Assoumani Azali sème la haine et quémande l’amour
Il gagne la détestation à l’intérieur et le mépris à l’extérieur
Par ARM
Il est détesté, le mort-vivant et «pouvoiriste» polygame fou Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger». Chassé des cérémonies religieuses organisées à Ntsoudjini le jeudi 7 novembre 2019 et réfugié à Mavingouni, il fit dire à l’un des meilleurs fils des Comores, ce futur chef d’État: «Pauvre type que ce Monsieur! On sent qu’il est en mal d’amour et de reconnaissance». Un autre futur Président des Comores renchérit: «Suite à la manière forte et enthousiaste par laquelle hommes et femmes ont scandé les slogans lors du Madjliss historique de Marseille, en organisant publiquement et dans une ambiance survoltée une cotisation géante afin de financer le soulèvement populaire, il est évident que le peuple est convaincu que la fin du régime politique honni est proche. Il faut dire que “le pouvoiristeˮ, commandant un navire pris entre écueils et rochers, tombant de Charybde en Scylla, a continué à espérer que l’argent de la corruption pouvait faire échouer le Madjliss de Marseille. Ses hommes en mallettes ont donc débarqué à la Cité Phocéenne mais se firent éconduire par leurs propres sœurs.
Désormais, la stratégie du Petit Bokassa de Mitsoudjé consiste à accorder de prétendus marchés de gré à gré à de prétendus investisseurs comoriens installés en France pour espérer les voir influer négativement sur la détermination de ces Comoriens à en finir avec lui. On se souvient du fiasco monumental et honteux d’un Salim Saadi qui ne représente que lui-même et qui a été reçu à Beït-Salam dans des conditions douteuses, honteuses et trompeuses. Voilà les “entrepreneursˮ issus de la communauté comorienne sur lesquels reposent les espoirs de diversion d’Azali Assoumani. S’il savait! S’il pouvait imaginer la réalité! Le prochain rendez-vous pour en découdre avec ce dictateur de village sera la fausse conférence des bailleurs des fonds, si jamais elle a lieu».
Ah! En tout état de cause, aujourd’hui, la rupture est totale entre les Comoriens et le «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri. Les Comoriens rejettent à la fois sa personne et sa politique destructrice. Sous Ahmed Abdallah Abderemane et ses mercenaires, quand, en 1985, des combattants de la liberté issus des rangs du Front démocratique voulaient renverser la dictature, il y eut des arrestations. Mais, quand, certaines villes et localités invitaient Ahmed Abdallah Abderemane et demandaient la libération des leurs, celle-ci devenaient automatiques. Ahmed Abdallah Abderemane savait qu’on ne pouvait se coucher dans la dictature et se réveiller dans la dictature. Il savait ne pas brusquer et humilier le peuple comorien, malgré la répression. Mohamed Taki Abdoulkarim revenait sur certaines de ses décisions pour ne pas décevoir les notables. Par exemple, il ne voulait plus que le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri redevienne chef d’État-major de l’Armée. Mais, à l’issue de sa 4ème rencontre avec les notables sur le sujet, il céda à leur demande, sans la moindre joie.
Ahmed Sambi savait écouter le peuple. Ikililou Dhoinine n’était pas de nature à se mettre à dos la population, et avait attendu la fin de son régime politique maudit pour trahir tout un pays, en attribuant le pouvoir par la fraude au bambochard Assoumani Azali Boinaheri. Or, le chien enragé de Mitsoudjé agit autrement, dressant les Comoriens contre lui, tout en quémandant leur amour. Les Comoriens lui vouent une haine tenace et mortelle. Au même moment, la communauté internationale le méprise, le traitant de misérable usurpateur sans éducation, ni manières. Aucun dirigeant étranger n’assistera à ses funérailles, proches.
Par ARM
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© www.lemohelien.com – Samedi 9 novembre 2019.
