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Msa Ali Djamal pour la départementalisation de Mayotte

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Msa Ali Djamal pour la départementalisation de Mayotte

La preuve? Une carte des Comores avec «France» sous Mayotte

Par ARM

       Au secours! Pourquoi n’avoir pas dit aux Comoriens que Saïd-Ahmed Saïd-Abdillah était mort? Pourquoi n’avoir pas dit aux Comoriens qu’Idriss Mohamed Chanfi était mort? Pourquoi n’avoir pas dit aux Comoriens que Maître Ali Abdou Elaniou était mort? Pourquoi n’avoir pas dit aux Comoriens que les «bons et vrais Comoriens» ainsi que les «Comoricains» étaient morts? «Quoi? Ils ne sont pas morts? D’accord. D’accord. Tant mieux, tant mieux. La mort n’est pas une solution». Pourtant… Pourtant, les Comoriens avaient cru que ces chantres du souverainisme aux Comores étaient tous morts. Sinon comprendre qu’ils aient regardé les images de l’Office de Radiotélévision des Comores (ORTC), l’«odieux-visuel» comorien, avec une carte représentant les 4 îles de l’archipel des Comores, mais avec la mention «France» entre parenthèses sous Mayotte, sans élever la moindre protestation auprès de Dieu, du Prophète Mohammed, des 4 Khalifes bien Guidés, des Omeyyades, des Abbassides, des Fatimides, des Mamelouks, des Ottomans et autres dynasties? Msa Ali Djamal, «l’homme qui pourrait révolutionner l’ORTC», Directeur de «l’odieux-visuel» comorien, fait un travail qui contredit et sape tous les mensonges de la pathétique politique étrangère comorienne depuis l’indépendance du pays, et personne ne bronche?

       En plus, ce n’est pas la première fois que cette émission d’octobre 2016 passe et repasse sur l’ORTC. Cette émission, puisqu’il faudra la nommer, s’appelle «l’eldorado touristique». Dès son début, on voit s’afficher la carte de l’archipel des Comores avec la reconnaissance de la départementalisation de Mayotte. Et là, le fameux Directeur thuriféraire, applaudisseur, «lèche-bottiste» et laudateur de son maître, le danseur de «Bumping» de rue Azali Assoumani, laisse passer ces images?

Quelques souvenirs. Quand j’étudiais au Maroc, j’avais reçu un carton de livres venant de France. À la Douane de Rabat, un agent avait méticuleusement feuilleté un Atlas et avait fini par tomber sur la carte qui fâche: une carte qui mentionne «Sahara occidental» au lieu de «Sahara marocain». Mon Atlas ne pouvait quitter la Douane. J’ai résolu le problème en arrachant l’ignominieuse page, en la jetant dans une poubelle, et mon douanier était fou de joie. Une autre fois, la deuxième chaîne de télévision marocaine avait mentionné, dans sa revue de la presse, une interview accordée à un journal algérien par Mohamed Abdelaziz, alors Président du POLISARIO, le mouvement animé par des renégats marocains qui remettent en cause la marocanité du Sahara marocain. Toute la Direction de l’information de la chaîne avait été débarquée: la fonction de journaliste était sauvée, mais chacun perdait son poste de responsabilité.

C’est une question de cohérence. Une «cohérence nationale». Chacun sait ce qui s’est passé en France en 2017 le jour où le candidat Emmanuel Macron avait assimilé la colonisation à un crime contre l’humanité: une levée de boucliers au sein de la classe politique. Un État défend ses intérêts. Dans tel pays d’Afrique, les pouvoirs publics avaient rasé l’immeuble abritant le siège d’un journal ayant affirmé que le chef de l’État était gravement malade car il avait pris du poids. Même dans les pays démocratiques, des sanctions visibles ou souterraines sont prises contre les chefs des médias publics qui ne défendent pas certains intérêts.

Qu’on se le dise! Le méprisable Msa Ali Djamal est désormais disposé à se faire maudire par tous les Comoriens aimant leurs pays, en allant devant les caméras de l’ORTC pour débiter l’énormité débile de débile selon laquelle les 69 postes stratégiques offerts à des gus de Mitsoudjé s’expliquaient par le fait que les gens de Mitsoudjé scolarisaient leurs enfants pendant que les autres Comoriens transformaient leurs bambins en éleveurs de cabris dès leur bas âge. C’est sans doute pour cela que lui, le petit paysan de Chezani-Mboinkou, prétend avoir étudié la sociologie au point de devenir le digne héritier de l’emblématique Pierre Bourdieu. Oui, Mayotte a choisi d’être sous administration française et est départementalisée, et elle a eu 10.000 fois raisons. Mais, toute la politique étrangère des Comores se ramène à une dénonciation de cet état. Oui, le fugitif international polygame Hamada Madi Boléro, âme damnée du «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, défend sur Mayotte une position diamétralement opposée à celle de la politique étrangère des Comores. Oui, le bassiste Azali Assoumani a reçu une grosse valise d’argent en octobre 2016 – argent dont il n’a jamais mentionné l’existence au peuple comorien – pour oublier Mayotte, mais, faut-il, pour autant, étaler des cartes des Comores reconnaissant la départementalisation de Mayotte?

Pourquoi faut-il que le pitoyable Msa Ali Djamal défende la famille sultanesque du Sultan Tibé de Mistoudjé mais pas les intérêts de l’État comorien? Il peut juste avoir l’excuse de dire que Kamal Abdallah Salim, qui a voyagé de Paris vers les Comores prétendument pour assister aux assises de la Grande-Comore à Moroni, a trouvé le moyen de «sécuriser» son frère Ahmed Abdallah Salim dit Ahmed Hydro: répéter partout que Hamadi Idaroussi dit «Tonton-m’a-dit» est un travailleur acharné, consciencieux et patriotique. À force de répéter son antienne, le message a fini par être reçu 5/5 par le petit épicier aigri de Mitsoudjé, qui lui déroule désormais le tapis rouge chaque jour à Bête-Salam, dans l’attente du partage entre copains et coquins du magot sur les assises de la haine, du cul, du zizi et du mépris. Là, on va voir comment les voleurs d’argent public volent l’argent public.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Lundi 7 août 2017.


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