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L’affaire Paul-Charles Delapeyre? Quelle honte!

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L’affaire Paul-Charles Delapeyre? Quelle honte!

Fallait-il condamner ce pauvre hère pour si peu? Non!

Par ARM

     Paul. Quand on parle de «Paul» sur les réseaux sociaux et antisociaux comoriens, on sait qu’il ne peut s’agir que de lui. Lui, c’est Paul-Charles Delapeyre. Le personnage n’est pas forcément sympathique. On peut même dire qu’il est franchement antipathique. Il est très remuant sur Internet. Il n’a pas que des amis. Mais, qui n’a que des amis? Il a un côté pinceur de fesses de petites secrétaires pas vraiment compétentes dans les bureaux et, provocateur, il s’affiche avec ses cannettes de bière en train de se saouler la gueule à mort. C’est son droit. Son corps lui appartient. Il en fait ce qu’il veut. Il a un côté un côté gouailleur et grande gueule.

On le dit proche du Juwa, le parti politique d’Ahmed Sambi, l’ancien et inévitable prochain Président des Comores. Ses prises de position publiques accréditent cette thèse. Au lendemain du retour anticonstitutionnel, immoral et ignominieux à Bête-Salam du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri dit Bakapihi, «Le Père qui ne prépare jamais à manger», il atterrit au ministère dirigé, pour le malheur des Comoriens, par Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Ouf! Ouf!). Il est chargé de la «communication» du beauf du «concubinocrate» Assoumani Azali Boinaheri et retrouve ses aises. Seulement, en 2017, une rupture est intervenue entre les anciens alliés Ahmed Sambi et le «ventriote» Assoumani Azali Boinaheri, quand le dictateur de Mitsoudjé a brutalement, stupidement et inutilement rompu les relations diplomatiques avec le Qatar, à qui il n’a rien à reprocher.

Que faire alors de Paul-Charles Delapeyre? Opportuniste jusqu’au bout des ongles, «Paul» se fait oublier par et dans un silence qui confine à l’effacement et à l’inexistence. Quand il remue ses doigts pour pianoter sur un clavier d’ordinateur, c’est uniquement pour mentir sans la moindre gêne, ni vergogne, en parant son chef Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Au secours! Au secours!) de toutes les vertus de la Terre. Pourtant, le monde entier sait que le beauf Djaafar Ahmed Saïd Hassani (Assez! Assez!), qui se prend pour la réincarnation de l’économiste David Ricardo, est nullissime, tout comme son frère Bahassane Blablas, imposé «Conseiller juridique» de toutes les entreprises publiques comoriennes et dont le seul système de défense se limite à voir des «affaires Dreyfus» partout où il représente un client.

Seulement, «Paul» a décidé ne plus se limiter à la propagande mensongère au profit de son beauf de chef. Ces derniers temps, il s’est montré très indigné et bavard sur Facebook face à la «Ripoux-blique» de Mitsoudjé. Il a franchi le Rubicon le jour où il appela en toute légitimité l’Armée comorienne à renverser le bambochard Assoumani Azali Boinaheri, dont la dégradation de la santé mentale est devenue un sujet d’inquiétude pour les Comoriens, qui voient le dictateur de Mitsoudjé les provoquer et les mépriser chaque jour par des mesures anticonstitutionnelles, liberticides, vexatoires et humiliantes, comme si le pays lui appartenait et était le champ de manioc de sa famille.

«Paul» fut limogé sec et jeté dans une cellule de la prison nauséabonde de Moroni. Même son amitié avec le fugitif international Hamada Madi Boléro, dont il se vante et dont il est fier comme Artaban, ne lui a été d’aucun secours. Il finit par être condamné à trois ans de prison avec sursis, dont trois jours de prison ferme. Mais, comme il a déjà passé trois jours de kidnapping dans la sinistre de Moroni, il a été relâché ce samedi 21 avril 2018. Aux Comores, la Justice est expéditive. Il fut indiqué au bavard provocateur «Paul» que s’il appelait de nouveau l’Armée à prendre le pouvoir, il irait casser des cailloux en prison pendant les trois ans de sa condamnation.

     Fallait-il en arriver là pour des billevesées? Naturellement, non!

En d’autres termes, «Paul» vient de perdre l’un de ses droits constitutionnels les plus importants: l’usage de sa grande gueule, l’usage du droit de pianoter sur un clavier d’ordinateur. Il ne s’agit pas d’approuver ou de désapprouver le contenu de ses propos, qui ne peuvent engager que lui-même, mais de dénoncer une Justice aux ordres. Qui, aujourd’hui, aux Comores et dans les milieux comoriens de l’étranger, ne dit pas que l’Armée peut et doit arrêter la folie furieuse du «pouvoiriste» polygame Assoumani Azali Boinaheri par coup d’État pour empêcher les malheurs et le deuil aux Comores? Moi-même envisage de renverser ce criminel tout seul et à mains nues pour débarrasser les Comores d’un dangereux parasite, en espérant que quand je partirai de Volo-Volo vers Bête-Salam, je serai suivi par l’Armée et la population. Est-ce que ces gens-là vont m’emprisonner pour ça, alors que j’ai vraiment envie de le faire? J’aurai des pancartes avec la mention «Je vais faire un coup d’État tout seul et à mains nues».

Est-ce normal d’emprisonner les Comoriens chaque fois qu’ils disent tout haut ce que les autres Comoriens pensent tout bas? Le blog Wongo Comores vient de signaler qu’un sondage effectué à Anjouan suggère que la popularité du dictateur de Mitsoudjé sur cette île se stabilise à 0,50%. En d’autres termes, 99,50% des Anjouanais ne veulent pas voir le tyran fou de Mitsoudjé à Bête-Salam. Si le même sondage était effectué à Mohéli et à la Grande-Comore, ce chiffre passerait facilement de 0,50% à 0,10%. Quand Ali Soilihi avait organisé une mascarade électorale aux Comores le 28 octobre 1977, les Mohéliens avaient rejeté le chef de la Révolution à 97%, et cela, après les bourrages d’urnes effectués par les autorités. Ce qui signifie que si les pouvoirs publics n’étaient pas intervenus pour frauder, les Mohéliens auraient pu rejeter Ali Soilihi à 99,99%. Au lendemain de cette gifle électorale, la classe politique mohélienne fut décapitée: elle était presque toute déportée à la Grande-Comore.

Aujourd’hui, même s’ils savent ce qu’il en est, les Comoriens s’interrogent gravement et douloureusement sur le silence complice et approbateur d’Ibrahim Ali Mzimba et Monsieur Clown, Maître Clous Saïd Larifou, le plus grand émetteur de chèque sans provisions de toute l’Histoire des Comores, face à de tels dérapages criminels.

Libérez Paul-Charles Delapeyre!

Libérez les Comores de fausses histoires de clous!

Libérez Ismaïl Ahmed Kassim et Ahamada Almoutawakil!

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 22 avril 2018.


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