Appel à ma génération pour LA candidature

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Soutien sincère au Général Salimou Mohamed Amiri

Par Mlle Echata Youssouf

     Aux Comores, la situation politique est calamiteuse: il n’y a ni d’eau, ni d’électricité. Les routes sont dégradées, La jeunesse comorienne oubliée, le système de santé délabré, l’éducation sabotée, les prix des denrées alimentaires (riz, sucre, banane) en ascension permanente. Pis, l’argent, le peu d’argent, rentrant dans la caisse de l’État est pillé, faisant que les fonctionnaires et les agents de l’État ne sont pas payés en temps et en heure. Pour tout dire, en réalité, depuis la mort d’Ali Soilihi, l’État comorien est devenu démissionnaire et est incapable d’assumer ses responsabilités. Les présidents successifs nous ont montré leur capacité à diriger ce pays. Ils n’ont fait que dans l’anarchie, l’indiscipline, le copinage et surtout dans l’absence totale d’amour de ce pays. Ils ont laissé pourrir le système, certains même l’ont favorisé pour asseoir leur autorité et leurs intérêts illicites.

     Au regard de ce constat très amer, jeunes malgré nous, nous savons que nos anciennes autorités présidentielles ne se sont vraiment bien investies pour changer la donne. Les anciens ministres, constatant leur manque du sérieux, ont aussi profité pour en abuser de leurs fonctions en lapidant les deniers publics, de l’État aux collectivités territoriales.

     Quant à la Justice, c’est là où le bât blesse. On assiste dans ce pays à une incroyable injustice à l’égard des faibles, des gens honnêtes et des héros citoyens de l’État, qui demeurent toujours la cible d’attaque de cette injustice. Les héros citoyens du pays sont bastonnés, emprisonnés, minimisés, toujours sur des fausses accusations pour règlement des comptes politiques. La liste est longue, mais je note le cas, par exemple, de Moustoifa Saïd Cheikh, héros de la lutte contre le mercenariat et la dictature, emprisonné injustement sous le régime politique d’Ahmed Abdallah. Il fallait le miracle de Dieu pour qu’il échappe à la mort. Le Général Salimou Mohamed Amiri, lui aussi, connaîtra la prison par la volonté d’un régime politique qui voulait en découdre avec lui quand il s’est opposé à la prolongation du mandat anticonstitutionnel d’Ahmed Sambi et de l’arrivée aux Comores des mercenaires libyens du même Ahmed Sambi. Il fallait aussi le miracle de Dieu pour que ce dernier échappe à la guillotine.

     Aujourd’hui, nous jeunes comoriennes qui sommes conscientes des enjeux électoraux et présidentiels à venir, nous voulons un pays de justice sociale, un État capable d’exercer son autorité, une présidence apte à garantir la souveraineté nationale, apte également à mettre fin la corruption dans le pays. Nous estimons que le Général Salimou Mohamed Amiri est l’homme qui peut faire ce travail patriotique. Son passé d’homme sérieux, instruit, compétent et honnête plaide pour sa cause. Nommé à la tête de l’Armée nationale de Développement (AND), faisant ses preuves et en espace de 3 mois, il a fait tout ce que ses successeurs n’ont pas fait pendant 11 ans. L’Armée comorienne libère Anjouan, en sauvant l’unité nationale du pays. Les Comoriens n’ont jamais été aussi unis glorieux que pendant cette période. Le Président Ahmed Abdallah Sambi, malgré le mal qu’il a fait au Héros du pays, devra être le premier à se souvenir du patriotisme de ce soldat qui se nomme Salimou Mohamed Amiri. En élisant le Général Salimou Mohamed Amiri, nous choisissons la fin de la corruption et le primat de la rigueur dans le pays.

Par Mlle Echata Youssouf

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© www.lemohelien.com – Jeudi 3 septembre 2015.


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