres du «gouvernement» à voir en lui le doyen, le grand frère, l’homme le plus expérimenté et l’Étoile polaire du groupe.
Il s’est lourdement trompé.
Il a été particulièrement piétiné par deux hommes.
1.- Mohamed Elamine Souef a été piétiné par Saïd Ali Saïd Chayhane, nommé ministre d’inexistantes Finances, non pas parce qu’il a du mérite, de l’expérience ou de l’expertise, mais parce qu’il a été chargé par son maître Assoumani Azali Boinaheri d’être le gardien de ses bâtards. Chef de la pathétique diplomatie comorienne, Mohamed Elamine Souef voyageait à l’étranger. Mais, le baby-sitter Saïd Ali Saïd Chayhane refusait jusqu’à lui payer les frais de ses voyages, pourtant officiels à l’extérieur. On aurait pu croire que le satrape Assoumani Azali Boinaheri allait soutenir l’expérimenté et efficace Mohamed Elamine Souef, mais a choisi de soutenir le gardien de ses bâtards.
2.- Autant Mohamed Elamine Souef est le cousin du «pouvoiriste» Assoumani Azali Boinaheri, autant le tyran est l’oncle de l’assassin et voleur d’organes humains Idaroussi Hamadi Islam, dit «Tonton-m’a-dit» ou «Pièces détachées» (les organes prélevés sur ses victimes), le secrétaire général du gouvernement, qui n’a aucune expertise en Droit et en Administration publique. Or, «Tonton-m’a-dit» est l’ennemi juré de Mohamed Elamine Souef, dont il a saboté tous les travaux de réforme et de modernisation de l’appareil diplomatique.
Mohamed Elamine Souef voulait doter son ministère d’un statut particulier, mais «Tonton-m’a-dit» tua ses efforts. Il négocia auprès de la France de l’argent pour l’aménagement du territoire à Mohéli, mais «Tonton-m’a-dit» a jeté le projet dans les bas-fonds des eaux boueuses de l’océan Indien. «Tonton-m’a-dit» a littéralement chassé des Comores les experts français du projet, qui avaient leur propre bureau d’études, alors que «Tonton-m’a-dit» a vainement demandé que 5% des fonds du projet devaient lui revenir via l’ANASEP, son propre bureau d’études, comme cela est le cas chaque fois qu’il doit donner son accord pour un projet. En tout cas, il n’est pas de la compétence d’un secrétaire général du gouvernement d’intervenir dans la gestion et boycott des projets.
Il faudra écrire un jour un livre sur les nuisances causées par «Tonton-m’a-dit», propulsé de la base au sommet du pouvoir, du cocotier à la Cadillac, sans en avoir la compétence et l’expertise, mais juste le statut de Monsieur Neveu, le Neveu de Tonton le Dictateur.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Jeudi 30 juillet 2020.
