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Djaanfar Ahmed S. Hassani a sa propre «Ripoux-blique»

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Djaanfar Ahmed S. Hassani a sa propre «Ripoux-blique»

Il noie l’État, et le journal Al-Watwan applaudit des 2 mains

Par ARM

     La confusion confondante a atteint son paroxysme. D’ailleurs, les initiés, toujours en avance sur les autres, puisqu’ils savent écouter aux portes et lorgner sur les lits conjugaux et extraconjugaux, savent que, juste avant la folle journée moronienne marquée par la saignée des lycéens à Moroni et le passage du Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (au feu!) de «Vice-président» usurpé au titre autoproclamé de «Vice-roi nu», l’emblématique «journaliste indépendant» national Ahmed Ali Amir promettait de ne plus se taire sur les pratiques mafieuses de ceux qui voudraient, selon lui, contourner les règles de transparence nécessaires à l’«émergence émergente du pays émergent». Oui, il avait solennellement fait cette promesse. Il avait promis. Il avait promis, la main droite sur le Coran, la main gauche sur le cœur, la voix tremblant des trémolos de la sincérité, la larme d’émotion à l’œil. Mais… Car il y a un «mais». Oui, il y a un «mais» car, comme une actualité chasse une autre, on savait bien que cette piqûre d’abeille n’irait pas loin au journal gouvernemental Al-Watwan dit Al-WawaCelui qui démange, pique ou fait gratter»). Al-Wawa. Un beau sobriquet, n’est-ce pas? Mérité, en plus…

Pourtant, l’affaire qui avait poussé notre grand «journaliste indépendant» national à faire ses promesses solennelles est une affaire sérieuse car concernant la sécurisation des recettes fiscales et spécialement douanières et avait incité les gendarmes, encore eux, à vouloir arrêter deux jeunes journalistes qui voulaient croire procéder à des investigations, en prenant le «pouvoiriste» Azali Assoumani au mot, dans ses moments d’égarement extrême où il caresse les médias dans le sens du poils, avant de lancer ses sbires à leurs trousses. Sécuriser les recettes de l’État, c’est un vrai serpent de mer aux mains des gabelous qui se faufilent en permanence dans les couloirs des services financiers et fiscaux d’un État prédateur sur lequel nous reviendrons. Soyons patients car le chef des gabelous d’aujourd’hui, Sa Glorieuse Majesté Kamaldine Soeuf, champion des dédouanements à domicile à son profit, est tellement pressé de devenir milliardaire en quelques jours qu’il en perd toute raison et toute notion minimale de procédures administratives, juridiques et judiciaires.

Associé à Saïd-Ali Chayhane, le gabelou kleptocrate, et à Hamadi Idaroussi dit «Tonton-m’a-dit», le petit épicier aigri de Mitsoudjé, il n’a qu’une seule obsession: dribler Djaanfar Ahmed Saïd Hassani (Au secours!) dans tous les business juteux et les marchés publics sans appel d’offres, à un moment où ce dernier a nommé son frère Bahassane Conseiller juridique de toutes les sociétés d’État, un jus juteux cher à Nourdine Abodo, «le serpent à lunettes», titre qu’il partage généreusement avec son alter ego le fugitif international Hamada Madi Boléro. La guerre entre des clans qui se sourient en se détestant cordialement a concerné l’achat des groupes électrogènes de près de 8 milliards francs comoriens (16 millions d’euros), une fortune aux Comores de Papa. Or, Salama Blablas n’arrête pas de rappeler perfidement que c’est lui qui a fourni les groupes électrogènes moyenâgeux attribués par mépris à Mohéli et des pots-de-vin de 270 millions à «Tonton-m’a-dit» et à son pote Bellou, qui se complait dans son rôle de chien de garde du temple maudit de la corruption, de l’incompétence et des faux témoignages en justice.

L’affaire se corse parce qu’un homme de l’affairisme sulfureux arabo-tanzanien réclame l’attribution de la gérance de l’Hôtel Itsandra-Beach face au Franco-Indien qui a contribué au financement de la fraude et de la terreur durant les élections de 2016, à une société russe qui a fait miroiter au dictateur de Beït-Salam un possible entretien avec Vladimir Poutine, l’homme fort du Kremlin, ou encore à un groupe italien ayant pris langue et noué business avec un «Vice-président» particulièrement soucieux d’imposer son frère Bahassane, en lieu et place du «serpent à lunettes». Le reptile a perdu toute crédibilité et donc le contrôle de toutes les sociétés d’État où il fut l’inamovible Conseiller juridique, alors qu’il ne connaît rien en Droit, en même temps qu’il exerçait comme Conseiller à la Présidence et comme Président de la Cour d’Appel, au mépris de toute décence. La séparation des pouvoirs n’a qu’à crever. Mais, depuis que la Cour Constitutionnelle a retoqué le décret du tyran de Beït-Salam, qui prétendait, au mépris de toute hiérarchie des normes et de séparation des pouvoirs, supprimer la Commission nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption (CNPLC), instituée par une loi votée par l’Assemblée de l’Union des Comores, le mercenaire juridique surnommé «le serpent à lunettes» a perdu de sa morgue, de sa superbe et de ses grimaces malicieuses.

On attend donc toujours que dans son supplément économique, qu’Al-Wawa ose ne plus se taire sur les ratés de la sécurisation des recettes de l’État et les dessous nauséabonds de «l’émergence émergente du pays émergent», puisque les pauvres malheureux à qui on a confié le Commissariat général au Plan, l’Agence nationale de Promotion des Investissements et la Direction générale de passation des Marchés publics ne sont réduits qu’au rôle de spectateurs, sommés de se taire ou de déguerpir.

Par ARM

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© www.lemohelien.com – Dimanche 26 février 2017.


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