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Mohamed Chatur confond hydrocarbures et eau de mer

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Mohamed Chatur confond hydrocarbures et eau de mer

Ses «projets» pharaoniques? Du gnangnan pour cacher ses vols

Par ARM

     Un sacré zozo, ce Mohamed Chatur Al-Badaoui-là. Très gonflé. Très culotté. En fait de culot, il vient de passer de pionnier émérite du culot à celui de Professeur émérite du culottage. Il a réussi la gageure de faire du culot et de la haine un métier. Il vit du culot jusqu’au jour où il a découvert qu’il peut faire dans le culottage et la culotte. Il vient d’obtenir un Doctorat d’État en Culot, Enfumages, Mystifications et Mythomanies. Très fier d’inviter et de suivre son maître, le «pouvoiriste» polygame Azali Assoumani, quand il s’agit d’aller danser le «Lélé-mama» avec les femmes à Mbéni, il se fait un honneur de se faire photographier aux côtés du dictateur impénitent et irrécupérable, histoire de rappeler à la concurrence interne le mot doux de l’écrivain camerounais Ferdinand Oyono: «Le chien du Roi est le roi des chiens». Plus haineux que lui, on ne trouve pas sur Terre.

     Son narcissisme arrogant n’a d’égal que celui de son maître, à qui il demande matin, midi et soir la nomination de sa copine chérie Ambassadeur des Comores à Paris, et le monde entier le félicite pour cette grandeur d’âme et cette noblesse chevaleresque digne d’un chevalier de la Table ronde. Dénué de tout sens des réalités, il voudrait être le Roi régnant sur Mbéni et le Hamahamet, et certains n’hésitent pas à dire qu’il instrumentalise le flamboyant Ahmed Mahmoud Wadaane à coups de promesses sur sa capacité à le placer sur le trône de Mbéni et du Hamahamet. Du coup, on l’accuse même d’avoir été derrière le meeting que mon ami Ahmed Mahmoud Wadaane vient de réussir avec brio et maestria à Moroni. Comme si ces choses-là pouvaient se décréter par un voyou…

Aux dernières nouvelles, il  a attendu jusqu’au moment où ses extravagances de kleptocrate sont mises à nu pour organiser ce qu’il croit être une conférence de presse. Cet enfumage est destiné à occulter ses crimes économiques et ses vols d’argent public à la Société comorienne des Hydrocarbures (SCH), qui a le deuil de l’avoir comme Directeur général.

En réalité, comme le «ventriote» Azali Assoumani adore la compagnie très éclairée et très éclairante des voleurs de haut vol, il a toujours nommé des voleurs à la tête des entreprises publiques qui font beaucoup d’argent, et la chose ne date pas d’aujourd’hui. Déjà, en 1999-2006, il était sur le même registre, causant aux Comores les malheurs que tout le monde connaît depuis et peut constater aujourd’hui. Voilà un garçon teigneux et irresponsable qui n’a pas hésité un seul instant à adresser à la Banque islamique de Développement (BID) la plus extravagante et la plus incongrue des demandes criminelles: le financement d’hydrocarbures coûtant trois fois plus le prix du marché international, poussant les dirigeants de cette institution bancaire à dire dans un soupir à fendre l’âme ce que le monde entier sait au sujet de la haine du régime politique actuel envers les Comores et les Comoriens.

Au fond, il est resté sur les méthodes prédatrices et criminelles d’un Ahmed Abdallah Salim dit Ahmed Hydro qui, non seulement a volé aux Comoriens la modique somme de 4 milliards de francs quand il dirigeait la SCH sous la présidence de son pote Ahmed Sambi (2006-2011), mais qui avait en plus, déchiré et jeté aux chiottes le contrat conclu par les Comores et le Groupe Total au motif que l’Iran avait promis à Ahmed Sambi la mise à disposition d’un «pétrole bon marché raffiné au Yémen», pour la consommation des Comores et pour l’exportation de cet or noir de Moroni vers d’autres pays. La suite, on la connaît: une grave rupture de stocks pétroliers, une tentative de retour chez le Groupe Total, qui en profita pour exiger le paiement des dettes antérieures comoriennes envers lui. C’était en 2009.

Au cours de sa «conférence de presse», Mohamed Chatur Al-Badaoui a enchaîné les platitudes, mensonges éhontés et élucubrations pathétiques: «Si nous voulons avoir l’exclusivité en matière d’importation du bitume, c’est parce que nous visons l’épanouissement de la société à travers la création de nouveaux emplois», dans un régime politique spécialisé dans les licenciements massifs et abusifs. Il veut cette «exclusivité en matière d’importation du bitume» pour quoi faire? Depuis quand l’«exclusivité en matière d’importation du bitume» crée des emplois? Et puis, les problèmes de bitume ne sont-ils pas les affaires du ministère en charge des Travaux publics et des Infrastructures? L’État n’est-il pas client unique en matière de bitume, dans le cadre d’une situation de monopsone, sauf si Mohamed Chatur Al-Badaoui a créé dans la basse-cour de sa copine qu’il veut nommer Ambassadeur à Paris, une société de goudronnage pour bitumer chaque matin toute sa demeure? Et comme s’il n’avait pas dit assez de bêtises au cours de la seule et même prise de parole, le voilà lancé dans d’autres radotages: «Nous sommes entrés en contact avec le ministère concerné pour nous enquérir des caractéristiques requises et être en mesure de répondre aux appels d’offres. Le site de stockage est déjà identifié et en chantier». Foutaises!

Et comme s’il n’y a jamais eu de lubrifiants pour automobiles aux Comores, Sa Majesté Impériale Mohamed Chatur Al-Badaoui se lance dans de nouvelles divagations pour dire qu’il va importer ses lubrifiants de chez Shell. Quelle idée grandiose! Quel grand homme! Mais, qui lui a mis en tête la folle idée selon laquelle la diversification des partenaires est la panacée universelle quand un seul partenaire fait très bien l’affaire? Et comme s’il annonçait l’arrivée du Messie, il pontifie de nouveau sur les salades relatives à Shell: «Nous allons finaliser les négociations les semaines qui viennent. Notre objectif est de garantir une huile de qualité». Est-ce à dire que les lubrifiants vendus aux Comores maintenant sont prélevés sur de l’huile frelatée ou sur de l’huile de cuisine usagée?

Scélérat jusqu’au bout des ongles et alors qu’on ne lui demandait rien, il avait cru bien faire en claironnant dans les termes suivants: «À Anjouan, nos hommes courent des risques énormes durant les opérations de déchargement. Les câbles sous-marins avaient un problème de fuite. Il était urgent de réhabiliter tout cela. Nous allons aussi augmenter la capacité du stockage sur les deux autres îles parce que la consommation a fortement accru, surtout avec l’arrivée de nouveaux groupes électrogènes. On est passé de 35.000 litres à 60.000 litres de consommation par jour». Des «nouveaux groupes électrogènes»? La tarte à la crème… La tarte à la crème… La tarte à la crème…

Par ailleurs, pour tenter de s’expliquer sur l’horrible crime économique incluant une société suisse s’appuyant sur une société bidon malgache pour créer des dessous de table, Mohamed Chatur Al-Badaoui dit que le renégat Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (ouf! Assez!) a donné son accord et que cela suffit, proférant un mensonge d’anthologie: son partenaire suisse va donner à la SHC 10 millions d’euros, soit 5 milliards de francs comoriens. Où est cet argent? L’homme le plus haineux de Mbéni et du Hamahamet ose prétendre qu’«il y a un plan d’amortissement dans cette convention pour que cela ne pèse pas très lourd au niveau des fonds de la SCH». Mohamed Chatur Al-Badaoui est un horrible menteur, et il marche sur les pas de son maître, le «concubinocrate» Azali Assoumani, qui justifiait le rejet de l’appel d’offres au sujet des moteurs par le seul fait que les Comoriens ne s’intéressaient qu’à l’électricité et non à la Loi. Crâneur! En effet, Mohamed Chatur Al-Badaoui a volé l’argent des Comoriens en prétendant qu’un nouveau camion-ravitailleur, de 15 millions de francs comoriens, en a coûté 73 millions: «Compte tenu de l’urgence, nous avons procédé à un appel d’offres restreint. Il faut dire que la compagnie Air Tanzanie a été coincée à Hahaya faute de camion-ravitailleur». Seul Dieu a une réponse à proposer à ces voleurs sans foi, ni Loi.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Mercredi 1er mars 2017.


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